Dans l’épisode d’aujourd’hui je partage les coulisses de mon dernier lancement de MoneyBrand, allant du contexte qui m’a amené à repositionner mon offre de service jusqu’aux stratégies que j’ai mis en place pour assurer la réussites de ce lancement.
Je partage notamment avec toi des décisions courageuses que j’ai du mettre en oeuvre dans les mois qui ont précédé mon lancement, les éléments qui, selon moi, ont assuré les résultats que j’ai obtenu et qu’est-ce que ça veut dire pour mon entreprise d’avoir atteint ce jalon.
Je te parle des dépenses que j’ai encouru pour y arriver et les surprises qui sont survenues en cours de route.
Je tiens à spécifier que 100k pour un lancement est un chiffre arbitraire pour baliser notre réussite, tout comme le fait de faire un certain chiffre d’affaires annuel. C’est une façon de suivre nos objectifs, oui, mais je veux spécifier que la réussite d’un lancement va bien au-delà des résultats monétaires, surtout s’il s’agit d’une validation d’offre ou de repositionnement.
Écoute l’épisode pour entendre mon approche nuancée à cet événement dans la vie de mon entreprise.
Mentionné dans cet épisode :
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- Ep. 52 Pour ou contre divulguer son chiffre d’affaires publiquement?
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Transcription de l’épisode 91
Ep. 91 Dans les coulisses d’un lancement a 100k.mp3 – powered by Happy Scribe
Dans l’épisode d’aujourd’hui, je partage les coulisses de mon dernier lancement de Money Brand, allant du contexte qui m’a amenée à repositionner mon offre de services, jusqu’aux stratégies que j’ai mises en place pour assurer la réussite de ce lancement.
Vous écoutez l’ambition au féminin, épisode 91. Mon nom est Tatiana St-Louis et j’anime l’ambition au féminin, un podcast pour toutes les femmes pleines de vision, de talent et de « drive » qui désirent redéfinir le succès selon leurs termes et leurs conditions. Chaque semaine, j’explore seule ou en présence d’invitées, les thèmes entourant la réussite professionnelle et personnelle: mindset, productivité, leadership, branding personnel. C’est le rendez-vous pour réfléchir à la façon dont tu veux vivre ton plein potentiel et laisser ton empreinte dans le monde.
Salut les ambitieuses, comment vous allez aujourd’hui? Comment s’est passée la rentrée des classes pour tout le monde? C’est en plein septembre et je pense que vous êtes plusieures, moi je ne suis pas encore rendue là dans ma vie, mais j’ai hâte. Je pense qu’on est toujours un peu fébriles avec cette période de l’année qui est aussi presque le début du 4e trimestre. Donc on boucle des boucles, ou du moins, on donne le dernier gros « boost » de l’année. J’ai toujours l’impression que les derniers mois, c’est comme bon, on veut accomplir un peu les grands projets qu’on n’a pas eu le temps de mettre en branle jusqu’à maintenant. Et puis on veut comme finir l’année avec un boom. Il y a le temps des fêtes. Les gens commencent déjà à se préparer pour le Black Friday. Je vois comme plein d’annonces pour les boutiques en ligne de faire ça, etc. Et bon, bien moi, je suis en pleine embauche. Je pense que vous le savez, puis c’est un gros « move » pour Aime Ta Marque. Et et je dirais que c’est un des grands projets que j’avais entamés psychologiquement dans l’année. Je m’étais donné des objectifs qui étaient de réduire mes heures de travail. Et puis pour ça, je savais qu’il allait falloir que j’embauche le plus rapidement possible pour vraiment me délester d’une grosse partie de la charge administrative surtout, qui est autour de ma business, plus au niveau des opérations, pour que je puisse plus focusser, naturellement, sur ma zone de génie qui est la création de contenu, qui est de coacher des clients, de créer des programmes, etc. Et je vous avoue que c’est un peu un « roller coaster » émotionnel, parce que quand on est un solopreneur qui soudainement élargit sa business, ça vient avec son lot de défis. Et puis j’ai réalisé aussi que j’avais une espèce de peur de tout ce qui était procédural autour de ce type de protocole, de l’embauche, des charges patronales, de tout le budget autour de ça, des contrats de travail. Puis, je suis contente d’avoir pris pas mal l’année pour travailler sur ce projet-là. Mais bon, ce n’est pas l’objectif de notre épisode d’aujourd’hui.
Aujourd’hui, ce que je voulais discuter avec vous, c’est justement le dernier gros événement qui a eu dans l’histoire de mon entreprise. Et c’est rare que je vais plonger aussi spécifiquement dans des stratégies et dans mes revenus, justement, parce que bon, c’est juste, ce n’est pas la voie dans laquelle le podcast avance. Mais je pense que c’était intéressant pour plusieurs d’avoir peut-être un « behind the scenes » de ce qui s’est passé dans mon dernier lancement, le lancement de Money Brand, ce qui a amené ce lancement-là, cette refonte, un peu, de mon offre et aussi comment j’ai atteint, un peu par surprise, je ne vais pas vous mentir, le 100 000, un petit peu au-delà du 100 000 de revenus avec ce lancement-là. Et c’est sûr que quand on arrive à des « milestones » comme un lancement à 100 000… Puis ça, c’est tout à fait arbitraire, je veux dire, il y a des lancements très réussis qui n’atteignent pas nécessairement ce chiffre. Puis bon, c’est un chiffre arbitraire comme de dire qu’on a fait 100 000 dans son année, c’est totalement arbitraire. Mais dans la business en ligne, dans le monde de l’entrepreneuriat, ça reste quand même un accomplissement, un « milestone ». Et je me suis dit que j’allais vous partager un petit peu comment ça s’était passé, le type de stratégies que j’avais mis en place, puis qu’est-ce que ça veut dire aussi pour le futur de mon entreprise.
Alors, on va commencer ça par un peu remettre en contexte qu’est-ce qui s’est passé exactement au niveau de l’offre de services d’Aime Ta Marque et pourquoi je me suis sentie poussée à créer Money Brand, qui est désormais le programme par lequel on travaille avec moi, qui est désormais le programme qui ramène ensemble presque toutes les offres que j’avais par le passé, les différents programmes, les différents types de coaching. Et tout ça a commencé quand j’ai fait mon bilan de 2021. Je ne sais pas si j’en ai parlé beaucoup, je pense que j’ai glissé des mots ici et là, mais mon bilan de 2020 plutôt là, en début 2021. Tu sais, comme tout le monde, bon, on a traversé la pandémie, on n’a pas été dans les plus touchés au niveau santé ou au niveau financier, parce que mon mari a un bon emploi qui lui a permis de rester travailler à la maison. Et moi, de mon côté, j’étais dans une autre année sabbatique avec Aime Ta Marque. Je venais de sortir de mon congé de maternité donc j’étais dans une année sabbatique non payée de mon emploi à Concordia, dans une université ici à Montréal, et ça s’était passé très bien. Ça a été une très, très bonne année au niveau financier pour Aime Ta Marque. J’ai justement dépassé le 100 000, qui était l’objectif que je m’étais donné pour ma première année à temps plein avec Aime Ta Marque. Et quand je me suis… Entre-temps, il s’est passé plein de choses dans notre vie personnelle, dans le sens qu’on ne savait pas si on allait vendre notre propriété d’investissement, on ne savait pas ce qui allait se passer au niveau des marchés financiers, au niveau des marchés boursiers. Il y avait la peur qui venait avec tout ça aussi. Donc nous, ce qu’on a fait, c’est qu’on a déménagé, on a acheté un nouveau condo. Pour mes amis français, je sais que… C’est un appartement, un condominium. C’est ça qu’on appelle ici à Montréal. Donc, on se cherchait une nouvelle place parce que sachant qu’on allait travailler de la maison tous les deux avec notre bébé, ça devenait un peu petit l’endroit où on était. Mais ça a été une période très, très intense, très émotionnellement difficile de chercher un logement, de chercher un nouvel appartement, de ne pas savoir si on allait vendre, de ne pas savoir si on allait acheter, si on allait trouver. Les prix étaient exorbitants. Bref, tout ça en ayant l’incertitude de ce qui allait se passer, naturellement. Donc, la fin de l’année 2020 a été marquée par ces grosses décisions-là au niveau personnel et aussi un déménagement. On a déménagé, je pense, le 16 décembre, donc juste avant Noël. Et pour tous ceux qui ont… Tu sais, on déménageait dans un appartement de 1930, alors que je venais d’un appartement qui venait juste d’être construit. Bref, il y avait beaucoup d’adaptation. Ce qui m’amène à mon bilan, justement, que j’ai fait en 2020 et que j’ai fait d’un point de vue très, j’étais très fière de tout ce que j’avais accompli, mais j’étais fatiguée. J’étais fatiguée et j’étais aussi dans une période de flou. Je me disais, est-ce que je peux vivre une autre année comme ça? Sachant que ça m’avait demandé autant d’efforts en arriver à ces résultats-là, c’est sûr que c’était spécial à cause de la Covid, mais… Est-ce que c’est viable sur le long terme que je garde cette vision-là? Puis, j’avais déjà planifié de faire un lancement en janvier, le lancement de Positionnement Authentique, la deuxième cohorte, en live, et donc j’étais toute dans la préparation. Je n’ai pas vraiment eu de « down time » pour me reposer pendant les vacances des fêtes. Parce que bon, on aménageait, on était dans un nouvel espace. Il fallait se réadapter à cet environnement. C’était l’hiver et je préparais un lancement. Mais ça, c’est moi. Jamais trop de projets en même temps, on dirait. J’ai comme une espèce d’attraction pour me donner ce genre de challenge là. Et j’ai commencé un coaching avec Marie-Ève Michaud. Puis dans ce coaching-là, le but c’était vraiment genre, je veux me sentir que je sais c’est quoi mes prochaines étapes, parce que je me sentais dans un moment de flou. Je me sentais dans un moment que je ne sais pas exactement ce que je veux, je ne sais pas exactement dans quelle direction je m’en vais. Et j’avais le « feeling » aussi qu’il y avait eu un bel engouement pour ce que Aime ta Marque faisait. Il y avait eu un bel engouement pour mon programme Positionnement Authentique, des super beaux résultats, des clients qui revenaient, qui continuaient à vouloir travailler avec moi. Et je voyais, dans le fond, cet engouement. Mais je n’étais pas capable spécifiquement de les servir parce que j’étais à mon maximum de ce que je pouvais prendre comme clients. C’est-à-dire qu’il y avait là, j’étais rendue avec une liste d’attente de presque six mois pour travailler avec moi en individuel et il fallait que je repose sur des lancements de Positionnement Authentique, qui demandent quand même beaucoup énergiquement, pour rouvrir les portes, dans le fond, pour travailler avec moi. Et puis, je réalisais avec ça que ce n’était pas un modèle d’affaires qui pouvait croître et je trouvais ça dommage parce que je voyais mes clients idéaux, justement, me dire: « Je veux travailler avec toi, comment je fais pour travailler avec toi? », et je ne pouvais pas les accepter à ce moment-là parce que je n’avais juste pas la capacité, je n’avais juste pas la disponibilité. Je n’avais pas le temps. Il fallait que je respecte aussi mon niveau d’énergie à travers tout ça. Et c’est là que je me suis dit il faut que je repense mon positionnement, il faut que je repense mon offre de services. Et c’est là que je me suis dit c’est tellement drôle, parce que je suis exactement au point, je ressens exactement les mêmes émotions, je ressens exactement le même sentiment de voyager dans le noir, un petit peu, que mes clients qui viennent vers moi en général, ressentent. Tu sais, de sentir que je dois changer ou bouger les façons dont certaines choses sont faites parce que j’ai évolué. Et c’est là que je me suis dit bien, j’ai identifié les symptômes. Maintenant, la bonne nouvelle, c’est que je connais le remède. Je vais passer moi-même à travers mon programme Positionnement Authentique. Je vais faire mes exercices. Je vais retravailler mon client idéal. Je vais retravailler mes parcours client, je vais retravailler mon offre de services. Et je me suis embarquée, dans le fond, dans cette recherche personnelle aussi et professionnelle de comment j’allais changer, ou du moins, pas changer du tout au tout, parce que je voyais toutes les choses qui fonctionnaient, mais affiner mon positionnement. Puis c’est au mois de mars à peu près que j’ai pris la décision assez courageuse de… Premièrement, j’ai investi dans un programme de coaching avec une coach américaine, un programme très dispendieux, environ, c’est 20 000 dollars. Je paie en versements, donc c’est plutôt comme 24 000 dollars US, ce qui représente environ 30 000 dollars canadiens. Ça a été un gros « step », parce que dans le fond, j’avais identifié qu’elle répondait, qu’elle nous aidait à créer le modèle d’affaires que j’avais en tête, que j’avais identifié comme étant ce que je voulais créer pour la suite d’Aime Ta Marque. Et ça, ça a été la première décision courageuse de dire voici le nouveau modèle que je vais créer, je vais investir le tiers de ce que j’ai fait l’année passée là-dedans. J’avais eu la chance quand même d’avoir fait un lancement quand même assez intéressant en janvier, avec Positionnement Authentique. Donc, j’avais des fonds qui allaient me permettre de vivre jusqu’à environ la mi-année si j’étais quand même assez conservatrice avec mes chiffres, parce que j’avais déjà fait environ la moitié de mon revenu annuel de l’année précédente, donc je savais que j’avais au moins jusqu’au mois de fin juin, à peu près, où je n’avais pas tant besoin de générer beaucoup, beaucoup de revenus ou de faire un lancement particulier pour maintenir la business en vie, pour subvenir à mes besoins.
Donc, la deuxième décision courageuse, ça a été ça. Ça a été de dire: « À partir du mois de mars, à partir de la fin mars, je me donne un trimestre complet, donc trois mois, dans lequel mon focus principal va être la refonte de mon offre de services, la refonte de ce programme-là pour bouger mon modèle d’affaires vers quelque chose qui est beaucoup plus aligné au « lifestyle » que je veux créer, qui est beaucoup plus aligné avec les résultats aussi que je veux créer auprès de mes clients. » Parce qu’avec le temps, ce que je voyais aussi, c’était, les clients qui réussissaient, je voyais le « pattern ». Je voyais le « pattern » qu’ils avaient travaillé d’abord sur tels ou tels aspects. Puis après ça, on continuait. Moi, j’avais un « membership » pour mes clients uniquement qui s’appelait La Fabrique, dans lequel on continue à créer du contenu. Il y avait des gens qui obtenaient des coachings de suivis avec moi, puis ils ont continué à travailler de ce côté-là. Donc, au fur et à mesure que j’expérimentais avec mes différentes offres, je voyais comment elles s’imbriquaient entre elles et comment chacune répondait au grand besoin de mes clients qui eux aussi évoluaient, eux aussi s’affinaient dans la façon que j’avais de les attirer. Donc, ce que je me suis dit, c’est que la transformation que je veux offrir est beaucoup plus, comment dire? Elle est beaucoup plus complète, holistique que ce que je suis en train d’offrir à force d’offrir des programmes, faire des lancements, même mon contenu… Et là, je me suis dit bon, maintenant, on va redéfinir la transformation de mon client et voir comment tout ce que j’ai créé jusqu’à maintenant appuie cette grande transformation-là. Donc, ça a été un gros travail de cohérence et ça a été super intéressant pour moi de voir comment chaque pièce avait son rôle à jouer, puis que des fois, il manquait juste un peu de colle ou il manquait des petits éléments qui allaient pouvoir créer cette espèce de méga cursus, ce grand oeuvre qui est Money Brand et dans lequel c’est vraiment ce que je dis, c’est toute mon expertise qui est mis là dedans. Et ce n’est pas juste Positionnement Authentique on va faire ça, La Fabrique on va faire ça, les coachings, on va faire ça. Il y a des formations qui vivent par elles-mêmes, on va faire ça. Non, là, vraiment, c’était une façon d’offrir la transformation totale dans un nouveau type de modèle qui est, dans ce cas-ci, c’est le coaching de groupe. Le coaching de groupe, accompagné de critiques de travaux, accompagné de contenu quand même assez avancé aussi pour suivre le continuum de mon client qui « range » d’entrepreneurs qui sont en repositionnement ou qui sont vraiment à un moment où ils doivent déterminer quel est leur message de marque et vraiment commencer à bâtir leur écosystème, jusqu’à des entrepreneurs à succès qui veulent avoir plus de résonance, qui veulent avoir un meilleur écosystème de notoriété et qui veulent aller chercher encore plus de reconnaissance de leur expertise auprès d’une communauté et devenir des leaders d’opinion. Donc, il fallait que je crée un programme qui allait pouvoir parler à ces gens sur le spectre là, et en travaillant sur ce programme-là, ça a été une grosse prise de conscience sur la véritable valeur du travail qu’on a toujours fait avec Aime Ta Marque.
Donc, ce trois mois-là, c’était vraiment un travail de réflexion intense, de travail. J’avais plein de gribouillis, je travaillais très manuellement. Moi, j’utilise Miro, qui est une application plus visuelle pour dessiner. Moi, je dessinais avec mon iPad pour voir comment les choses étaient en relation les unes avec les autres, comment créer un cursus qui se suivait. Et ça allait être quoi la bonne durée, le bon prix, les bons supports, les bons échanges. Et ce que ça voulait dire aussi, pendant cette période de trois mois là, c’est que j’ai dû fermer les portes à travailler avec moi. Donc j’avais quelques clients. J’avais, je pense, deux ou trois clients en coaching individuel et c’est tout. C’est tout ce que j’avais à ce moment-là et je ne prenais personne d’autre à partir de ce moment-là. C’étaient mes dernières places en coaching individuel que j’offrais « ever », bien on dit ne jamais dire jamais, mais pour Aime Ta Marque. Et puis, c’était une décision quand même assez difficile parce que souvent, c’est la chose que les gens m’approchaient pour faire. C’était l’offre qui me générait le plus d’argent. C’était l’offre qui était la plus hautement « pricée » aussi, donc des clients extrêmement qualifiés avec qui on travaillait en profondeur. Et de fermer les portes pour ça, c’était un gros changement de « mindset » de ma part aussi, de dire OK, je fais confiance dans ce nouveau modèle d’affaires que je suis en train de mettre en place. Je fais confiance que la transformation est possible sous une autre façon. Et surtout, je fais confiance à la nouvelle version de Aime ta Marque que je suis en train de créer. Donc, il fallait vraiment que je croie dans ma vision à ce moment-là. Parce que plus le temps avançait, naturellement, le podcast continuait, les frais d’opération continuaient quand même dans la business, et je voyais naturellement les fonds descendre au fur et à mesure pendant que je travaillais là-dessus puis que j’essayais de planifier le lancement de Money Brand. Alors, passer trois mois à travailler sur l’offre et le message, ça a été autant la page de vente, le webinaire que je préparais, etc. Donc ça, c’est pas mal le contexte d’où j’en étais quand je me suis mis à retravailler ce positionnement-là.
Maintenant, je vais vous parler un peu des stratégies qui ont été mises en place pour le lancement. Parce que là, je m’étais donné une date et je voulais lancer techniquement à la fin juin. Les choses étant ce qu’elles sont, je n’étais pas prête, en fait, surtout parce qu’en fait, le contenu était prêt, ou presque, mais j’ai eu des problèmes avec l’intégration de ma page de vente. Ça a pris beaucoup de temps. Elle était sur Aime Ta Marque, on a dû la changer de domaine. Bref, il y a eu plein de problèmes techniques avec l’intégration de la page de vente, qui a pris beaucoup, beaucoup plus de temps que ce qui était prévu. Et aussi, c’était l’été. Donc on était au mois de juin et les designers n’étaient pas disponibles. Je n’avais pas suffisamment pris d’avance sur le design pour faire… Bon, j’avais un PowerPoint à faire puis sérieusement, j’haïs ça faire des PowerPoint, ça fait que je ne voulais pas le faire moi-même. Puis les designers n’étaient pas disponibles pour le faire à ce moment-là. Puis ça a pris, encore une fois, plus de temps que prévu de faire toute l’intégration du design pour la présentation que je voulais préparer. Mais ce n’était pas grave parce qu’entre temps, ça adonnait que j’étais aussi co-organisatrice du Festival web de création de contenu organisé par Alexandra Martel et l’équipe. Et ce festival-là avait lieu au début juillet. Et là, la grosse question stratégique pour moi, c’était quand est-ce que je fais la présentation de Money Brand, sachant que je vais être en compétition si je le fais. Moi, je pensais faire fin juin, début juillet, sachant que j’allais être en compétition avec toutes les publicités d’Alexandra, avec le « cloud » d’Alexandra qui allait faire la promotion. Puis tu sais, en tant qu’organisatrice, j’allais en faire la promotion aussi. Donc la décision que j’ai prise, ça a été de repousser le « launch » de Money Brand, le lancement de Money Brand un mois plus tard que ce qui était prévu. Et juste après les vacances ici qu’on a, le congé férié le 24 juin, le congé férié le 1er juillet ici, qui est la fête du Canada, faire passer le FWCC et ensuite faire le lancement de Money Brand. Et sérieusement, en point de vue stratégique, point de vue visibilité, c’était la meilleure décision que j’aurais pu prendre, parce que focusser ou positionner un lancement après un événement de visibilité comme le FWCC, a fait que pendant toute cette semaine-là, même si c’était beaucoup de travail et beaucoup d’énergie que je mettais dans cette semaine-là, ça a permis de mettre les yeux sur qui j’étais, sur mon offre. Les gens ont appris à me découvrir s’ils ne me connaissaient pas encore et ça leur a donné le temps, après ça, d’aller découvrir ce qu’était Money Brand. Donc, d’un point de vue stratégique, au niveau de la stratégie de communication, ça a juste tombé parfaitement. Juste après un gros « boost » de visibilité qui avait été fait dans un événement qui est un peu comme un « joint venture », qu’on dit en français, même si ce n’était pas le but du FWCC. Ce n’était pas de vendre mon programme, on n’en parlait jamais. De toute façon, c’était un festival où il n’y avait pas de « pitch » de vente, justement, mais ça a mis les regards sur qui j’étais, sur mon entreprise. Et, par la bande, après ça, les gens se sont intéressés au programme. Ça fait que, tu sais, d’un point de vue timing, finalement, c’était juste parfait.
L’autre chose que j’ai fait au point de vue stratégique et que je vous encourage à faire si vous soit faites un repositionnement ou lancez un nouveau programme, c’est que dès que vous êtes en train de commencer à y travailler, sur votre nouvelle offre, c’est de réchauffer votre audience, qu’il y a un changement qui s’en vient. Puis moi, je réchauffais mon audience en leur disant OK, c’est les dernières places en coaching individuel, OK, j’ai fait un gros investissement dans ma business, OK je suis en train de travailler sur quelque chose, vous allez voir, ça s’en vient bientôt! Ça, c’était à travers Linkedin, c’était à travers Instagram, c’était à travers mon infolettre. Sans mettre beaucoup de pression, parce qu’encore là, je n’avais pas tous les détails, parce que j’étais en train de les créer. Sans mettre beaucoup de pression, je donnais, dans le fond, des indices sur ce que j’étais en train de faire et les gens pouvaient tranquillement se préparer au fait qu’il y allait avoir un changement au niveau de l’offre. Donc c’était intéressant de ce côté-là. Puis après ça, j’ai eu des retours qui me disaient: « Ah, tu nous as tellement parlé de ça, je ne savais même pas c’était quoi le nom encore, mais que je voulais en faire partie. » Donc il y avait eu un engouement parce qu’ils savaient, ils sentaient l’excitation de ma part. Ils sentaient que j’étais en train de travailler sur quelque chose de quand même assez important, quand même assez robuste. Et ça, je pense que ça a été la bonne façon d’approcher ce type de changement de positionnement là, et c’est la façon que j’encouragerais, encore une fois, si on fait un gros changement de positionnement. Il y a deux méthodes. Il y a le « short and sweet », on enlève le « plaster » rapidement, on y va, OK, à partir d’aujourd’hui, voici ce qui se passe. Ou bien on introduit tranquillement les nouvelles thématiques, on introduit tranquillement les nouvelles façons de faire.
Alors, cette préparation de mon audience m’a aussi permis, au fur et à mesure que je créais mon oeuvre, que je créais mes messages, de tester certains messages, de tester certains messages auprès de l’audience, que ce soit encore une fois à travers l’infolettre, à travers des publications Linkedin, mais de voir est-ce qu’il y a certains mots, est-ce qu’il y a certains concepts, est-ce qu’il y a certains désirs, est-ce qu’il y certains besoins qui résonnent avec ma communauté actuelle pour que j’aille chercher, dans le fond, dans cette communauté-là, qui sont les gens qui qualifient pour Money Brand? Et je n’avais pas de liste d’attente pour Money Brand, parce que ça ne me tentait pas de « dealer » avec ça. Je ne savais pas, encore une fois, je ne voulais pas me mettre la pression d’avoir une certaine date de lancement ou des choses comme ça, parce que je le savais pas exactement comment ça allait se dérouler. Mais la bonne chose, c’est que je savais que de toute façon, il y allait avoir le « boost » de visibilité une semaine avant la présentation que j’allais faire de Money Brand. Donc, je ne me souciais pas trop de faire du « lead generation » à ce moment-là, de générer des prospects. C’est vraiment juste, je communique à propos de ça. Il n’y a pas de stress. Il n’y a personne qui doit rien faire pour le moment. Vous allez être mis au courant quand ce sera le moment d’agir.
Le dernier élément à propos de la stratégie, c’était qu’une partie de cette stratégie là aussi autour de Money Brand puis ma nouvelle offre, c’est que je veux naturellement travailler seulement avec mes clients idéaux. Et refaire Positionnement Authentique, ça m’a mis aussi…En passant, je veux juste faire un petit, un petit aparté. Un client idéal, ça peut changer. On parle beaucoup, dans Money Brand, du continuum client. Donc de comment est-ce que le client évolue à travers son temps? Parce que nous, on évolue en tant que professionnels, on évolue en tant qu’experts et en tant qu’entrepreneurs. Mais le client, notre client aussi évolut. Et souvent, ce qui est intéressant, c’est comme dans un couple, c’est quand on évolue tous les deux presque au même rythme ou de la même façon et que le client évolue, je crée une offre qui évolue. L’offre évolue et répond au client qui évolue et on grandit comme ça à travers nos propres évolutions. Et c’est un peu ça qui s’est passé aussi avec Money Brand. Moi, j’ai évolué en tant que spécialiste, en tant qu’entrepreneure et experte. Et là, j’allais chercher aussi une communauté qui pouvait aussi évoluer dans la même direction que j’avais en tête. Donc, de vraiment aller chercher une communauté qui était là où je désirais vraiment qu’elle soit. Et la façon dont ce programme est intéressant, c’est que ça focusse, puis la stratégie qui était mise de l’avant, c’est que moi, je ne voulais pas et j’ai jamais voulu, « by the way », focusser sur les chiffres parce que je ne suis pas celle qui va, tu sais, faire des « reels » sur Instagram, faire des concours de popularité, ça m’a toujours fait chier. Ça n’a jamais été mon genre. Moi, je suis vraiment du genre comme petit groupe qui m’aime me suive. Si vous aimez ma « vibe », « let’s go »! Si vous n’aimez pas ma « vibe », allez avec les « popular girls » là-bas, ça ne me dérange pas. Mais je voulais vraiment que les clients qui allaient être dans Money Brand, ça allait être des gens qui comprenaient ma « vibe ». Donc il y avait un gros gros gros focus sur la qualification de ces clients-là et non sur la grosseur de la communauté ou sur le nombre de personnes qui allaient venir à ma présentation de Money Brand. Parce que dans le fond, tout allait culminer lors d’une présentation. Et la qualification se faisait à travers un formulaire de candidature à travers lequel je posais des questions spécifiques pour savoir, est-ce que cette personne semble être dans mon créneau de client idéal à travers les besoins et les désirs qu’elle représente? Et je pense qu’encore une fois, ça a été super intéressant de faire une stratégie de communication comme ça qui était basée sur les applications. Et donc, après ça, genre, de vraiment, les gens qui allaient être mis devant mon offre étaient extrêmement qualifiés parce que je les avais tous acceptés un à un, versus ce que je faisais avec Positionnement Authentique où j’ouvrais, par exemple, un « MasterClass » gratuite, un « challenge » gratuit qui était ouvert à tous et dont le nombre était important pour avoir un taux de conversion qu’on dit, on estime toujours un 2 % de conversion quand on fait un événement plus « at large » comme ça. Au lieu d’y aller comme ça en volume, à ce moment-là, j’utilisais cette stratégie de l’hyper qualification puis de dire, techniquement, la personne qui va se ramasser devant mon offre, c’est une personne que j’ai quasiment choisie à la main pour lui montrer que je peux lui offrir ça parce qu’elle a manifesté le désir exact de ce que je peux offrir, bref. Ça fait que ça c’est important à garder en tête parce que dans les chiffres, après ça, dans le calcul, qui a été des résultats, ça a dépassé nos attentes en termes de marketing parce que je n’avais jamais fait de stratégie où la qualification était aussi forte d’un point de vue public. C’est sûr qu’après ça, dans mes stratégies de contenu, il y a beaucoup de qualifications, etc. Mais pas à ce niveau-là.
Alors, ce qui nous mène aux résultats du lancement, qui a eu lieu le 15 juillet, et la période de vente était ouverte pour 7 jours, pour bénéficier du tarif bêta, pour bénéficier du prix, dans le fond, de lancement qui était un prix unique qui ne va pas revenir parce que c’était vraiment le prix de validation, on va dire. Et donc, voilà, ça a eu lieu du 15 au 22 juillet, la période de vente et à ce moment-là, c’est là que j’ai donné ma présentation le 15 qui, « by the way », petit « bloopers », mais j’avais oublié d’enregistrer. Donc c’était une présentation de deux heures quelque, deux heures quinze, peut-être. Et juste après, quand j’ai raccroché, je me sentais super bien, j’étais comme, j’ai tout donné, je vois que je n’avais pas enregistré la conversation. Je n’avais pas enregistré la présentation. Et immédiatement, je me suis mis à la réenregistrer. Donc, un autre deux heures, que j’ai ensuite envoyé aux gens qui ne pouvaient pas être là en « replay » et puis, pour les gens aussi qui voulaient réécouter certaines parties de la présentation où je mettais vraiment tous les détails sur ce que c’était Money Brand, sur ce qu’on avait créé, etc.
Alors la présentation s’est super bien passée. Un taux de présentéisme, je ne sais pas si on dit ça, présentéisme, un taux de présence extrêmement élevé. Il y avait 92 et j’ai eu 100 applications, 92 ont été acceptées, sur les 92 il y avait 68 % de ces personnes-là qui sont venues à la présentation en « live », ce qui est énorme! C’est énorme comme pourcentage. Donc déjà là, je voyais qu’il y avait un engouement parce que les gens se sont déplacés. Les gens l’avaient mis à leur calendrier. Puis, il faut dire aussi que la semaine d’avant où j’avais fait aussi une présentation au FWCC qui avait été très populaire, une présentation sur comment créer son écosystème de contenu. Puis je pense que ça avait envoyé beaucoup de gens vers ma présentation du 15 juillet. Et, après cette présentation-là, on rentre en période de vente et c’était une vente qui était faite sans appel exploratoire, sans appel un à un. C’était vraiment tout fait à travers la messagerie privée, à travers LinkedIn, à travers des conversations en individuel, oui, mais qui étaient faites avec chacun des participants parce que je savais que c’étaient des gens qualifiés. Je savais que c’étaient des personnes qui connectaient avec qui j’étais, avec mon oeuvre, avec mon programme, et donc ça valait la peine d’aller, justement, creuser un petit peu plus avec elles c’était quoi leur réalité. Puis à travers cette semaine-là, j’ai eu extrêmement, genre, j’ai eu tellement d’informations, tellement de retours, tellement un bel aperçu de qui était mon audience que juste pour cette semaine-là, même si pour tous ceux qui n’ont pas acheté, ça valait la peine pour moi d’avoir ces conversations-là. Déjà là, je sortais de là avec un sentiment comme d’avoir un « win ».
Alors quand je me lance dans un lancement, j’ai toujours trois objectifs qu’on appelle mon objectif bière, mon objectif vin, mon objectif champagne. Mon objectif bière, c’était d’avoir 10 inscriptions. Donc de faire quelque chose autour de 40 000 dollars. Mon objectif vin, c’était 15 inscriptions, donc 60 000, et mon objectif champagne était de 20 inscriptions pour un total plus ou moins, on est toujours dans le plus ou moins, d’environ 80 000. Les gens pouvaient payer, soit payer en paiement unique ou faire six versements mensuels parce que le programme se déroule sur une durée de six mois. Alors, considérant que mon objectif champagne était de 20, je vous avoue que j’ai été quand même assez surprise quand on a terminé les inscriptions à 24 participants, dont 19 personnes avaient payé la totale et 5 personnes avaient payé en versements, avaient décidé de payer en versements, pour un total de 100 200 dollars, je crois, si je fais le compte. Et je n’en revenais pas, je n’en revenais pas que j’ai presque doublé mon objectif initial. Pendant que je faisais la vente, à certains moments, je me suis dit est-ce que j’arrête? Est-ce que je cap, est-ce que je dis genre, il n’y a plus de place? Mais là, en même temps, j’étais genre, je parlais à ma coach américaine, justement, parce que pendant tout ce processus-là, on est supportés. Puis elle me disait: « Non, tu as lancé ce programme-là parce que c’est ça que tu veux. C’est le nouveau modèle d’affaires que tu veux faire. Maintenant que tu vois qu’il est valide parce que les gens valident le message, les gens valident le prix, les gens valident le processus, les gens valident la transformation, là, maintenant, ça va être de mettre en place les systèmes pour pouvoir grandir à partir de là. » Donc, j’étais comme « let’s go », ça fait un petit peu peur, mais je suis extrêmement fière du résultat, c’est un « home run ». C’est vraiment un coup de circuit que je viens d’établir avec un programme qui est lancé pour la première fois. Puis ça, il faut tout le temps s’en rappeler. La première fois qu’on lance quelque chose, la première fois que j’ai lancé Positionnement Authentique, je pense que j’avais fait 25 000, la deuxième fois 35 000. On améliore toujours nos lancements. Mais là, on était à un « home run », un coup de circuit d’un premier lancement d’un programme à 100 000 plus, un petit peu plus de 100 000 parce que bon, j’ai eu d’autres mandats qui se sont concrétisés par rapport à ça, bref.
Pour ceux qui se posent la question si j’ai eu beaucoup de dépenses par rapport à ça, OK. Je n’ai pas listé toutes toutes mes dépenses, mais je vais vous donner un petit aperçu. En publicité, parce qu’on s’entend, moi, la pub, ce n’était pas ma stratégie parce que je ne voulais pas nécessairement du volume, mais je voulais quand même l’essayer pour voir, est-ce que la pub va générer des « leads »? Combien va coûter le « lead » sur une publicité? Et j’ai eu plein de petits problèmes techniques. Encore une fois, ce n’est vraiment pas mon fort, la pub. J’ai mis 455 dollars de pub et les autres dépenses étaient plus des dépenses afférentes qui, de toute façon, auraient rentrées dans la création du programme, comme la graphiste qui a fait mes « slides » de PowerPoint et la personne qui a intégré mon site. Ça fait que je dirais que peut-être j’ai dépensé 1 000 dollars avec ces deux personnes-là ensemble pour m’aider à mettre en place plus le côté visuel. Sinon, tout le reste, toutes les automatisations, les courriels, les systèmes qui étaient mis en place, naturellement à cet effet de mon côté, avec l’aide, dans le fond, du programme de coaching que je suivais… Et voilà, ça a été encore une fois un « home run ». Mes surprises, ça a été autant le nombre de personnes, naturellement, mais aussi les gens qui ont payé en paiement unique. Je m’attendais quand même à avoir un peu plus de gens qui allaient prendre le plan de paiement. Donc, je trouvais ça intéressant de voir, est-ce que c’était les bonus, est-ce que c’était le « pricing » qui était quand même assez accessible, on ne va pas se mentir, pour ce que j’offrais? Est-ce que ça me donne une information sur ce que je dois ajuster pour la suite? Et aussi, ce que j’ai vraiment beaucoup aimé dans ce processus-là, c’est de voir l’intérêt des gens qui m’ont dit: « Non, cette fois-ci, je ne peux vraiment pas embarquer, mais je suis 100 % genre, la prochaine fois que tu ouvres les portes, je suis là. » Le fait d’avoir eu une communauté aussi qualifiée dès le début a fait que cette communauté aussi, je les ai rencontrées presque en tête à tête parce qu’on se parlait dans les DM. Mais ils sont, on appelle ça des « leads » chaudes, des « warm leads ». Ils sont prêts à passer, à faire partie du programme. C’est juste que là, le « timing » était mauvais. Ça fait que ça a été super encourageant de voir l’intérêt pour ce que j’offrais puis de voir que les messages, justement, tout ce que j’ai développé dans les dernières années, quand je l’avais vraiment réfléchi d’une façon stratégique, ça faisait tellement de sens pour tout le monde. Et ça, pour moi, c’était une grosse réussite, encore plus que l’argent qu’on fait sporadiquement. Parce qu’un lancement, c’est quand même un « boost » de revenu. Mais, ça donne une indication. C’est la validation, dans le fond, c’est la validation pour ce qui s’en vient, c’est la validation pour notre projet, puis pour notre contenu.
Alors, là ça commence à être long comme épisode. Mais je vais finir cette conversation-là en vous parlant un petit peu de ce que ça a voulu dire en termes de « next steps », parce que veut, veut pas, le lancement d’un programme, ce n’est que le début. Là, l’avantage, c’est que, encore une fois, il y a valider, mais ça m’a permis aussi de créer un, j’ai le mot tirelire en tête, mais comme un montant qui me permet de développer la suite. Parce que là, en ce moment, je suis presque 100 % en mode création, livraison du programme. Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup qui vient en arrière de ça, de créer un gros programme comme ça. Puis, les automatisations, s’assurer qu’on est là pour les clients et s’assurer qu’on répond au mieux qu’on peut, essayer des choses aussi, essayer des façons de faire. Comme là, par exemple, je suis en train de tout mettre mon contenu sur Notion. Donc voir, est-ce que ça fonctionne bien, mieux que, par exemple, une « MasterClass » où on se parle pendant une heure et demie, puis, après ça tu écoutes la « MasterClass » puis « that’s it ». Des choses comme ça qui sont en train d’être mises en place pour voir comment je peux rendre ce programme encore meilleur que ce que j’ai imaginé, avec le « feedback » de ce groupe bêta qui est vraiment les mains plongées dans du nouveau contenu, dans une nouvelle façon de consommer mon contenu.
Donc, c’est sûr que là, en ce moment, les « next steps », ma priorité, c’est ça. C’est livrer mon programme, donner une excellente expérience à mes clients, m’assurer qu’ils sont satisfaits, qu’ils vont rencontrer leur transformation. De leur montrer aussi qu’on peut avoir un coaching de groupe, ou du moins un programme de groupe dans lequel l’individualisation est possible, dans lequel on est capable d’avancer chacun à son rythme, sans nécessairement se sentir en retard sur les autres, ou peu importe, être très autonome dans un programme de cette façon-là. Et ce qui m’a amenée, justement, à accélérer ce dont je parlais un petit peu au début de cet épisode, on fait la boucle, le processus d’embauche, parce que là, ça devenait évident que toute seule, je pouvais pas prendre des chapeaux de tout l’opérationnel, de tout ce qui est comme la gestion de mes podcasts, la gestion de mon contenu, et créer le contenu pour Money Brand et le livrer de façon A-1. Donc, dès que j’ai terminé le lancement et que j’ai fermé la porte du panier et tout ça, je me suis mis directement à l’œuvre pour aller me chercher quelqu’un qui allait m’appuyer à travers la suite. Parce que oui, il y a une suite. Je suis en train de préparer la prochaine ouverture des portes et là, on est dans le défi croissance. Dans le fond, c’est là-dedans qu’on embarque avec Aime Ta Marque. Et puis là, ça, c’est un nouveau territoire que je n’ai pas encore déchiffré. C’est sûr que je le vois avec des entrepreneurs que j’aide, avec des gens que j’accompagne, mais c’est un défi en soi, puis n’importe qui qui a passé à travers la croissance va le dire. C’est « rock and roll », mettons. Parce que c’est là… J’aime ça utiliser toutes les métaphores, même quand on est en croissance, nous, quand on est un adolescent ou un enfant, nos os nous font mal, on a l’air « awkward », on n’est pas toujours confortable dans notre peau, mais c’est pour le mieux. Parce que, justement, cet inconfort-là, ce « messy middle », comme ils disent en anglais, c’est notre opportunité de se transformer, de se métamorphoser, de prendre une nouvelle peau. Et j’ai vraiment, vraiment hâte de voir c’est quoi la suite, vraiment hâte de rentrer aussi dans ce rôle de « CEO », d’entrepreneure, donc vraiment de maître de mon entreprise. Et voilà, donc, c’est là que j’en suis en ce moment pour préparer la réouverture des portes, j’espère avant la fin de l’année. C’est pour ça que je disais aussi la rentrée, c’est des grosses préparations. Mais j’espère avant la fin d’année, j’espère à l’automne pouvoir rouvrir les portes de Money Brand pour aller accueillir ces gens-là qui n’étaient pas nécessairement 100 % prêts au moment du lancement, mais que là ont fait leur évolution, ont réfléchi un peu à tout ça et là sont prêts à rentrer dans cette version vraiment plus améliorée qui a été testée avec des clients réels.
Voilà! Donc, je pense tout le temps à Geneviève Gauvin quand je fais des épisodes comme ça. Parce qu’elle est super bonne pour faire ce genre de retour sur ses résultats, sur les résultats des autres. Puis moi, je me sens tout le temps un peu ah, je ne suis pas assez structurée, je n’ai pas tous mes chiffres devant moi nécessairement. Mais j’espère que ça vous a donné un peu plus un aperçu, au niveau psychologique aussi, de ce que c’est de préparer un lancement comme ça, de préparer un changement de positionnement, puis de vivre à travers cette aventure-là qui est, on ne va pas se le cacher, quand même assez émotionnelle, très « drainante » en énergie, parce qu’on donne tout ce qu’on a pendant ces périodes-là. Et si jamais vous avez des questions de suivi, n’hésitez pas parce que ça me ferait plaisir. Si c’est quelque chose que vous voulez aussi mettre en place ou élaborer dans votre entreprise, ou vous êtes vous aussi en croissance, peu importe. Ça me ferait plaisir de discuter avec vous de votre réalité.
Sur ce, bien voilà! En ce moment, je vous disais tantôt que je n’ai pas de liste d’attente, mais là, en ce moment, vous pouvez vous mettre sur une petite liste d’attente si vous voulez avoir des nouvelles sur Money Brand. Sinon, vous allez le savoir, inquiétez-vous pas, que ce soit via Instagram, Facebook, LinkedIn. Pas Facebook, je m’excuse. Le podcast, l’infolettre, les portes vont réouvrir, j’espère encore une fois à l’automne. Vous pouvez aller voir les détails, un peu de détails sur le programme moneybrand.co. Vous savez, c’est sur candidature. Pour le moment, même les candidatures sont fermées. Mais dès que je les réouvre, je vous tiendrai au courant.
J’espère que vous avez trouvé cela utile. Encore une fois, ce n’est pas pour me vanter de mes résultats ou des choses comme ça. Je vais vous mettre le lien vers un épisode sur « devrait-on divulguer notre chiffre d’affaires publiquement », que j’avais enregistré aussi et dans lequel je réfléchis à voix haute aussi sur cette tendance qu’on a d’essayer de toujours montrer nos chiffres pour « brager », pour se vanter un peu, et quand est-ce que je trouve que c’est légitime, dans le fond, de le faire d’une façon qui est un peu plus classe, un peu plus honnête. Et là, dans cette circonstance-là, c’est sûr que j’ai une grande fierté d’avoir atteint ce « milestone », mais je pense qu’il y avait quand même des leçons aussi au niveau du positionnement que je voulais partager avec vous. Et puis bon, on aime ça le chiffre 100 000, je pense. On aime ça le voir, de temps en temps. Sur ce, je vous souhaite une excellente journée, puis on se dit à la prochaine!
Salut les ambitieuses! J’aimerais faire de ce podcast une plateforme d’échanges et de réflexion autour de ce que ça veut dire être une femme et avoir du succès aujourd’hui. Si tu connais une femme dont le parcours inspirant aurait intérêt à être partagé, ou si toi-même pourrais nous outiller grâce à son expertise ou ton expérience, rends-toi sur juliej37.sg-host.com/invité pour m’envoyer les détails. Et finalement, profites-en pour t’abonner à ce podcast afin de ne manquer aucun des épisodes. Et si tu es dans un mode généreux, laisse-moi donc un cinq étoiles pour aider d’autres femmes comme toi à découvrir le podcast. À la prochaine!