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Microprogramme en réseaux sociaux de l’Inis : retour d’expérience

Les réviseurs linguistiques se rangent souvent du côté « classique » plutôt que de celui du 2.0 (ou 3.0). Oui, nous utilisons bel et bien les dictionnaires en ligne, les correcteurs automatiques (un outil qui complémente le jugement humain) et les groupes Facebook privés. Nous devons quand même sortir un peu des sentiers battus pour répondre aux besoins changeants du marché.
 
Par exemple, je pense aux entreprises qui souhaitent réviser des tweets qui contiennent des hashtags (mots-clics, en bon français!) et aux organismes culturels qui maintiennent des blogues où l’écriture doit être soignée et optimisée pour le référencement naturel. Sans parler du vocabulaire de l’informatique et du big data qui chevauche une frontière étroite entre l’anglais et les néologismes francophones.

Pourquoi miser sur une formation en réseaux sociaux

 
Si vous avez lu mon article sur la mesure de soutien au travail autonome, vous savez que j’ai suivi des cours en lancement d’entreprise. Cette même formation m’a poussée à me questionner sur la rentabilité de ma niche, du plaisir que je ressens en offrant mes services et de l’énergie dont je dispose pour accomplir les mandats qui me sont confiés.
 
Ma conclusion, en gros, c’est que la correction de textes ne rejoignait pas assez mon côté « geek ». Elle était également difficile à décrire à mon marché cible et demandait trop d’énergie pour que ce soit mon unique service. Un ou plusieurs services connexes, ajoutés à mon offre en révision, me permettraient d’atteindre un meilleur équilibre.
 
Dans une de ses infolettres, Tatiana, l’éditrice en chef d’Aime ta marque, décrivait comment les ressources de ses études en littérature ont pu lui permettre de réussir en marketing sans avoir suivi d’études formelles. Je croyais aussi que mes expériences passées (révision, contact client pour de grands journaux, édition, création d’un OBNL) nourriraient mon approche des réseaux sociaux. Néanmoins, je devais déjà fournir un si grand effort pour promouvoir mes services de révision que je ne voulais pas devoir en faire autant pour prouver ma légitimité en tant que stratège et gestionnaire de réseaux sociaux.
 
Pour moi, une formation me permettrait :
 

  • d’élargir mon réseau;
  • d’atténuer un peu mon syndrome de l’imposteur;
  • de gagner plus facilement la confiance des clients;
  • de raccourcir l’étape « essai et erreur » d’une entrepreneuse dans un nouveau domaine;
  • d’avoir des connaissances assez complètes et structurées pour mieux caser ce service en parallèle à mon offre existante.

Une fois que mon choix d’être formée était fait, il me restait encore à trouver la formule d’apprentissage à privilégier.

Choisir la bonne formation en réseaux sociaux

 
Une de mes options était l’apprentissage grâce aux cours en ligne ou au contenu gratuit sur les blogues et chaînes YouTube. Pour un moment, ça a porté fruit; j’applique à ce jour certains savoirs acquis de cette façon. Néanmoins, il me manquait le lien de confiance avec le formateur ou la formatrice. Bref, j’avais besoin d’un peu plus d’accompagnement dans mon appropriation des connaissances.
 
J’ai découvert qu’il existait certains programmes et certificats en réseaux sociaux, mais j’hésitais à retourner sur les bancs d’école. Après un BAC et une maîtrise en littérature, j’ai beaucoup goûté à l’enseignement conventionnel et j’ai compris que c’était pour moi une voie très énergivore et peu adaptée à mon rapport à l’apprentissage.
 
Finalement, ma quête s’est conclue quand une de mes connaissances m’a parlé du microprogramme en réseaux sociaux de l’Institut de l’image et du son (Inis). C’est un programme très condensé, où les formatrices sont des gestionnaires de communauté dont j’avais déjà entendu parler. Autre gros avantage : l’offre est personnalisable, avec plusieurs blocs de cours magistraux et une douzaine d’heures d’accompagnement individuel sur des thèmes que je choisis relativement à mes activités d’entreprise.
 
Le désavantage du programme était le coût élevé et une mobilisation d’un nombre important d’heures durant la journée. Heureusement pour moi, il s’agissait d’inconvénients surmontables puisque j’avais déjà prévu une dépense en formation dans le cadre de mes activités de travailleuses autonomes et puisque mon horaire est très flexible.

À lire sur le blogue : Retour aux études après la vie de salariée… une bonne idée?

Rejoindre la famille des gestionnaires de communauté

 
Dès le premier cours de gestion des réseaux sociaux, j’ai remarqué que le climat était très complice. Nous étions un petit groupe et furent accueilli par du café et des viennoiseries. Bref, nous avons été pris en charge par des formatrices « tricotées serrées » qui semblaient faire un énorme effort pour coordonner leurs présentations et nous fournir une formation adaptée à nos besoins et à nos particularités professionnelles.
 
Sur plusieurs jours par semaines pendant quelques semaines, la partie « cours magistraux » de la formation était aussi dense et intense que je l’aurais souhaité. Peut-être que d’autres moins familières avec les réseaux sociaux ou moins confortables en salle de classe auraient pu trouver qu’on leur donnait trop d’information trop vite. Par chance, un rythme rapide me convenait.

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Les cours étaient les suivants : analyse de la performance, marketing rentable, outils de veille et stratégie de médias sociaux efficace.
 
Notre groupe d’apprenants (ou plutôt « d’apprenantes », puisque nous étions toutes des femmes à l’exception d’une personne) était composé de gestionnaire d’entreprise en produit naturel, de recruteuses pour une firme d’ingénierie, de travailleurs du milieu de la communication et du marketing et de deux travailleuses autonomes (dont moi!).
 
Fait marquant : la formation était à jour. D’ailleurs, une formatrice nous a montré en détail une nouvelle fonctionnalité assez complexe de Facebook qui était apparue la semaine même, sans avertissement. Je ne sais pas si les universités peuvent toujours offrir un contenu aussi d’actualité alors que les plans de cours et lectures suggérées doivent être préparés très à l’avance.

À lire également : Devriez-vous faire affaire avec un spécialiste des médias sociaux?

L’après-formation

 
Je ne vais pas m’étendre davantage sur la formation elle-même puisque la description que vous trouverez en ligne est assez complète. Il est aussi important de signaler que je n’ai pas encore débuté l’accompagnement individuel (la première rencontre aura lieu le mois prochain), alors mes réflexions portent uniquement sur la partie magistrale de la formation.
 
Est-ce que mes buts ont été atteints? Je dirais que oui, principalement. Plus haut dans le texte j’ai mentionné vouloir mieux structurer mon offre des réseaux sociaux et me montrer plus confiante auprès de ma clientèle potentielle. C’est un travail de tous les jours, mais j’ai suffisamment de connaissances et de crédibilité pour avoir gagné la confiance de nouveaux clients.
 
La gestion de mes propres réseaux sociaux est aussi maintenant plus structurée et efficace. Somme toute, mon passage vers un nouveau rôle double de réviseuse et de stratège/gestionnaire des réseaux sociaux s’est déroulé rapidement et dans la douceur. Mon positionnement en ligne et ma capacité à présenter (et vendre!) mes services ne sont pas encore à la hauteur de mon potentiel, je crois, mais j’ai tout de même un bagage suffisant pour conserver mon rythme de croisière sans accuser de retard ou de perte de revenus à cause d’un nouveau service développé.

Formation en réseaux sociaux de l'Inis : retour sur mon expérience

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À PROPOS DE L’AUTEURE

Roxane Nadeau

Poète et experte du service à la clientèle au journal Le Devoir, Roxane essaie de faire le pont entre le monde culturel et celui des entreprises. Elle fait de la révision et de la rédaction en tant que travailleuse autonome. Sa valeur phare: trouver le mot juste pour rejoindre les gens.
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