Dans les derniers mois, je me suis beaucoup questionnée sur la place de mon contenu dans mes stratégies de visibilité. Ayant fait carrière dans le marketing de contenu, ou marketing organique, j’ai ressenti une sorte de crise existentielle professionnelle face aux récents développements dans ce domaine. 😅
NOUVELLE MASTERCLASS : Vue, Reconnue, Rémunérée et Respectée
Avant de plonger dans le vif du sujet, j’aimerais vous inviter à ma nouvelle masterclass gratuite la semaine prochaine : Vue Reconnue, Rémunérée et Respectée (VRRR).
Nous discuterons des cinq atouts d’une stratégie de visibilité à toute épreuve qui vous protègent de la compétition, de l’éparpillement et des désalignements (clients, revenus, impact).
L’âge d’Or du contenu organique : est-ce la fin?
Alors, est-ce que l’âge d’or du contenu organique est terminé ? Quand j’ai lancé mon business en 2016, on disait déjà que l’âge d’or des blogs était terminé. L’âge d’or, c’était cette époque où il suffisait d’être présent et de faire quelque chose pour que ça se traduise en argent. Si c’est notre définition, alors oui, je pense que cet âge d’or est terminé.
Je remarque que le temps où les réseaux sociaux faisaient copain-copain avec les créateurs est révolu. Au début, c’était la phase de séduction où les plateformes attiraient une masse critique de créateurs pour capter l’attention des utilisateurs. Mais maintenant, le far west se peuple, la liberté devient étouffante avec de plus en plus de règles. Les réseaux sociaux, autrefois des opportunités, sont devenus des obligations. On a l’impression de ne plus avoir le choix.
Révolte et Résilience
Quand la pression est trop grande, il y a dissidence. Les gens quittent les réseaux ou trouvent des moyens plus intelligents de les utiliser. Il y a une réflexion accrue sur l’éthique marketing et l’hygiène de consommation, en particulier concernant notre attention, notre focus et notre créativité.
La situation actuelle rappelle la nécessité de diversifier nos stratégies de marketing. Une stratégie basée sur un seul mode d’acquisition est fragile. Comme pour les investissements, il faut diversifier pour éviter les risques. Le contenu a encore sa place, mais il ne faut plus jouer le jeu des algorithmes. Plutôt que de chercher le hack pour plus de visibilité, il faut se concentrer sur une meilleure conversion des yeux que l’on a déjà.
Prenons un exemple concret : imaginez que vous avez 1000 abonnés sur votre liste de diffusion. Plutôt que de dépenser du temps et des ressources à essayer de doubler ce nombre, il serait plus judicieux de travailler à engager et convertir ces 1000 abonnés actuels. Créez du contenu qui résonne profondément avec eux, qui répond à leurs besoins et qui les encourage à passer à l’action.
Utiliser le contenu pour renforcer et réseauter
Le contenu doit être utilisé pour :
- Networker : Établir des connexions. Utilisez votre contenu pour entrer en contact avec d’autres entrepreneurs, influenceurs et partenaires potentiels. Par exemple, vous pouvez inviter des experts à contribuer à votre blog ou à participer à des interviews sur votre podcast.
- Renforcer le message : Comme des panneaux publicitaires sur l’autoroute, votre contenu doit constamment rappeler à votre audience qui vous êtes et ce que vous offrez. Chaque article de blog, chaque post sur les réseaux sociaux doit refléter votre message central.
- Offrir des portes d’entrée à nos clients : Utilisez votre contenu pour attirer de nouveaux clients. Proposez des ressources gratuites, comme des ebooks ou des webinaires, qui permettent à votre audience de découvrir votre expertise et de s’engager davantage avec votre marque.
Un mot sur la publicité : Si le contenu organique ne performe pas pour l’acquisition, certains se tournent vers la publicité. C’est une stratégie intelligente, mais cela demande le même niveau d’intention et de réflexion que le contenu organique. Sinon, c’est de l’argent jeté par les fenêtres. Pour en savoir plus, écoutez l’épisode 136 de mon podcast avec Charles Davignon de l’Agence Antilope, où nous discutons de l’intégration de la publicité en ligne et du contenu organique dans une stratégie marketing cohérente.
Stratégies marketing sophistiquées
En plus du contenu payant et organique, on verra de plus en plus de stratégies marketing sophistiquées incluant :
- Les relations média : Construire des relations avec les journalistes et les influenceurs pour obtenir des mentions et des articles dans des médias de qualité.
- La sollicitation directe (cold calling) : Bien que souvent négligée, cette technique peut être efficace si elle est bien exécutée. Par exemple, envoyer des emails personnalisés à des prospects spécifiques peut générer des opportunités de vente.
- Le networking de contenu : Utiliser des plateformes comme les podcasts et les blogs pour créer des collaborations et des partenariats. Par exemple, participer à des podcasts en tant qu’invité ou inviter d’autres experts sur votre propre plateforme peut élargir votre portée.
J’ai abordé ces stratégies dans ma masterclass « Marketing de l’Enchantement », disponible dans l’onglet “Ressources” sur mon site web. Ces stratégies demandent du temps et des efforts, mais elles peuvent offrir des résultats durables et significatifs.
Évolution et indémodabilité des tactiques marketing
Ce qui était simple devient complexe, c’est le signe d’un marché arrivant à maturité. Les tactiques marketing évoluent, mais certains principes restent indémodables :
- Le storytelling : Raconter des histoires engageantes et authentiques qui résonnent avec votre audience.
- Un message précis et engageant : Être clair sur ce que vous offrez et pourquoi cela compte pour votre audience.
- La création d’offres irrésistibles : Proposer des produits et services qui répondent aux besoins de votre marché cible de manière unique et précieuse.
- La gestion des ressources énergétiques et financières : S’assurer que vos stratégies marketing sont soutenables à long terme sans épuiser vos ressources.
- L’agilité technologique : Rester à jour avec les dernières technologies et outils qui peuvent améliorer votre efficacité et votre portée.
Rendre nos offres et notre expertise visibles reste essentiel, mais il faut s’assurer de faire bonne impression et de laisser une empreinte positive pour survivre dans un environnement saturé et hyper compétitif. La première impression compte, surtout dans un marché où les options sont nombreuses et où la fidélité des clients est de plus en plus difficile à obtenir.
Mentionné dans cet épisode :
- Ep. 136 Charles Davignon : intégrer publicité en ligne et contenu organique dans sa stratégie marketing
- Ep. 86 Networking de contenu : comment créer un réseau d’influence intentionnel
- Ma masterclass sur le mix marketing : Marketing de l’Enchantement
- Découvre aussi toutes mes masterclass dans l’onglet « Ressources » sur mon site
- Inscris-toi pour participer à ma nouvelle masterclass gratuite Vue, Reconnue, Rémunérée & Respectée
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Transcription de l’épisode 178
Ep. 178 L’âge d’or du contenu organique est-il terminé?
Tatiana St-Louis [00:00:00]:
Vous écoutez l’Ambition au Féminin épisode 178 et aujourd’hui on se pose la question, est-ce que l’âge d’or du contenu organique est terminé?
Tatiana St-Louis [00:00:10]:
Mon nom est Tatiana St-Louis et j’anime l’Ambition au Féminin, un podcast pour toutes les femmes pleines de vision, de talent et de drive qui désirent redéfinir le succès selon LEURS termes et LEURS conditions. Chaque semaine, j’explore seule ou en présence d’invités les thèmes entourant la réussite professionnelle et personnelle. Mindset, productivité, leadership, branding personnel… C’est LE rendez-vous pour réfléchir à la façon dont TU veux vivre ton plein potentiel et laisser ton empreinte dans le monde.
Tatiana St-Louis [00:00:39]:
Salut les ambitieuses, j’espère vous allez bien! Aujourd’hui, je vais être brève dans l’introduction parce qu’on a quand même un gros morceau à à entendre. Je vous ai livré une masterclass sur Instagram dans le cadre de la promotion de ma nouvelle masterclass Vue, Reconnue, Rémunérée et Respectée et il y a beaucoup de stock, c’est quelque chose que je pense qui est important à prendre en considération surtout si le contenu organique fait partie de vos stratégies et si comme moi vous avez remarqué des changements au niveau du comportement de votre audience ou de votre propre comportement autour des réseaux sociaux ou autour de vos stratégies de contenu, je pense que c’est important de se poser des questions, de prendre des moments de pause pour vraiment se dire « est-ce que ça fait encore partie de mes objectifs? Est-ce que c’est encore quelque chose qui vaut la peine d’être intégré dans mon mix marketing? Comment réfléchir à cette question? » Et c’est des choses que je veux vous inviter à faire avec ce live qui est devenu, je savais pas combien de temps ça allait durer, mais honnêtement quand je vois la structure puis de tout ce qu’on a parlé, vraiment une mini masterclass que je vous ai livrée ici et qui fait vraiment un bon pont avec ce qu’on va voir dans ma masterclass Vue, Reconnue, Rémunérée et Respectée. Si ce n’est pas déjà fait, allez vous inscrire à aimetamarque.com/vrrr et comme d’habitude, je suis toujours curieuse d’entendre vos réflexions sur les épisodes que je vous partage, sur ce qu’on discute ensemble parce que c’est ensemble qu’on est capable de créer beaucoup plus d’intelligence collective autour de ces sujets qui nous tiennent à cœur et qui font partie de notre quotidien. Alors sans plus attendre, je vous laisse avec ce live.
Tatiana St-Louis [00:02:26]:
Hello hello Instagram, j’espère que vous allez bien. J’avais envie de vous faire un petit live pour vous parler d’un sujet qui me trotte beaucoup dans la tête depuis plusieurs mois maintenant. Dans les derniers mois, je me questionne beaucoup sur la place de mon contenu dans mes stratégies de visibilité. Puis je me questionne pas juste sur la place de mon contenu, mais ça a un peu été comme une crise existentielle professionnelle même dans les derniers mois parce que j’ai fait carrière moi dans le marketing de contenu ou le marketing organique, le marketing inbound et pendant plusieurs années depuis environ 2014, je dirais, 2015, j’ai vraiment été une grande défenceresse de l’utilisation des réseaux sociaux pour établir sa notoriété, sa crédibilité, pour se faire voir connaître, reconnaître grâce au web de façon ouais purement organique dans le sens qu’on n’a pas besoin d’utiliser la publicité, on n’a pas besoin non plus d’avoir des stratégies super compliquées, d’utiliser les plateformes qui sont à notre disposition pour attirer notre communauté, pour gagner notre vie, pour créer des entreprises qui sont profitables. Donc je voulais vous partager mes réflexions sur tout ce que j’ai pris en considération dans les derniers mois et aussi comment est-ce que moi je veux me positionner par rapport à tout ça et comment je vais encourager aussi mes clients à se positionner par rapport à leur stratégie de contenu organique parce que la question qui se pose c’est est-ce que dans notre contexte actuel avec ce qu’on remarque au niveau justement des algorithmes, au niveau de l’augmentation des créateurs en ligne, au niveau de la compétition qui se fait de plus en plus féroce, au niveau genre de l’intelligence artificielle qui vient ajouter justement une facilité, mais aussi un grand volume au niveau du contenu qui est créé, qu’est-ce qu’on fait avec ça dans ce contexte-là quand justement on se basait sur des stratégies de contenu organique pour se faire voir, pour établir des liens avec notre audience? Donc je veux partager mes réflexions là-dessus, mais avant je veux aussi m’assurer que vous sachiez que je donne une nouvelle masterclass gratuite la semaine prochaine qui s’appelle Vue, Reconnue, Rémunérée et Respectée. Et dans cette masterclass, mon objectif, c’est de parler des cinq atouts d’une stratégie de visibilité en béton armé, à toute épreuve, qui va justement s’adapter à ces changements-là qui ont lieu au niveau de l’environnement marketing et c’est une nouvelle masterclass parce que je voulais justement incorporer ces réflexions-là au sein genre de ce que je vais établir, je vais vous montrer.
Tatiana St-Louis [00:05:26]:
Et le but ici, c’est vraiment de créer des stratégies, de voir comment est-ce qu’on peut utiliser les outils du web, comment est-ce qu’on peut continuer à se démarquer pour justement se protéger davantage de la compétition, se protéger de l’éparpillement qui est quelque chose de réel, la fatigue du créateur, la fatigue de la création de contenu et aussi des désalignements parce que ce qui arrive aussi quand on fatigue ou quand on est de plus en plus sollicité, c’est qu’on se désaligne au niveau de l’audience qu’on veut aller chercher, on se désaligne au niveau des revenus de comment genre notre modèle d’affaires fonctionne, de l’impact qu’on veut générer et là, ça crée beaucoup d’interférences dans notre milieu, dans notre vie, dans notre entreprise. Donc vous pouvez vous inscrire via le lien en bio, c’est aimetamarque.com/vrrr pour Vue, Reconnue, Rémunérée et Respectée. C’est gratuit puis ça a lieu la semaine prochaine. Alright. Donc comme vous savez d’habitude quand je fais ce genre de live, j’aime me préparer avec des notes donc j’ai mes notes pas loin d’ici pour m’assurer que je vais couvrir les points que je voulais couvrir avec vous aujourd’hui. Donc est-ce que l’âge d’or du contenu organique est terminé? Est-ce qu’on a enfin fini de voir cet eldorado qu’on a vu pendant de nombreuses années et qui faisait qu’on pouvait partir de zéro et devenir un héro en quelques mois, en quelques années et créer des entreprises qui sont lucratives, qui sont profitables avec justement genre des outils gratuits comme Instagram, comme Facebook et avec notre jus de cerveau à quelque part. Bon premièrement je veux dire une chose quand j’ai lancé mon entreprise en 2016, je me rappelle j’écrivais des articles pour une plateforme de blogging et puis un des articles que je m’étais mis à écrire, une des questions, c’était : est-ce que le blog est mort? Parce que j’ai toujours écrit sur le marketing, j’ai toujours écrit sur ces tendances-là du web et même en 2016, on avait cette conversation à savoir tu sais, est-ce que l’âge d’or du blog est terminé? Puis ce que je trouve intéressant, c’est de se rappeler que là, bon, huit ans plus tard, on a des conversations semblables où on se dit justement, on avait ces outils-là qui fonctionnaient quand même très bien pour se démarquer, puis là, genre, il a des choses qui changent, il y a un environnement changeant.
Tatiana St-Louis [00:07:47]:
Est-ce que ça veut dire que cette tactique-là, que cette plateforme-là, que cette façon de créer du contenu-là est devenue désuète? Naturellement, en 2016, si vous pensez genre 2016 versus aujourd’hui, il y a eu un pré, il y a eu une période où la création d’un blog pouvait générer énormément de vues énormément rapidement parce que justement on était dans un contexte où il n’y avait pas de saturation, où il y avait tellement peu de compétitions qu’on avait juste besoin d’être présent. On avait juste besoin d’avoir un blog. On avait juste besoin d’avoir une liste courriel et de faire quelque chose, envoyer un courriel, publier une fois par semaine ou peu importe, pour que ça se traduise en résultat, en argent, en visibilité, en croissance de notre liste. Donc, si on prend ça comme exemple, puis que là, genre rendu en 2016, moi, j’ai parti mon blog en 2016, donc, sachant que on était déjà en train de dire que le blog était mort, j’ai quand même utilisé cette plateforme-là et ça m’a beaucoup servi. Ça m’a servi tout au long de ma carrière entrepreneuriale, mais ce que je trouve intéressant, c’est que de plus en plus en ce moment, on parle du revival ou de la réutilisation du blog dans nos stratégies.
Tatiana St-Louis [00:09:05]:
Je vous donne ça comme exemple parce que c’est juste pour dire que ces conversations existent dans les milieux du web, dans les milieux du marketing quand on réévalue justement les stratégies, quand on sent qu’il y a des changements au niveau de la consommation. Donc si notre définition c’est que l’âge d’or de quelque chose, c’est un moment où il y a très peu de compétitions, où on peut faire un minimum d’efforts pour un maximum de résultats dans cette condition-là, dans ces conditions-là, moi je dirais que oui, je pense que l’âge d’or des réseaux sociaux et l’âge d’or du contenu organique est terminé. Est-ce qu’il va y avoir d’autres plateformes? Est-ce qu’il va y avoir d’autres façons genre de générer genre de la visibilité organique? Oui, par contre, ce sera probablement pas aussi facile que ce qu’on était habitué à voir dans les huit dernières années, je dirais même genre bon, ça fait peut-être un an, un an et demi que là il y a beaucoup de changements rapides qui ont lieu au niveau des réseaux sociaux. Donc c’est pas le même momentum qu’on va retrouver comme on retrouvait genre au début de Facebook, au début d’Instagram ou quand les gens ont commencé à utiliser ces plateformes-là un peu plus stratégiquement pour leur stratégie marketing. By the way, je pense qu’il y a encore beaucoup de contenus, de programmes, de philosophies qui continuent d’être vendus autour de cette idée qu’on est dans un âge d’or du contenu organique ou un âge d’or du blog ou un âge d’or de Instagram ou un âge d’or de toutes ces stratégies-là. Puis c’est mon invitation à peut-être faire un peu attention à ces programmes-là qui sont basés sur une prémisse qui est axée dans un ancien paradigme marketing ou une ancienne façon de consommer le marketing qui vieillit mal dans un certain sens.
Tatiana St-Louis [00:11:02]:
Ok donc ça c’était juste un petit à côté. Donc ce que je remarque c’est sûr que le temps où les réseaux sociaux étaient en phase de séduction quand… Si vous vous rappelez, je ne sais pas c’est quoi en 2016, peut-être que j’ai rejoint Instagram aussi ou en 2017, je me rappelais… J’étais en train de regarder mon feed au début début, puis je voyais que je postais des trucs genre « je suis allée faire un jogging au parc » pis genre c’était quand même drôle, sur mon feed genre zéro stratégie mais tu sais c’était cute genre parce que ça c’était le temps où justement on était dans une phase de séduction avec les réseaux sociaux, les réseaux sociaux, ces réseaux sociaux-là étaient dans une phase de séduction avec nous. Si vous vous rappelez au début début les groupes Facebook c’était quelque chose de nouveau quelque chose que tout le monde utilisait, il y a toujours cette phase où les réseaux sociaux parce que c’est des entreprises aussi veulent justement aller chercher l’engagement, veulent aller chercher une nouvelle clientèle, veulent se montrer sous leur meilleur jour et à ce moment-là, c’est le fun, on s’amuse, on se sent super créatif, on rencontre plein de monde. Il y a vraiment comme cette notion très sociale, très ouverte, très libre de l’utilisation des réseaux. En ce moment, il y a Threads qui est un nouveau réseau qui n’est pas encore saturé justement qui vient de faire son apparition dans les deux dernières années et vous allez remarquer il y a cet engouement genre de la nouveauté. Threads est encore dans sa phase de séduction avec l’audience pour voir est-ce qu’on va justement trouver un point critique où les gens vont vraiment commencer à venir ici pour faire des affaires, pour aller chercher tel type d’information ou des choses comme ça. Je vois qu’il y a des questions dans le chat, je vais les regarder un petit peu tout à l’heure parce que je pense qu’elles vont peut-être être répondues dans le live, mais merci de les poser parce que je pense que ça va être important aussi dans notre conversation. Donc sachant ça, il y a eu un temps où les réseaux sociaux faisaient copain copain avec les créateurs.
Tatiana St-Louis [00:13:15]:
Les réseaux sociaux voulaient justement que les créateurs soient heureux parce que plus on attire des créateurs de talents, plus on attire du contenu, des gens qui vont créer du contenu, ça va être facilité pour eux de faire du contenu, plus on va atteindre rapidement la masse critique d’utilisateurs ou de consommateurs du contenu. Donc ce qu’on veut, c’est – les réseaux sociaux – quand qu’ils commencent à s’implanter dans nos vies, c’est qu’ils veulent aller chercher cette masse critique de créateurs qui va commencer à attirer organiquement justement des gens sur la plateforme pour venir consommer le contenu qu’ils créent. Donc on attend cette masse critique pour prendre d’assaut l’attention autant des consommateurs et la créativité des créateurs. Donc les réseaux sociaux dans leurs algorithmes, ils fonctionnent selon justement d’un côté la créativité, de l’autre côté l’attention qui sont deux faces d’une même monnaie qui travaillent ensemble parce que justement c’est la richesse de notre époque que de savoir plus on a des yeux sur un contenu sur une publicité, plus on peut charger cher aux annonceurs, et caetera. C’est la même logique que n’importe quelle stratégie publicitaire quand il y avait des billboard, on les chargeait au coût par mille, donc combien de milliers d’yeux on peut avoir sur une publicité va déterminer le prix qu’on va charger à l’annonceur. Le prix qu’on va charger aux clients plutôt, l’annonceur bref. Donc ce qu’on voit c’est que éventuellement le Far West qui était un réseau social qui était peu utilisé où où il n’y avait pas tant de gens que ça ou encore il y avait encore beaucoup de liberté, si vous imaginez justement un film de cowboys où y’a pas beaucoup beaucoup monde genre, on est encore en train genre de coloniser le territoire puis de voir genre où on va installer nos grosses maisons puis nos villages. Le Far West se peuple et la liberté qu’on ressent devient soudainement de plus en plus étouffante parce que plus il y a de monde, moins on a d’espace justement pour être créatif, pour être libre, pour vraiment genre s’investir dans cet espace-là.
Tatiana St-Louis [00:15:32]:
Donc il y aura de plus en plus de règles, il y a plus en plus de constructions, il y a de moins en moins de plaisir. C’est comme ça que après ça éventuellement, les algorithmes se raffermissent et deviennent de plus en plus difficiles à comprendre. Encore une fois si vous étiez là au début de Instagram, on pouvait faire énormément de vues avec justement une publication qui disait « voici genre mon lunch de ce midi ». Après ça, il y a eu une phase où c’était comme les fils super esthétiques et là genre c’était ça la game. Donc les règles commencent à devenir de plus en plus strictes pour être capable d’aller chercher cette attention parce que l’univers de ces réseaux sociaux là se peuple davantage et devient de plus en plus saturé. Donc qu’est-ce qui arrive genre éventuellement? La dynamique sur ces réseaux sociaux là change, on voit plus les réseaux sociaux comme des opportunités mais bien comme des obligations parce qu’on se dit « ah mais là tout le monde est là, il faut que je joue selon les règles, si je ne joue pas selon les règles, je serais pas capable de me faire voir, je vais rester au fond de la file » et donc ce qu’on fait c’est qu’on rentre dans les rangs et on veut continuer à créer le contenu selon les règles qui nous ont été imposées. Et ça, dans mon optique et dans ce que j’observe, c’est une façon à quelque part genre où on se fait coloniser mentalement, spirituellement, notre attention est soudainement prise d’assaut, prise en charge et notre créativité aussi parce que de ce côté-là après ça, on se dit « ah mais je n’ai pas le choix, il faut que je sois sur Instagram, il faut que je sois sur Facebook, il faut que je sois sur ci, il faut que je sois sur ça parce que si je ne suis pas dessus, ma business va souffrir, je ne serais pas capable genre d’avoir du trafic bla bla bla bla bla ». Donc les réseaux sociaux dans leur phase de séduction ont bien fait leur job de se rendre indispensables à nos yeux et ensuite de petit à petit augmenter les règles d’interaction dans lesquelles soudainement la liberté qu’on avait où on était un peu les maîtres de ce qu’on créait dans cet espace devient genre on renverse la dynamique de pouvoir et là, c’est les réseaux sociaux qui nous dictent comment on doit créer, de quelle façon on doit écrire, comment on doit s’exprimer, à quel moment il faut publier parce qu’on a l’impression qu’on est pris en otage par ça pour faire de l’argent, pour avoir des vues.
Tatiana St-Louis [00:17:51]:
Ceci dit, lorsque la pression – puis là moi j’ai écrit dans mes notes « l’oppression » – est trop grande, ce qui arrive aussi c’est que dans ces dynamiques de pouvoir, il y a dissidence, il y a révolte. Les gens qui sont des créateurs réalisent qu’ils sont exploités et à travers cette exploitation, ils se disent « il faut que je trouve une autre façon de capitaliser sur ma créativité parce que ce n’est pas vrai que je vais laisser Zuckerberg puis toutes ces grosses entreprises là, coloniser mon esprit ». Bon, ce n’est pas tout le monde. Il y en a qui préfèrent jouer la game, il y en a qui préfèrent dire comme « moi je vais être au top du peloton puis je vais essayer de jouer la game avec les meilleures règles du monde puis éventuellement, je vais être capable de les changer ». Mais pour beaucoup, ça va créer ce sentiment de révolte ou ce sentiment de genre « je n’ai plus ma place ici, je n’ai plus de plaisir ici, je me sens plus libre sur mes réseaux ». Et ça, c’est quelque chose que moi personnellement j’ai ressenti étant quelqu’un qui a investi beaucoup beaucoup de sa vie, de son temps, de son énergie dans la création de contenus organiques et je sais que ce n’est pas quelque chose dont je suis la seule à vivre. Il y a beaucoup de créateurs qui ont commencé à parler ouvertement genre des abus qu’il y a sur YouTube, de savoir à quel point genre les algorithmes ne sont vraiment pas derrière les créateurs pour les supporter, si par exemple, ils doivent prendre une pause, s’ils ont des problèmes de santé mentale ou ils ont besoin de repos parce que justement, plus on crée du contenu, plus on devient dépendant genre de cette visibilité-là et plus on est incapable après ça de se retirer des réseaux ou de prendre des pauses parce que l’algorithme va nous pénaliser.
Tatiana St-Louis [00:19:35]:
Et donc on rentre dans cette espèce de relation de pouvoir avec l’algorithme et ça ça crée énormément de pression sur soi qui va éventuellement créer des révoltes. Ce qui se passe en ce moment, et qu’on remarque de plus en plus – puis vous avez dû le remarquer surtout après la pandémie maintenant qu’on n’a plus besoin de rester devant nos écrans cinq jours sur sept – les gens vont tenter de sortir des réseaux où ils vont trouver des façons de les utiliser plus intelligemment, de créer davantage de limites autour de leur utilisation de ces réseaux-là. Donc, il y a de plus en plus de réflexions, vous allez le voir à travers les messages que vous voyez passer sûrement – surtout si vous êtes dans les environnements de l’entrepreneuriat web et des choses comme ça – autour de l’éthique marketing, autour de notre hygiène de consommation, autour de comment protéger notre attention, notre focus, notre créativité – si vous avez déjà lu des livres ou entendu parler de la notion de deep work, de la grande déconnexion, tu sais des choses comme ça, c’est des concepts qui sont très vivants en ce moment parce que justement on remarque de plus en plus, non seulement la nature exploitative des réseaux, mais aussi à quel point ça a un effet réel sur notre santé, ça a un effet réel sur notre expérience du monde et sur notre santé mentale notamment. Donc pour en revenir au contenu organique, tu sais, ça fait des années qu’on le répète puis c’est pas quelque chose de nouveau, une stratégie basée seulement sur un mode d’acquisition, que ce soit le contenu organique, que ce soit la publicité, que ce soit le networking, que ce soit les références bouche à oreille, quand qu’on base seulement une stratégie sur un canal d’acquisition, on fragilise la stratégie. C’est un peu la même notion que dans un portefeuille d’investissement financier. Si vous avez juste une source de revenus, si par exemple vous avez seulement votre travail, vous n’avez pas d’investissement, vous n’avez pas de fonds d’urgence ou des choses comme ça, puis que vous perdez votre travail ou que vous ne pouvez plus travailler pendant un certain temps, votre santé financière est en danger.
Tatiana St-Louis [00:21:35]:
Mais c’est la même chose dans des stratégies marketing, dans des stratégies de visibilité, c’est que si on se base uniquement sur une source d’acquisition et que cette source commence à se tarir, là on est dans la merde un petit peu parce que là on n’a pas développé les autres canaux d’acquisition qui nous permettraient genre de stabiliser les fluctuations. Donc le contenu en soi est une stratégie d’acquisition, mais pas que. C’est aussi une stratégie de conversion, c’est une stratégie de nurturing comme on dit, donc de maintenir des relations avec des gens qui ont déjà fait partie de notre environnement, et dans cette optique-là, le contenu a encore sa place, mais tu sais plus que jamais, on devrait pas nécessairement se baser sur la game des algorithmes, mais plutôt renforcer les intentions de cette stratégie puis de comprendre comment… De sophistiquer à quelque part notre stratégie marketing globale pour renforcer l’intention du message, sans quoi on va risquer de devenir viral parce qu’on rejoue tellement bien la game des réseaux sociaux qu’on va devenir viral avec un contenu qui ne va pas convertir, qui ne va pas nous positionner d’une façon intentionnelle. Puis là genre j’imagine que vous avez vu là en ce moment peut-être le contenu viral de la femme qui fait « Hawk Tuah ». Cette femme Hawk Tuah, elle a eu un succès monstre overnight pour quelque chose qu’elle dit ouvertement comme « je ne veux pas être connue pour ça, je ne veux pas nécessairement que la postérité me connaisse uniquement pour cette joke que j’ai fait sur une vidéo un jour alors que je sortais d’un bar ». Donc focuser sur la viralité avec notre contenu ou focuser sur la viralité même avec notre stratégie d’acquisition, ce n’est pas toujours une bonne solution en fait, c’est rarement la bonne solution si ce n’est pas fait d’une façon intentionnelle avec justement un objectif de diversification. Donc au lieu de chercher le hack pour avoir plus d’yeux sur notre contenu, on devrait focuser sur une plus grande conversion des yeux qu’on a déjà. Pis ça, ça a toujours été le cœur de mes stratégies au niveau du contenu organique, c’est de dire « oui, on va aller chercher des gens, mais il faut qu’on cherche les bonnes personnes parce qu’une fois qu’ils sont dans notre environnement, ce qu’on veut, c’est les maintenir le temps possible engagés afin que le temps et l’énergie qu’on a mis à acquérir ces personnes-là ou à les imbriquer dans notre écosystème de visibilité et de contenu de marketing après ça ça puisse perdurer dans le temps le plus longtemps possible ».
Tatiana St-Louis [00:24:39]:
Parce que justement on n’est pas des multinationales, on n’a pas des budgets illimités, on n’est pas Amazon avec genre des milliards de dollars, on n’est pas non plus une équipe de cinquante personnes attitrées à notre contenu, on a des limitations et ces limitations font qu’on doit être hyper éco-éthique avec nos efforts marketing. Donc continuer à utiliser le contenu, oui, moi je suis d’accord avec ça. Ceci dit, dans une optique, non pas nécessairement juste d’acquisition, mais comme on l’a dit, de conversion, de renforcement de la marque et de nurturing. Donc, on peut utiliser des stratégies de croissance, mais ça ne devrait jamais être avant nos stratégies de positionnement puis nos réflexions sur la stabilité et la sécurité qu’on crée avec la diversification de nos points d’acquisition. Ça semble peut-être un peu compliqué comment je vous en parle comme ça, c’est quand même assez abstrait, mais à quelque part, si vous pensez encore une fois à votre portefeuille financier, ce que vous voulez, c’est d’avoir le plus de influx de revenus pour que vous ne soyez pas toujours dépendants sur un seul parce si jamais celui-là il brise, après ce genre vous savez que vous avez d’autres places par où vous pouvez vous supporter s’il y a quelque chose d’autre, vous supporter pendant que vous trouvez d’autres façons genre de gérer. Donc pour moi, le contenu aujourd’hui devrait être en priorité utilisé pour networker, donc networker dans le sens maintenir des réseaux ou créer des réseaux puis ça, c’est ça a toujours été ça dans le fond l’optique des réseaux sociaux ou du contenu organique, c’est de s’assurer que justement on crée des connexions avec d’autres personnes. Et pas juste qu’on crée des émissions de messages qui après ça ne créent pas des connexions. Donc le contenu comme élément de networking, c’est un shift mental qu’il faut faire et qu’il faut toujours faire.
Tatiana St-Louis [00:26:46]:
Il fallait le faire en 2016, on doit le faire aujourd’hui, de savoir que le contenu n’est pas juste un billboard publicitaire, mais vraiment genre une opportunité de créer un lien et un lien qui va être maintenu au fur et à mesure qu’on développe nos stratégies de contenu. Deuxième focus d’utilisation du contenu, c’est pour renforcer les messages. Là, à ce moment-là, oui, on peut prendre comme métaphore les billboard sur l’autoroute parce que si on y pense, le billboard, si on le voit plusieurs fois, on est comme « OK, dans une sortie ou dans cinq sorties, il y a tel restaurant. Dans trois sorties, il y a tel restaurant. Dans une sortie, il y a tel restaurant. Ok, tu as manqué le restaurant? Là, c’est le prochain, il est dans dix sorties ». Puis comme ça, on renforce le message et on renforce le désir aussi chez les gens de savoir comme « le moment où je vais avoir faim, je vais savoir que ce restaurant-là est à telle place et je vais pouvoir m’y rendre de telle façon ».
Tatiana St-Louis [00:27:50]:
Donc le contenu est là pour créer ces renforcements, aussi ces rappels, mais aussi offrir des portes d’entrée à nos clients, pour dire comme « je suis présente de façon organique pour te rappeler, genre voici une porte d’entrée, voici une porte d’entrée, voici une porte d’entrée, une porte d’entrée pour telle chose, une porte d’entrée telle chose », pour s’assurer que la personne après ça soit capable de localiser les bons lieux. Moi dans mon optique, ça j’appelle ça « créer de la notoriété », c’est un des objectifs beaucoup plus fort selon moi que la visibilité, parce que la notoriété après ça, elle s’imprime à l’intérieur genre des messages qu’on reçoit et on se dit « Tatiana, c’est la personne qui fait ceci. Donc je sais qu’elle est située là… » et plus on répète, plus on est présent, plus on est dans la conscience des autres, de notre audience, plus ils sont capables de voir ces portes d’entrée là. Donc, un mot sur la pub maintenant parce que je pense que c’est important qu’on parle de la différence de où on en est maintenant aujourd’hui avec les stratégies de contenu versus les stratégies payantes et c’est intéressant parce que moi quand j’ai commencé ma business, j’ai jamais fait de pub, sauf parfois lorsque je faisais des masterclass, je mettais 400$ dans la pub pour quelque chose, genre tu sais juste pour avoir un petit boost, mais je n’ai jamais été une professionnelle de la publicité, même si je sais comment ça fonctionne, j’ai fait des campagnes de pub pour mes employeurs ou pour des clients que j’avais. Ceci dit dans ma stratégie, ça ne faisait pas partie de mon mix marketing jusqu’à tout récemment où, peut-être y’a même pas un an, 6 mois, j’ai commencé à expérimenter un peu plus sérieusement avec la pub et l’affaire qu’on doit comprendre avec la pub, c’est qu’on dit souvent que le contenu organique, c’est lent et c’est gratuit, mais c’est faux. Le contenu organique, on le paye dans notre temps, dans notre énergie. Et d’un autre côté, on se dit la pub, on la paye en argent, mais c’est plus rapide.
Tatiana St-Louis [00:30:00]:
Alors que quand on réfléchit aux stratégies d’acquisition organique et payant, les deux demandent de l’investissement et les deux prennent du temps, surtout parce qu’on est en train genre d’identifier quels sont les meilleurs chemins d’acquisition justement pour notre clientèle. Si on ne sait pas ce qu’on vend, si on ne sait pas à qui on le vend, si on ne sait pas par où on le vend, comment ils doivent rentrer, pourquoi ils doivent rentrer, ça ne sert absolument à rien de faire de la pub. C’est la même problématique que la viralité, dans le sens que si on devient viral pour quelque chose dont on n’est pas conscient ou qu’on n’est pas intentionnel, ça va probablement pas nécessairement nous aider dans notre brand, mais ça peut même nous nuire. Ok, même chose avec quand on augmente la visibilité sur quelque chose, il faut qu’on soit préparé aux conséquences positives et négatives que ça va amener. Mais dans le cas de la pub, ce qui va amener comme conséquence négative, c’est que probablement si c’est mal ciblé, on va mettre de l’argent dans quelque chose et on va éventuellement jeter de l’argent par les fenêtres. Donc souvent quand on se dit « est-ce que je dois faire de l’organique ou du payant? », ce n’est pas une question un ou l’autre, c’est plus une question de « est-ce que tu es prêt à perdre du temps ou est-ce que tu es prêt à perdre de l’argent? ». Puis les deux à quelque part reviennent au même parce que quand on perd du temps, on perd de l’argent aussi. C’est notre temps qu’on a investi là-dedans et qu’on retrouvera jamais.
Tatiana St-Louis [00:31:34]:
Donc, de mon expérience, je pense que c’est intelligent de faire un mix des deux. Si vous êtes capable de faire un mix des deux, tant mieux. Si vous êtes capable de baser l’un sur l’autre aussi, de dire j’ai commencé quelque chose d’organique pour voir comment ça prenait de façon organique pour ensuite mettre des revenus dessus. C’est souvent genre la meilleure option. Ce n’est pas tout le monde qui a le cash flow pour faire ça. Par contre, c’est quelque chose qui peut vraiment – encore une fois, on parlait genre de différentes formes d’acquisition, différents canaux d’acquisition – ça peut être une bonne option de le faire. Ceci dit, ce n’est pas plus noble de faire juste une stratégie de contenu organique, ce n’est pas plus evil de faire de la pub, les deux utilisent les mêmes plateformes extractives, exploitatives, l’argent va à la même place, soit on exploite notre attention ou nos portefeuilles, les deux travaillent dans le même écosystème. Ok, donc c’est vraiment quelque chose d’intentionnel qu’il faut faire ici, mais un mix marketing, un bon mix marketing va sûrement utiliser les deux.
Tatiana St-Louis [00:32:39]:
Si vous voulez en entendre un peu plus sur le mix entre contenu organique et contenu payant, j’avais enregistré un épisode de podcast sur l’Ambition au Féminin qui est l’épisode 136 avec Charles d’Avignon de l’agence Antilope avec qui j’ai travaillé aussi, donc je connais bien sa philosophie, son éthique et tout ça et le titre c’est « Intégrer publicité en ligne et contenu organique dans sa stratégie marketing ». Donc si vous êtes intéressé, c’est l’épisode 136 sur l’Ambition au Féminin. Donc ceci dit, en plus du contenu payant et organique, ce qu’on va voir aussi au niveau des comportements, c’est qu’il y a une recrudescence de stratégies marketing de plus en plus sophistiquées – et là genre je dis sophistiquées dans le sens que, encore une fois je vous parle de mon expérience de consultante et de professionnelle marketing et communication qui travaillait dans les entreprises – souvent, ce qu’on va faire, c’est qu’une stratégie bien montée va aller chercher différentes sources. Par exemple, on va utiliser les relations médias, on va utiliser la sollicitation directe, si c’est nécessaire. On va utiliser d’autres stratégies pour créer une stratégie bien balancée. En tant que solopreneur, en tant que consultant, souvent on va focuser sur une stratégie parce que c’est plus facile à gérer, parce qu’on est seul, on n’a pas beaucoup d’énergie et tout ça.
Tatiana St-Louis [00:34:07]:
Ce qui est normal aussi. Ceci dit, dans l’environnement dans lequel on évolue, on est en train de sophistiquer les stratégies marketing en tout et pour tout y compris chez les solopreneurs. Donc ce qui peut être intéressant, c’est justement d’aller voir est-ce qu’il y a des possibilités pour nous de faire des relations médias? Ça a l’air big genre des relations médias, mais ça peut être genre d’écrire une lettre d’opinion dans le journal de sa ville. Tu sais, ce n’est pas obligé d’être des affaires genre super intenses Forbes, 40 Under 40. Ça peut être des choses quand même assez directes, mais tu sais, il y a d’autres types de médias qui sont en contact avec notre audience qu’on oublie souvent parce que pour nous, être sur Instagram, être sur Facebook, c’est plus facile, entre guillemets, où on est plus habitué, mais il y a d’autres stratégies marketing qu’on peut intégrer à notre mix. La sollicitation directe, souvent on va vraiment snober l’idée du cold calling, mais la sollicitation directe reste un des plus anciens et des plus efficaces moyens d’aller chercher de la clientèle ou d’aller se faire connaître. Du porte à porte, ça vous dit quoi? Ce n’est pas pour rien, genre que beaucoup d’industries qui sont pérennes, comme par exemple genre l’immobilier. L’immobilier, ça fonctionne énormément avec du porte-à-porte, des billboard, des lettres qui sont envoyées genre randomly parce que justement tu sais c’est des stratégies qui fonctionnent.
Tatiana St-Louis [00:35:32]:
Si vous ça vous plaît pas d’un point de vue éthique ou peu importe, tu sais c’est quelque chose puis tu sais c’est bon à respecter, par contre tu sais il n’y a rien de amoral à utiliser ces tactiques-là dans son mix marketing. L’autre chose que je trouve vraiment utile, c’est le networking de contenu. Moi pour moi le blog, mon blog, mon podcast sont des façons pour moi de faire du networking de contenu qui est un terme que j’ai inventé. Je crois que c’est l’épisode 86 dans mon podcast qui parle de ça, mais vous allez sûrement pouvoir le trouver facilement sur Google si vous tapez networking de contenu et aime ta marque. Le networking de contenu, c’est d’utiliser le contenu, comme par exemple les opportunités de créer des entrevues avec des experts ou des choses comme ça, pour aller, non seulement toucher différentes audiences parce que nos invités vont probablement partager ce contenu à leurs audiences, mais aussi de créer de réelles relations avec d’autres experts dans des milieux connexes. C’est du networking, c’est juste qu’on le fait par le biais du contenu. Donc on fait d’une pierre deux coups en justement étant non seulement en train de solidifier notre réseau, mais aussi de créer du contenu pour notre audience, du contenu de nurturing, du contenu de conversion. Je vous ai donné, bon, je vous donne plein de ressources aujourd’hui, là il y avait l’épisode de podcast sur le networking de contenu, mais il y a aussi une masterclass gratuite que j’avais donnée – je ne sais plus, je ne sais si elle est gratuite bref – qui s’appelle Marketing de l’Enchantement – petit prix là genre c’est vraiment pas quelque chose de big – Marketing de l’Enchantement où je parle notamment de comment créer un mix marketing dans un environnement sophistiqué.
Tatiana St-Louis [00:37:17]:
Donc à trouver sur mon site web dans l’onglet « Ressources », si vous ne la trouvez pas, écrivez-moi en privé puis je vous enverrai le lien. Donc, ce que je veux vous faire comprendre, c’est que ce qui était simple, mettons en 2016, quand j’ai commencé ou même genre tu sais avant, devient de plus en plus complexe et c’est normal, c’est le propre d’un marché qui arrive à maturité, c’est le propre des outils aussi qui arrivent à maturité, par exemple genre Facebook d’il y a dix ans, ce n’est pas le Facebook d’aujourd’hui, maintenant il s’appelle Meta by the way. Donc c’est un cycle normal d’évolution et en tant qu’entrepreneur, en tant que personne qui évolue dans ces milieux-là, on doit s’adapter. Donc, quelques conseils pour justement s’adapter à cet environnement changeant. Pour moi, c’est vraiment clair qu’il faut bien comprendre que les tactiques marketing vont évoluer, c’est normal, mais que certains principes sont indémodables. C’est ces principes-là qu’il faut apprendre à maîtriser et non pas les spécificités d’une plateforme.
Tatiana St-Louis [00:38:28]:
Certains de ces principes-là, c’est notamment le storytelling. Il y avait une question un peu plus tôt dans le chat à propos du storytelling. Toujours aussi pertinent, le storytelling est une pratique millénaire. C’est une des plus vieilles pratiques de communication qui existent chez les humains. Donc le storytelling ne va jamais sortir de mode. C’est une façon de communiquer qu’on utilise autant sur le web que dans la vraie vie, qu’avec nos enfants, qu’à la télévision, c’est des choses qui sont indémodables. Donc le storytelling, ça, c’est un des skills qui ne va jamais se démoder et si on comprend comment faire ça, que ce soit sur Instagram, TikTok, whatever genre la plateforme, s’il y en a une qui ferme, il y en a une autre qui ouvre, ces principes-là vont perdurer. Ils vont perdurer même au-delà, je dirais que n’importe quel principe de copywriting qu’on connaît aujourd’hui.
Tatiana St-Louis [00:39:23]:
Parce que les principes de copywriting, encore une fois, il y en a qui sont à la mode, il y en a qui ne sont plus à la mode. Genre si vous regardez des publicités des années soixante, qui sont super bien copywritées selon les standards des années soixante, ça fonctionnerait probablement pas avec nous aujourd’hui. Donc, prenez genre des trucs de copywriting un peu dans le même angle, c’est comme ça fonctionne aujourd’hui, c’est bon à savoir aujourd’hui, mais est-ce que je comprends les principes qui sous-tendent ces principes-là parce qu’éventuellement, il va falloir qu’ils s’adaptent comme n’importe quoi. L’autre chose qui est un indémodable, c’est un messaging précis et engageant. Encore une fois, qu’est-ce que ça veut dire? Ça, c’est des choses qu’on doit développer justement avec une psychologie de notre audience, de notre clientèle, de vraiment être capable de se mettre à leur place pour comprendre quels mots j’utilise, quel levier je vais utiliser dans mes communications pour être capable d’être à la fois précise, mais aussi d’amener les gens à l’action, de les engager dans l’action? Ça, c’est un skill d’influence. On a l’impression que le messaging, c’est un skill de copywriting, mais c’est un skill d’influence. Copywriting c’est genre un métier d’influence anyway, mais ça c’est une autre question.
Tatiana St-Louis [00:40:33]:
Donc travailler sur le messaging, travailler sur la précision et l’engagement de ça, c’est quelque chose d’indémodable. Création d’offres irrésistibles, tu sais, ça a l’air évident, mais de savoir comment justement créer rapidement, fluidement des offres qui vont avoir une réelle valeur pour les gens qui nous entourent, être capable de saisir les opportunités : indémodable. Gestion de nos ressources énergétiques et financières, ça a l’air pas lié du tout genre au marketing, mais si vous avez écouté tout ce live puis que vous comprenez genre dans quelle direction on s’en va, c’est d’autant plus important de savoir où mettre les limites, parce qu’on va devoir faire des choix éclairés sur quelles sont mes capacités budgétaires, quelles sont mes capacités énergétiques d’attention, de créativité, parce que justement les plateformes ou les différentes tactiques qu’on va utiliser vont nous demander de ces ressources-là et si on n’est pas capable de les gérer, on va se brûler. On va se brûler, on va surdépenser en publicité, on va surinvestir des plateformes qui ne nous rapportent pas parce que justement, on a l’impression qu’il faut être dans ABC, parce qu’on a vu que pour tel créateur Instagram, c’est dadada, genre tu sais on ne va pas prendre les bonnes décisions et on ne va pas être capable de mettre les bonnes limites autour des stratégies ou du mix marketing qu’on va décider d’utiliser pour nous-mêmes. Et l’autre principe ou l’autre aptitude à développer, c’est l’agilité technologique. Donc sachant que si on connaît les bases du storytelling, on est capable de faire un messaging précis et engageant, on a des offres irrésistibles parce qu’on est capable de les créer puis de les recréer, on est capable de gérer nos ressources énergétiques et financières, mais après ça, le top de la pyramide, c’est notre agilité technologique, donc d’être capable d’apprendre rapidement une nouvelle plateforme, de comprendre comment elle fonctionne.
Tatiana St-Louis [00:42:35]:
Puis encore une fois, on a l’impression de penser que c’est des affaires super compliquées, mais c’est quand même assez simple. Quand on comprend la mécanique qui sous-tend le modèle d’affaires de la plateforme sur laquelle on est, c’est facile après ça de déterminer qu’est-ce qu’ils veulent genre en termes de contenu. Sauf que le problème, c’est quand les gens disent genre « je vais m’adapter à la plateforme » avant d’avoir établi toutes ces autres choses en amont. Donc rendre nos offres et notre expertise visible. La visibilité, ça reste essentiel, mais il faut s’assurer plus que jamais de ne pas manquer notre chance de faire bonne impression. Parce que jadis, quand on était dans le Far West, comme j’expliquais au début de cette vidéo, c’était facile de nous trouver, parce qu’il n’y avait pas beaucoup de monde, il n’y avait pas beaucoup de compétitions, il y avait moins de volume de compétitions. Mais là, maintenant qu’il y a énormément de volume, tu sais, ça va super vite, l’autoroute va super vite. Et donc, si on capte pas l’attention et on capte pas l’impression qu’on est capable de générer dès le départ et de laisser une empreinte positive, de laisser une trace positive à ceux qui nous voient, on va avoir de la difficulté, après ça, on va s’épuiser énormément à créer du contenu parce qu’on est dans un marché saturé et hyper compétitif.
Tatiana St-Louis [00:44:03]:
Donc, si jamais vous avez des questions, laissez-les ici, je pense qu’il y a quand même beaucoup de stock, vous allez peut-être vouloir le réécouter, prendre des notes. N’oubliez pas de vous inscrire à ma masterclass Vue, Reconnue, Rémunérée et Respectée. On va parler plus en détail des cinq atouts d’une stratégie de visibilité à toute épreuve. C’est gratuit, aimetamarque.com/vrrr et je vais rester encore un petit peu si vous avez des questions. Sinon, je vous souhaite vraiment bonne chance dans ce marché vraiment quand même assez, je dirais, j’ai pas envie de dire comme agressif mais c’est sûr qu’avec le volume là qu’on rencontre aujourd’hui, tu sais, beaucoup d’entre nous, on se sent un peu bousculés par les changements. Puis comme je vous disais aussi au début, moi en tant que professionnelle dans ce domaine-là, tu sais, je crois encore en la valeur du contenu organique. Par contre, c’est sûr qu’il faut réfléchir à de quelle façon on va l’utiliser stratégiquement dans nos stratégies multi plateformes, dans nos stratégies avec différentes portes d’acquisition.
Tatiana St-Louis [00:45:15]:
Alright. Ok, je pense qu’il y avait une question un peu plus haut. Je vais juste regarder : « quel rôle joue le storytelling dans la maximisation de l’efficacité du contenu organique? » Ok, je pense que j’ai parlé un peu de ça dans ce qu’on a discuté par rapport aux conditions, aux principes indémodables. Le storytelling justement joue à un niveau supra conscient auprès des gens. Souvent, ce qui se passe, c’est que notre cognition, elle est saturée justement par la surinformation. J’ai vu récemment qu’on avait entre 4 000 et 10 000 impressions de publicité par jour et donc notre cerveau doit faire le tri là-dedans. Le storytelling nous permet d’adresser une partie qui est peut-être moins comme impliquée cognitivement dans le tri de l’information et beaucoup plus émotionnellement, à savoir tu sais est-ce que je vibre avec cette histoire, est-ce que ça me rappelle à moi.
Tatiana St-Louis [00:46:18]:
Donc, il y a quelque chose de plus relaxant dans l’idée de consommer du contenu storytellé. Ceci dit, il faut que ça ait un sens, il faut que ça ait une intention, il faut que ce soit utile. Donc il y a comme une balance à faire de ce côté-là. Ok, autre question : « est-ce que tu aurais un contenu livre, blog sur l’influence pour développer le skill influence? » J’ai l’impression que toute mon œuvre est sur l’influence parce que tout ce que je fais – moi je suis beaucoup moins intéressée par la visibilité que par la notoriété, parce que selon moi la notoriété, c’est dont tu parles en termes d’influence, il me semble, du moins c’est comme ça que moi je le comprends, la notoriété, c’est cette influence qu’on a parce qu’on sait qu’une fois qu’on s’est établi comme autorité de marque dans un domaine, dans une expertise, ensuite c’est beaucoup plus facile d’amener les gens à l’action, d’être top of mind, d’être la personne ressource dans un certain domaine. Donc, est-ce que j’ai un contenu? Non. J’ai pas mal genre toute mon œuvre. Tous mes programmes sont axés autour de cette idée que, à la place d’aller chercher le volume, on veut aller chercher la précision pour que les actions qu’on va poser vont générer un maximum de retours.
Tatiana St-Louis [00:47:41]:
Donc, minimum d’efforts pour un maximum de retour pour moi c’est comme ça que je fonctionne parce que j’ai jamais voulu fonctionner dans le volume, je trouve ça trop épuisant et donc c’est pour ça que je le focus de cette façon-là. Oui, c’est ça « et la capacité de trouver les bons mots ». Oui, la capacité de trouver les bons mots, ça aussi, c’est quelque chose qu’on travaille dans mes programmes, surtout on travaille au niveau des messages de marque, on travaille au niveau du positionnement, on travaille au niveau de savoir, qu’est-ce qui fait que notre offre est irrésistible, comment est-ce qu’on fait pour justement être le plus proche possible de l’intention qu’on a et de la vision qu’on a pour pas diluer le message en plein de petits morceaux qui sont plus ou moins impactants, plus ou moins génériques, plus ou moins fades et qui ne vont pas avoir l’effet qu’on désire. Donc, c’est des choses qu’on travaille quand on travaille sur le positionnement, donc, dans mes programmes comme Positionnement Authentique, dans Terre Fertile qui inclut maintenant MoneyBrand. Tout ça, c’est des choses là où on va chercher justement ce skill de communication, ce skill genre de créer le point de contact avec nos clients à travers le contenu. « Comment les algorithmes et les changements de plateforme influencent-ils la portée et l’engagement du contenu organique? » Bon, le comment, je suis pas exactement sûre comment répondre à cette question-là, ceci dit genre je te donne des exemples : tu sais en ce moment sur Instagram, tu sais Instagram peut se réveiller un matin, Meta peut se réveiller un matin sur Instagram et dire comme « on a envie d’augmenter notre capacité, on a envie d’augmenter notre base de données en termes de comportement visuel ». Et là, ils vont dire « on va récompenser les créateurs qui font du contenu vidéo ou du contenu visuel ».
Tatiana St-Louis [00:49:51]:
Et donc là, ils vont sortir les carrousels, ils vont sortir les reels, ils vont sortir ces affaires-là pour pouvoir aller chercher ces datas-là qui après ça, qu’est-ce qu’ils font avec? Ils les vendent aux annonceurs ou ils les intègrent dans leurs algorithmes publicitaires. Donc, pour eux, les algorithmes ne sont pas là pour nous servir, nous les créateurs, ils sont là pour servir leur modèle d’affaires. Puis nous, en tant que créateurs, si on veut surfer sur ces algorithmes-là, il faut comprendre qu’est-ce qu’ils recherchent exactement et qu’est-ce qu’ils priorisent à ce moment-là dans le temps selon leur stratégie d’affaires. Ok, donc on est en train de travailler sur la stratégie d’affaires de quelqu’un d’autre en espérant de nous être capable de surfer sur cette vague-là. Donc comment est-ce qu’ils influencent la portée et l’engagement du contenu? C’est qu’ils l’influencent un peu arbitrairement jusqu’à un certain point ou du moins selon leurs propres avantages. Donc, ces algorithmes-là peuvent changer constamment, rapidement, sans crier gare. Et c’est ce que la plupart des créateurs se plaignent parce qu’ils disent « du jour au lendemain ma portée elle a diminué énormément. Du jour au lendemain, si je parle de tel sujet, l’algorithme me pénalise ». Et ce n’est pas nécessairement parce que le contenu n’est pas bon, c’est simplement parce que le contenu n’est pas en accordance avec les objectifs politiques, économiques, stratégiques de la plateforme sur laquelle on est.
Tatiana St-Louis [00:51:38]:
Ok, puis ça il faut juste le comprendre, on ne peut rien vraiment faire contre ça parce que quand on est sur les réseaux sociaux, on emprunte ces technologies-là et on espère genre en récolter des miettes qui vont nous servir à nous. Moi avec 2 000 abonnés, je suis capable de faire beaucoup, tu sais, de vivre très bien. Tu sais, j’ai pas nécessairement besoin d’avoir un million d’abonnés. Pour moi, genre surfer les vagues, surfer les trends, ce n’est pas nécessairement mon objectif parce que moi mon objectif, c’est de faire une business, c’est d’impacter les gens, j’ai un certain modèle d’affaires puis mon modèle d’affaires fonctionne selon une certaine façon. C’est ça aussi de réfléchir comme « si j’emprunte ces plates bandes qui fonctionnent selon un modèle d’affaires spécifique, quel est mon modèle d’affaires qui peut utiliser cette façon de fonctionner pour ensuite que moi j’en tire avantage? » Ne pas jouer la game de leur modèle d’affaires, mais plutôt jouer la game de nos modèles d’affaires puis de voir tu sais, on est un peu dans cette espèce de lutte d’intention ou de lutte concurrentielle sur quel sera l’avantage de chacun. Ceci dit, il faut savoir que les plateformes ne peuvent pas exister si elles n’ont pas de créateurs. Donc, on a un certain pouvoir aussi, mais encore une fois, il faut savoir comment est-ce qu’on investit ces plateformes et quelle place ils ont dans notre écosystème entrepreneurial, notre écosystème business.
Tatiana St-Louis [00:54:57]:
Est-ce que ça répond aux questions? Est-ce que ça fait du sens ce que je viens de dire? Merci pour les questions, c’est quand même, c’est vraiment des bonnes questions. Good. Alright. N’oubliez pas, inscrivez-vous à la masterclass. On va parler de plein de choses vraiment intéressantes et ouais, c’est un sujet qui me fascine en ce moment parce que justement tu es on est dans un shift, il y a une grande réflexion, il y a un grand burn-out collectif, je pense, qui est associé à notre utilisation des technologies, mais ça, c’est pour un autre sujet. Et je pense qu’il faut réfléchir à comment les utiliser de façon responsable, de façon stratégique, surtout parce qu’en tant que créateur, tu sais notre énergie créatrice, c’est une énergie extrêmement puissante et il faut savoir l’investir aux bons endroits, de la bonne façon et protéger aussi ces ressources là. Alright tout le monde, merci d’avoir été là puis on se parle bientôt. Ciao.
Tatiana St-Louis [00:54:28]:
Hey, tu es encore là? Ça veut dire que l’épisode t’a plu, c’est vraiment cool ça! Est-ce que je peux te demander quelque chose maintenant? Aide d’autres femmes comme toi à découvrir le podcast en déposant des étoiles d’appréciation pour l’Ambition au Féminin. Sur Apple Podcasts, c’est facile : défile tout en bas de la page de l’émission où tu vois les avis et tape sur le cinq étoiles pour faire exploser mon cœur de joie. Sur Spotify, c’est encore plus simple : navigue sur la page du balado et tape l’icône en étoile en bas de la description. Merci d’avance, je t’apprécie beaucoup.