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Je n’ai pas encore trouvé ma passion… et c’est correct

En ce début d’année, l’heure est au bilan et à la rétrospection pour plusieurs d’entre nous. Dans mon cas, en tant que traductrice indépendante depuis moins d’un an, ça s’est résumé en beaucoup de remises en question et de doutes sur mes choix professionnels.

 

Chose certaine, j’aime travailler à mon compte, j’adore vraiment ça. Mais depuis mes débuts, je n’ai encore trouvé aucun domaine qui me passionne réellement. Et cette constatation, je dois l’avouer, m’effraie considérablement parce que je réalise que je n’ai aucune idée de ce qui m’attend.

 

Vais-je enfin réussir à trouver ma voie? Quand je regarde autour de moi, parmi mes proches ou mes connaissances professionnelles, je vois énormément de gens qui ont le feu sacré, des gens pour qui le travail est carrément une vocation. Alors, inévitablement, je me questionne : pourquoi pas moi?

Une infinité de possibilités

 

En poussant plus loin ma réflexion, je me suis aperçue que ma difficulté à me concentrer sur un seul sujet ne datait pas d’hier. Le problème est que — et je suis certaine que plusieurs se reconnaîtront — tout m’intéresse. J’ai fait des études en pâtisserie et en massothérapie. J’ai voulu devenir décoratrice d’intérieur, puis professeur. Mex expériences de travail m’ont menées dans toutes sortes de domaines : la construction, la vente, la restauration. Je suis tout simplement incapable de faire un choix. Je veux toucher à tout!

Vais-je enfin réussir à trouver ma passion? Quand je regarde autour de moi, parmi mes proches ou mes connaissances professionnelles, je vois énormément de gens qui ont le feu sacré, des gens pour qui le travail est carrément une vocation. Alors, inévitablement, je me questionne : pourquoi pas moi? #passion #carrière #développementpersonnel #bienêtre
 

C’est d’ailleurs l’une des raisons qui m’ont poussée à m’inscrire au baccalauréat en traduction. Je me suis dit que je pourrais enfin explorer tous mes champs d’intérêt puisqu’en traduction, les domaines sont infinis. J’ai toutefois rapidement réalisé que sur le marché du travail, la réalité n’est pas aussi simple. S’il m’est en effet possible de traduire dans tous les secteurs, la spécialisation est inévitable la plupart du temps, pour obtenir des contrats. Elle l’est aussi si je veux éviter de perdre mon temps en recherches et faire fructifier mon entreprise.

Retour à la case départ.

Le syndrome de l’imposteur

 

C’est en échangeant avec des collègues que j’ai vraiment déchanté. J’ai constaté que beaucoup d’entre eux avaient étudié dans un domaine particulier avant de faire une maîtrise en traduction, ce qui fait d’eux des spécialistes. D’autres ont rapidement trouvé leur champ d’intérêt et ont continué dans cette voie.

 

De plus en plus terrifiée, j’ai commencé à souffrir d’un léger syndrome de l’imposteur. Comme j’accepte toutes sortes de contrats, je touche à une multitude de sujets que je ne connais pas ou très peu, ce qui me fait constamment douter de mes compétences et j’attends toujours que quelqu’un lève le voile sur mon habile supercherie. Oui, c’est vrai, je suis formée et diplômée, j’ai également un minimum d’expérience, mais je n’ai aucune spécialité et je ne possède pas de connaissances approfondies sur un sujet précis. Cela doit faire de moi une candidate de peu d’intérêt, pas vrai?

 

Au fond de moi, je sais que c’est faux. Mais c’est difficile à accepter. C’est difficile de se tenir debout, de faire valoir ses compétences et d’avoir confiance en soi quand on n’a pas encore trouvé sa place. Mais la vie comporte son lot de surprises et d’inattendus, qui m’ont emmené là où je suis aujourd’hui. J’ai souvent douté, j’ai souvent hésité, mais je n’ai jamais été déçue de mes choix. C’est pourquoi j’ai choisi d’accepter le fait de ne pas avoir trouvé ma véritable passion.

 

J’ai choisi de me laisser le temps et de voir ce que l’avenir me réserve. En attendant, j’explore et j’apprends. Peut-être qu’un jour je trouverai la chose qui me fera vibrer. Peut-être aussi que ce jour n’arrivera jamais. Et si c’est le cas, ce sera bien correct aussi.

Je n'ai pas encore trouvé ma passion... et c'est correct

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À PROPOS DE L’AUTEURE

Gabrielle Fontaine

Déterminée à prendre le contrôle de sa vie professionnelle, cette jeune maman a passé six ans à jongler entre le travail, les études et la famille pour enfin obtenir son baccalauréat en traduction. C’est toutefois à la fin de son parcours universitaire qu’elle s’est découvert un penchant pour l’écriture, qui lui permet de donner libre cours à ses idées. Passionnée de gastronomie et de voyages, elle souhaite réaliser son rêve de parcourir le monde afin d’assouvir sa soif d’aventures et de connaissances.
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1 Commentaire

  1. Pamela

    Il ne faut être severe avec soi-même. Fais ce que tu peux et fais le bien. Et c’est tout.

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