Ep. 87 Construire un site web WordPress DIY avec Patricia Filiatrault

 

Ton site web, c’est plus que ta vitrine. C’est ta maison.

 

C’est là que tu amènes tes clients potentiels, tes clients et tes fans à te découvrir et à évaluer si tu es la bonne personne pour l’aider.

 

Oui, les réseaux sociaux peuvent être un bon point de départ pour générer l’engouement et partager certaines informations sur ta marque.

 

Mais d’avoir un site va non seulement t’assurer de garder le contrôle à 100% sur ton contenu, ton identité de marque et sur l’expérience-client, mais tu ne risqueras pas que du jour au lendemain tout tes efforts de visibilité disparaissent en fumée suite à un glitch de la part des Facebook, Instagram et TikToks de ce monde.

 

Et je ne t’ai même pas encore parlé du pouvoir du SEO…

 

Bref, tu comprends que je t’encourage vivement à construire ton site web, et ce que tu sois entrepreneur ou salarié.

 

Heureusement pour nous, il est désormais facile et abordable de se créer un site web sans avoir à connaître la programmation.

 

Cette semaine, on plonge dans ce monde avec une experte de de création de sites web WordPress, Patricia Filiatrault, pour te donner des pistes de réflexion et un plan d’action pour te lancer dans l’aventure.

 

On y discute notamment de :

 

  • Comment savoir si on est rendus à avoir besoin d’un site web… et les dangers de ne pas en avoir un!
  • Pourquoi choisir WordPress pour son site DIY au lieu de Wix ou Squarespace
  • Par où commencer son projet de site web si on décide de le faire par soi-même
  • Des erreurs communes à éviter quand tu vas te mettre les mains dans le camboui

À propos de Patricia Filiatrault

 

Patricia est consultante en marketing numérique et la fondatrice de PF communications. Chargée de cours à l’UQAM et formatrice agréée par Emploi-Québec, Patricia est aussi spécialiste SEO et WordPress.

 

Dans le cadre de ses formations, elle privilégie une méthode pratique axée sur les résultats. Son expérience sur le terrain, en agence, alimente son enseignement. Elle a enseigné à plus de 700 personnes jusqu’à maintenant.

 

À la barre de son entreprise, Patricia constate régulièrement auprès de ses clients, la nécessité d’acquérir des connaissances numériques pouvant maximiser leur succès d’affaires. Dans cette optique, elle s’est donné pour mission d’encourager leur autonomie et de leur transmettre des connaissances génératrices de résultats.

 

Site réalisé par la cliente seule : https://www.panache.immo/

 

Site réalisé en co-construction entre ma graphiste et moi : https://www.patriciafiliatrault.com/

 

Site réalisé en co-construction entre ma graphiste et moi : https://senscommunications.com/

Voici le layout utilisé : https://www.elegantthemes.com/layouts/art-design/design-agency-landing-page

 

Mentionné dans cet épisode :

 

Transcription de l’épisode 87

Ep. 87 Construire un site web WordPress DIY avec Patricia Filiatrault.mp3 – powered by Happy Scribe

Quand quelqu’un va faire un due diligence, il va faire le tour pour voir de quoi t’as l’air. Mettons qu’il veut t’engager parce que tu offres un service de rédaction, par exemple, il va aller voir ton LinkedIn, ton Facebook et ton site web. Si tu n’as pas de site web, c’est un peu louche… « Comment ça? »

Il y a encore des gens qui ne sont pas sur les réseaux sociaux. Il y en a qui refusent les réseaux sociaux, donc tu te priverais aussi de ces gens-là.

Pour moi, c’est une évidence. Ça veut pas dire que ça prend la grosse Cadillac. Ça peut être un one pager, quelque chose de simple où tu décris tes services. Si tu décides que ta stratégie n’est pas le référencement naturel, que c’est pas le SEO, mais que t’as au moins un petit site-vitrine, c’est déjà très bien.

Vous écoutez L’Ambition au Féminin, épisode 87.

Mon nom est Tatiana St-Louis et j’anime L’Ambition au Féminin, un podcast pour toutes les femmes pleines de vision, de talent et de drive qui désirent redéfinir le succès, selon leurs termes et leurs conditions.

Chaque semaine, j’explore, seule ou en présence d’invitées, les thèmes entourant la réussite professionnelle et personnelle. Mindset, productivité, leadership, branding personnel… C’est LE rendez-vous pour réfléchir à la façon dont TU veux vivre ton plein potentiel et laisser ton empreinte dans le monde.

Salut les ambitieuses! Comment ça va aujourd’hui? Je suis super contente de vous retrouver; le podcast avait pris une pause.

Une pause, parce que j’étais en lancement de mon nouveau programme Money Brand et je vous avoue que ça a été intense. Intense dans les émotions que j’ai ressenties, dans le contenu que j’avais à créer, dans les belles personnes que j’ai rencontrées et, surtout, dans le début de cette belle aventure qu’on entame pour les prochains mois avec la cohorte inaugurale de Money Brand.

Si tu veux savoir c’est quoi, Money Brand, comment faire ton application pour faire partie de cette aventure, je te laisse le lien à juliej37.sg-host.com/applique ou moneybrand.co, si tu veux avoir les détails.

Autrement, le retour du podcast avec un sujet hyper relié avec Money Brand parce que, dans ce programme, on construit un écosystème de marques qui va travailler pour toi. Et dans cet écosystème de marques, naturellement, on compte le site Web.

Aujourd’hui, j’ai invité Patricia Filiatrault, qui est une formatrice au niveau des sites WordPress, mais aussi du SEO.

Dans l’épisode d’aujourd’hui, on va parler de sites WordPress DIY : comment faire son site soi-même, et les choses auxquelles réfléchir quand on entame un projet de site Web et qu’on est un solopreneur, travailleur autonome ou quelqu’un qui décide simplement de se mettre les mains à la pâte pour faire ça.

Personnellement, moi, c’est comme ça que j’ai commencé Aime Ta Marque. J’ai commencé les mains dans le cambouis, comme nos amis français aiment dire. Ça m’a beaucoup appris, non seulement sur comment je pouvais optimiser et améliorer. J’ai aussi fait pas mal d’erreurs dont on va discuter dans l’épisode, et vous allez pouvoir les éviter de votre côté.

Donc, c’est une conversation hyper intéressante dans laquelle on parle autant de techniques que du pourquoi. Je pense que souvent, quand on réfléchit à un projet de site, ça peut avoir l’air gros. Mais si on y réfléchit stratégiquement et si on met nos objectifs et ce qu’on essaie de créer de l’avant, on peut éclaircir ça. Et ça devient quasiment le fun d’apprendre à faire notre design de site web.

Alors, qui est Patricia Filiatrault? Premièrement, elle est MBA. Elle est aussi consultante en marketing numérique. C’est la fondatrice de PF communications.

Son expérience sur le terrain en agence alimente son enseignement. Ses qualités de pédagogue sont grandement appréciée par ses clients. Elle est chargée de cours à l’UQAM, qui est une université à Montréal, et formatrice agréée par Emploi-Québec.

Patricia est aussi spécialiste SEO et WordPress. Dans le cadre de ses formations, elle privilégie une méthode pratique axée sur les résultats. Elle a enseigné à plus de 700 personnes jusqu’à maintenant à la barre de son entreprise.

Elle constate régulièrement auprès de ses clients la nécessité d’acquérir des connaissances numériques pouvant maximiser leurs succès d’affaires. Dans cette optique, elle s’est donné pour mission d’encourager leur autonomie et de leur transmettre des connaissances génératrices de résultats.

Encore une fois, c’est un épisode rempli de pépites que vous allez pouvoir ramener pour réfléchir à votre projet de site si c’est pas quelque chose que vous avez déjà mis en place ou si vous êtes à vos débuts en tant qu’entrepreneur.

Je connais aussi beaucoup de gens qui ont piloté une entreprise ou qui ont piloté leur expertise pendant de nombreuses années sans jamais s’arrêter à avoir un site web parce qu’on continue à avoir des références par bouche-à-oreille, à se référer de fil en aiguille, à avoir un profil LinkedIn ou une page Facebook, etc.

Si vous êtes rendu à l’étape de réfléchir à votre site Web, je vous encourage fortement à écouter cet épisode et à revenir à Patricia et à moi pour nous dire ce que vous en avez pensé et comment vous avez été outillée par ce dont on a discuté aujourd’hui.

Si vous avez d’autres questions, hésitez surtout pas à nous les envoyer sur Instagram, on est toujours présentes, et aussi en commentaires de cet épisode sur le site de Aime Ta Marque.

Je vous souhaite une super bonne écoute et j’ai hâte de savoir ce que vous en aurez pensé.

Salut Patricia, bienvenue sur L’Ambition au Féminin. Comment tu vas aujourd’hui?

Salut, ça va super bien, toi?

Es-tu encore en France?

Oui.

Beau soleil, j’imagine. J’ai l’impression qu’il fait tout le temps beau en France.

Non, parce que dans le nord de la France. Il y a pas mal plus de pluie que de soleil. Mais ça fait du bien de pouvoir voyager en temps de pandémie. Je suis extrêmement chanceuse, donc je ne peux pas me plaindre.

Oui, on a tous besoin d’un petit changement de décor. Heureusement, on va vivre le tien par procuration.

Je suis contente que tu sois avec nous aujourd’hui pour parler d’un sujet qui est un peu plus technique que d’habitude. J’adore parler des sujets techniques.

Mais avant qu’on rentre dans le vif du sujet, je vais te poser ma petite question brise-glace : Qu’est-ce que tu voulais être quand t’étais petite?

Je voulais professeure au primaire. Je voulais être enseignante, comme beaucoup de jeunes; ton modèle, c’est ton enseignante, au primaire. T’as tes parents et t’as ton enseignante.

Je vénérais mes enseignants, entre autres mon enseignante de sixième année, Lola, qui m’a marquée, que j’ai adorée. Elle était assez jeune. Je la trouvais vieille, mais elle devait avoir 23 ans.

Après coup, je réalise qu’elle était en tout début de carrière; on était dans ses premières classes.

Je voulais être enseignante. Je jouais à l’enseignante tout le temps avec ma sœur, mes toutous, mes poupées.

J’avais un tableau avec une craie et j’expliquais aux gens les choses de la vie.

Finalement, je ne suis pas trop loin de ça aujourd’hui.

Non, c’est ça! Comment ça s’est transformé en ce que tu as décidé de faire aujourd’hui? Je vois les liens naturellement, mais dis-nous en un peu plus sur ton parcours.

En fait, j’ai étudié en communications. J’avais appliqué en enseignement à l’université, en droit et en communications. Et comme les communications à l’UQAM sont assez contingentées, je me suis dit : « Si je suis acceptée, j’y vais. » J’avais la bonne cote R. Il fallait quand même des bonnes notes, mais ça me stressait parce que, à ce moment-là, j’étais beaucoup plus introvertie.

J’ai toujours été une fille qui déplace de l’air, mais beaucoup plus aujourd’hui parce que je m’assume plus dans ma trentaine.

Et quelques années plus tard, j’ai commencé à enseigner au bac, en communications publiques. C’est un concours de circonstances qui a fait que j’ai eu un poste de chargé de cours. J’avais à peine 5 ans de bagage professionnel dans le corps, et j’ai été amenée à enseigner. Ça a été un super beau cadeau.

L’enseignement est rentré comme ça. Depuis quelques années, j’enseigne aussi aux participants à mes différentes formations.

C’est super intéressant. C’est une belle opportunité. Qu’est-ce qui avait fait le switch que c’était vraiment en communications que tu voulais aller?

J’avais un désir. J’aimais prendre la parole, comme l’enseignante qui est devant un public et qui parle. Ça m’intéressait, mais j’étais gênée. J’aurais voulu faire du théâtre, mais j’étais trop gênée. Je me freinais. Ça a été un saut à faire quand je me suis inscrite en communications. Je me disais : « Je vais peut-être le regretter. Je vais peut-être juste faire une session. Je vais voir que c’est juste des filles… »

Parce qu’évidemment, il y a que des filles en communications à l’UQAM. Un peu moins aujourd’hui, mais il y a 10 ou 12 ans, on étaient que des filles et il y avait trois gars. Je me disais que ça allait être des filles qui ont full confiance en elles, qui s’expriment super bien… J’avais plein de préjugés.

Au final, c’étaient des filles comme moi, avec plein de belles qualités, mais avec des défauts aussi. Je fittais complètement dans le décor.

J’avais laissé l’enseignement de côté et ça m’a rattrapée avec le temps, ce qui est une excellente chose. Au final, c’est ce que je préfère faire : partager mes connaissances, c’est le volet que je préfère dans ma job.

Je trouve intéressant que tu parles du fait que les départements de communications sont souvent très féminins. J’ai l’impression que, autant l’enseignement est un milieu très féminin… Il y a ces genres de milieux et de métiers qui sont beaucoup plus investis par les femmes…

Et d’un autre côté, le fait que ce soit très féminin. Je trouve ça intéressant de voir comment les femmes ont investi leur espace sur le Web et se sont investies des nouveaux outils.

On pense aux gestionnaires de communauté : beaucoup de femmes. On pense aux graphistes : beaucoup de femmes. Tous les métiers de la communication qui se sont transposés sur le web, justement, ont donné, j’imagine, beaucoup d’opportunités de développement aux femmes. Qu’est-ce que tu en penses?

Tout à fait. Je suis dans ce volet des communications, mais je suis dans la portion plus masculine des technologies : création de sites Web, SEO.

Je sais que tu as reçu Myriam il y a quelque temps dans ton podcast et que tu avais discuté du fait d’être une femme dans le milieu du SEO.

Dans la création de sites web, il y en a de plus en plus.

Donc, j’ai vraiment vu les deux côtés parce que j’enseigne dans les deux bacs. En relations publiques, c’est que des femmes. En communications marketing à l’UQAM, il y a plus de gars. C’est le volet marketing qui les intéresse un peu plus.

Après, dans le volet de création de sites Web, c’est très masculin. En programmation et en intégration aussi. Mais tranquillement, je pense que les barrières s’estompent.

Je le souhaite, notamment pour la nouvelle génération. Je le sens beaucoup moins chez ceux à qui j’enseigne. Je pense qu’il y a plus de parité, c’est une bonne chose.

On en parlera, mais moi, quand j’ai commencé à faire un peu plus du Web, c’était beaucoup pour moi. C’était pour que j’apprenne mes propres outils pour ensuite les valoriser sur le marché du travail. C’est comme ça aussi que j’ai créé mon premier site Web et que j’ai appris InDesign et que j’ai appris à faire du graphisme DIY, tout ce qui est le do it yourself, le fais par moi-même.

Mais, d’un autre côté, je n’ai jamais appris la programmation. Toi, est-ce que tu t’es intéressée à ce côté plus masculin? C’est plate qu’on dise masculin et féminin, mais on va continuer avec cette métaphore…

Est-ce que tu t’es plongée plus là-dedans. Parce que c’est intéressant que, parallèlement, tu aies choisis WordPress pour Faire des sites, qui est une des plateformes qui demande le moins de connaissances en programmation, non?

Oui. Je te dirais que, maintenant, t’as plus besoin de connaissances en programmation pour utiliser la majorité des plateformes, au grand dam des programmeurs et intégrateurs que je respecte au plus haut point parce que c’est une nécessité. D’ailleurs, on en manque. Moi, mon programmeur dans mon équipe, il est au Pakistan. Il vit au Pakistan, il s’appelle Kasim, c’est un gars de 22 ans.

J’ai cherché des programmeurs ici, au Québec, et ce n’était pas facile.

D’un côté ou de l’autre, j’ai aucun problème, tant que la personne fasse bien son travail et qu’elle soit passionnée. J’ai envie de travailler avec des gens qui aiment ce qu’ils font.

Bref, pour répondre à ta question : Oui, je me suis intéressée à la programmation, mais je ne suis pas programmeuse. Je comprends le code, mais je ne pourrais pas l’écrire. Si j’arrive quelque part où le code a été bâti, je suis capable de me débrouiller, mais partir de zéro, non.

Et, au départ, tous les projets que je prenais, c’étaient des projets dans lesquels il n’y aurait pas trop de programmation. Je savais que j’allais être capable, avec les outils qui existent, de bâtir des sites.

Quand les projets ont grossi et que les clients avaient des demandes un peu plus techniques, je me suis adjoint de programmeurs pigistes. Et depuis un an, j’ai quelqu’un à temps plein avec moi qui fait tout le volet programmation.

Donc, à l’intérieur de ton entreprise, il y a ce volet, où c’est fait pour le client, mais tu es aussi une des personnes qui donnent beaucoup de formations sur le sujet et qui empower les clients à construire leurs outils par eux-mêmes.

Absolument. J’ai bâti une formation qui fait qu’on peut bâtir de A à Z son site sur WordPress, sans toucher à une seule ligne de code, avec des extensions. Évidemment, je mets en garde parce qu’on ne veut pas alourdir les sites… Il y a des risques, il y a des pièges lorsqu’on emprunte cette avenue, mais c’est possible de le faire.

Après, très souvent, c’est juste la première étape. Ton parcours ressemble un peu au mien et à celui de bien des entrepreneurs : au départ, on fait tout par nous-mêmes parce qu’on n’a pas le budget.

Le but, ce n’est pas que ce soit parfait, mais que ça existe, que ton site existe, que tu sois en ligne, que tu existes sur le web.

Après 1, 2 ou 3 ans, tu veux améliorer la vitesse de chargement de ton site? Oui, il y a des choses que tu peux faire par toi-même, mais très certainement qu’en engageant un professionnel, on va pouvoir améliorer des aspects sur lesquels tu n’aurais pas été capable de travailler.

Si tu avais attendu d’avoir les moyens, d’avoir un programmeur ou un designer graphique professionnel ou une rédactrice, etc., ton site n’existerait pas encore. Ton entreprise n’existerait pas encore parce que ça pars par le site.

Dans mon esprit, au moment où tu achètes ton nom de domaine, c’est comme la symbolique que ton entreprise existe et qu’elle va prendre son envol.

D’ailleurs, le conseil que je donne quand les gens achètent leurs noms de domaine, c’est : « Si le nom de domaine que vous voulez n’est pas disponible, remettez en question le nom de votre entreprise. Si le nom de domaine est déjà pris, il va y avoir confusion, et ce, même si tu prends le .ca parce que le .com est pris… Dans le meilleur des mondes, tu veux les deux. »

C’est donc une des premières étapes que je suggère aux gens qui ont un projet, quitte à acheter un nom de domaine que tu n’utiliseras jamais. Ça coûte 12$ par année, c’est vraiment pas grave…

Au pire, tu l’arrêtes après un an si, finalement, ce n’était pas ça le nom de l’entreprise. Au moins, il sera sécurisé.

C’est un bon point. Récemment, je suis en train de travailler sur mon nouveau programme et, justement, je recherchais les noms de domaine. J’ai découvert que le .com était en vente pour 20 000$. Bref, je me suis demandé quelles étaient mes autres options. Mais bon, ça, c’est un autre sujet.

Tu es rentrée un peu dans la question que je voulais te poser, qui est : Est-ce que, selon toi, tout le monde a besoin d’un site? Est-ce que pour tout entrepreneur ou pour toute personne qui construit un personal brand, le site est fondamental? Est-ce que tout le monde devrait en avoir un?

Tout le monde devrait avoir un site. La croyance que les réseaux sociaux peuvent remplacer un site Web persiste. Peut-être que je me trompe, mais j’ai la certitude que les réseaux sociaux ne remplaceront jamais le site Web pour plusieurs raisons.

Dans un premier temps, les réseaux sociaux ne nous appartiennent pas. De un, on n’a aucun contrôle sur les algorithmes. De deux, on a déjà vécu une panne de Facebook, une panne d’Instagram où, pendant quelques heures, on n’existe plus, on n’a plus moyen de communiquer avec personne et les gens ne voient plus notre contenu.

C’est sûr qu’il peut y avoir des pannes de serveurs. Votre site Web peut planter, mais vous avez un backup. Vous l’avez quelque part. Il existe. Il vous appartient.

On a le plein contrôle sur notre site Web. On n’a pas le plein contrôle sur son rayonnement sur Google parce qu’on est assujettis à l’algorithme de Google au niveau du référencement. Mais au niveau du site en tant que tel, on peut tout contrôler, tout décider : les couleurs, les photos, les images, la typographie. On peut vraiment faire vivre notre brand, ce qu’on peut un peu moins faire sur les réseaux sociaux, malgré qu’évidemment on peut créer des visuels qu’on partage sur les réseaux sociaux.

C’est aussi le côté éphémère, le côté court terme des réseaux sociaux qui fait face au côté long terme d’un site Web. Sur un site, tu écris un contenu et, 7 ans plus tard, il peut encore être trouvé et lu s’il est toujours pertinent. Il est donc encore d’actualité.

Absolument. C’est un peu comme avoir sa maison versus louer un Airbnb.

Oui! C’est une bonne comparaison. Tu peux décorer ta maison comme tu veux, tu peux faire des agrandissements. Elle t’appartient.

Ça, pour moi, c’est un des premiers points. Et l’autre point, c’est vraiment l’aspect de la crédibilité. Quand quelqu’un va faire un due diligence, il va faire le tour pour voir de quoi t’as l’air. Mettons qu’il veut t’engager parce que tu offres un service de rédaction, il va aller voir ton LinkedIn, ton Facebook et ton site web. Si tu n’as pas de site web, c’est un peu louche… « Comment ça? »

Il y a encore des gens qui ne sont pas sur les réseaux sociaux. Il y en a qui refusent les réseaux sociaux, donc tu te priverais aussi de ces gens-là.

Pour moi, c’est une évidence. Ça veut pas dire que ça prend la grosse Cadillac. Ça peut être un one pager, quelque chose de simple où tu décris tes services. Si tu décides que ta stratégie, c’est pas le référencement naturel, c’est pas le SEO, mais qu’au moins t’as un petit site-vitrine qui est là. C’est déjà très bien. Donc oui, ça prend un site.

C’est vraiment l’idée de la vitrine qui est super importante. Je donnais justement une conférence hier et on a fait l’exercice, et la première chose qu’on va aller lire, la première chose qu’on va aller regarder, c’est ce que la personne dit d’elle-même sur son site Web, mais aussi quel genre d’information on y trouve. Le site Web, c’est le hub, c’est là que tout que tout est rassemblé et tout est construit.

J’aimerais rajouter que le but des réseaux sociaux, c’est de ramener vers ton site. Il faut que les contenus que tu veux mettre de l’avant soient sur ton site (par exemple, tes articles de blogue).

C’est le pilier, en fait.

Je voudrais spécifier quelque chose : Si on a une boutique, un site Shopify ou un site Etsy, est-ce que tu vois ça de la même façon?

Oui, je le vois de la même façon.

Toi, tu as choisis WordPress. Comment ce choix-là s’est fait? Et pourquoi est-ce que tu le recommandes? C’est sûr qu’il n’y a pas de code, mais pour toi, c’est quoi les avantages de se tourner vers WordPress plutôt que d’autres solutions qui sont peut-être un peu « plus clé en main » comme Squarespace ou Wix?

La question qu’on me pose le plus souvent, c’est Wix versus WordPress.

Wix a beaucoup évolué dans les dernières années. À un moment, j’ai même flirté avec Wix il y a quelques années. Quand j’ai commencé à enseigner à l’UQAM, j’avais un volet web. C’était un cours Photoshop InDesign, donc imprimé, mais on parlait de comment faire le saut pour pouvoir créer ce matériel imprimé pour le web.

J’ai donc analysé Wix. Je l’ai trouvé vraiment intéressant pour des étudiants. Mais après, je me suis dit que ça ne serait pas les servir de leur montrer un outil qui n’offre pas toutes les possibilités que WordPress offre, et qui n’est pas l’outil de prédilection sur le marché du travail.

L’outil à connaître est WordPress parce que la majorité des sites des entreprises pour lesquelles les étudiants en communications vont travailler sont faits sur WordPress.

Dans mes formations, quand j’explique pourquoi on devrait choisir WordPress, j’explique que l’idée n’est pas qu’il faille le choisir parce que c’est le plus populaire. Par contre, le fait que ce soit le plus populaire veut dire que c’est aussi le plus documenté et le plus testé. C’est aussi celui autour duquel il y a la plus grande communauté.

Des groupes Facebook autour de WordPress, il y en a à la pelle. Bref, trouver de l’aide pour WordPress, c’est assez facile. Des tutoriels en ligne, il y en a beaucoup.

Pour revenir à toucher versus ne pas toucher au code, ce qui arrive avec WordPress, c’est que les deux sont possibles. On peut tout coder sur WordPress, on pourrait décider de bâtir un site custom de A à Z, ce qui est moins possible sur Wix.

C’est ça qui est le fun. C’est qu’on a accès à tout. Ça peut faire peur parce que plus on a de possibilités, plus ça donne le vertige. Au début, quand tu ouvres WordPress, ce n’est pas très user friendly comme interface. Moi, je pense que c’est le juste milieu entre être user friendly et être performant.

La performance, on ne la retrouve pas vraiment sur Wiki. La performance au niveau de la vitesse de chargement, au niveau du SEO et d’améliorer son référencement parce que, justement, on n’a pas accès au code.

Donc, la courbe d’apprentissage au départ est quand même importante. Ça fait peur. C’est comme n’importe quoi qu’on apprend dans la vie, mais une fois qu’on maîtrise l’outil, ça ouvre beaucoup de portes. Je le vois chez des étudiants qui me remercient de leur avoir montré WordPress parce que ça leur a permis de décrocher un stage.

Vu que, en début de carrière, tu n’as pas de compétences stratégiques, la seule chose que tu peux avoir, ce sont des compétences techniques, c’est-à-dire connaître des outils comme WordPress.

Et après, si on veut connecter notre site avec un CRM, avec une boutique en ligne qu’on crée, on peut le faire avec WooCommerce. Si on veut une plateforme de paiement, un blog, un site bilingue ou trilingue… Tout est possible.

Le seul moment où je vois un intérêt avec Shopify, c’est quand les gens ont uniquement une boutique en ligne et qu’il n’y a rien d’autre dans leur projet, pas de blog, etc. Dans ce cas-là, Shopify est très performant, mais moi, je ne l’utilise pas. Ce n’est pas un service que j’offre, ce n’est pas un outil que je supporte, mais je connais de très bons fournisseurs des services.

Quand je vois que c’est de ça dont a besoin un client, je ne me gêne pas pour les référer vers cette plateforme-là.

J’ai justement fait une entrevue avec Maude Lavoie, qui est une experte Shopify ici, au Québec. Je mettrai le lien vers cet épisode de podcast pour ceux qui sont uniquement dans la boutique en ligne.

Je trouve que ce que tu as ajouté à propos du fait que, quand on est en début de carrière, c’est des outils plus que des stratégies qui font la différence est super intéressant.

Aussi, quand on est en début d’entreprise, d’être capable de se mettre les mains dans la machine, c’est vraiment utile. C’est comme quand on va faire un rally. On a besoin de s’y connaître un minimum en mécanique pour être sûr de ne pas se retrouver perdu dans le désert.

Exactement.

Je suis dans les métaphores aujourd’hui.

Tes métaphores sont bonnes! Tant qu’elles sont bonnes, c’est correct.

Bon, parlons de ça. Comment est-ce qu’on commence un projet de site DIY sur WordPress?

Et avant qu’on parte dans cette question, j’aimerais spécifier qu’il y a deux WordPress, et on veut s’assurer que les gens choisissent le bon.

Oui, il y a le WordPress.com qui est la portion lucrative de WordPress. Donc, c’est payant et ils hébergent ton site. Ça, c’est un gros non. On ne va pas d’un cette direction. C’est hyper limité. Je ne compte même plus le nombre de sites que j’ai passé de WordPress.com à WordPress.org.

L’idée, c’est que, dans un premier temps, on achète un nom de domaine, on achète un hébergement et, très souvent, à même l’hébergement, il y a le bouton « Installer WordPress ». On clique dessus et ça nous installe le WordPress.org, c’est-à-dire le CMS gratuit open source. Il va être installé en un seul clic, ça prend dix minutes. La majorité des serveurs des entreprises comme GoDaddy et Web Hosting Canada l’offrent.

Donc, on ne passe jamais par le site de WordPress, on n’a pas besoin d’y aller. C’est une erreur que les gens font souvent, malheureusement, parce que quand tu tapes WordPress dans Google, ça t’amène à leur site. C’est normal; c’est le service qu’ils offrent.

Je me suis déjà demandé pourquoi ce service existe encore et pourquoi ils ne se contentent pas de vendre des licences. Je pense que les gens les achèteraient même si elles n’étaient pas 100% gratuites, mais c’est un autre débat.

Bref, ce détail-là est super important parce que ce n’est pas juste un détail. Donc on passe par notre fournisseur de noms de domaine. On achète le nom de domaine, on achète l’hébergement, puis on fait installer WordPress. On arrive alors dans une interface de type cPanel, où on a accès à l’arrière-scène de notre site. On installe WordPress, on se crée un log-in et on arrive dans l’interface de WordPress.

C’est vraiment dans cet ordre qu’il faut faire les choses.

Par expérience personnelle, j’ai aussi appris que, ce qui est le fun avec WordPress est que la plupart des hébergeurs sont capables de régler des problèmes mineurs sur ton WordPress si tu es mal pris.

Absolument, ils ont accès aux fichiers et à la base de données. Donc oui, si tu as un petit problème dans le wp-config, par exemple, ils vont être capables d’aller faire de petites manœuvres.

Après, comment tu suggères la réflexion autour du site? Est-ce qu’on va chercher des exemples qu’on aime ou on y va avec la navigation? Qu’est-ce que tu ferais en premier une fois qu’on a le nom de domaine et que c’est installé? Le thème?

Il y a la notion de thème. Il y a un thème et un builder; je vais vous expliquer la différence tantôt.

Moi, je suis vendue à Divi. Je l’utilise depuis 2012. Ça a énormément évolué. Il y a deux thèmes qui se bataillent pour la première place : Elementor et Divi.

Moi, je suis team Divi. J’ai beaucoup utilisé Elementor à une époque. J’ai flirté un peu avec Elementor, puis je suis revenue à Divi parce que, dans les 5 dernières années, ça s’est énormément amélioré. Donc, Divi, c’est le builder que j’utilise. Il y a différents thèmes à l’intérieur des layouts, des visuels.

Donc on peut partir d’un thème. Moi, je n’ai aucune gêne à partir d’un thème, même pour certains clients, en fonction de leur budget. Je leur propose les layouts et je leur demande s’il y en a un qui les intéresse. Avec un budget limité, on va faire appel à une graphiste parce qu’on va vouloir le brander à son entreprise, mais on va prendre un thème pour pas avoir à créer une maquette de zéro. Ça permet d’éviter certains frais, donc je le propose pour permettre à mes clients d’économiser.

Après, quelques années plus tard, le client va probablement vouloir que son site web soit 100 % à son image. Il le fera rendu là.

Une fois qu’on a choisi notre layout, je dis toujours aux gens que je forme de s’ouvrir un cahier de charges. C’est un document. Moi, j’utilise Google Docs. Ça peut être Word ou un autre, peu importe. L’important, c’est que tu notes tout au même endroit : tes inspirations, des sites que tu aimes et d’autres que tu n’aimes pas. Si tu es rendu à l’étape, de créer ton branding, mets des logos, des couleurs, des typographies, etc. Tu peux te faire un board Pinterest pour te donner des idées. Et tu notes tout au même endroit. C’est ce qu’on appelle un cahier de charges.

Après, on va se demander à qui s’adresse notre site Web. Si c’est intimement lié avec le public de votre entreprise, le persona.

On se demande aussi comment on va s’adresser à eux via notre site web. Est-ce qu’on va parler au tu, au vous, au on, ou au je? Comment on va s’exprimer, comment on va s’approprier notre façon de parler sur le site, d’écrire?

Également, c’est quoi les fonctionnalités qu’on veut que le site accomplisse pour notre entreprise? Est-ce qu’on veut un blog? Est-ce qu’on va être en mesure de tenir un blog, d’écrire un article par semaine ou un article par mois? Est-ce qu’on veut un formulaire de contact très simple ou quelque chose d’un petit peu plus élaboré? Est-ce qu’on veut une section pour mettre des vidéos?

Il y a beaucoup de possibilités et il faut se poser toutes ces questions-là avant même d’ouvrir WordPress. Il y a des étapes à suivre, mais des fois les participants à mes formations se demandent quand on va ouvrir WordPress. Pas tout de suite. Il y a beaucoup de questions à se poser. Et on NE va pas nécessairement trouver les réponses tout de suite. Des fois on les trouve au cours du processus.

Le blog, ON peut l’ajouter après un an. Même chose pour le formulaire de contact, la connexion avec un (inaudible) pour ton infolettre. On n’est pas obligé de tout faire dès le début. Mais si tu te fais un plan, un cahier de charges, ça va servir de matière première avec laquelle travailler.

Je pense que c’est une super bonne idée. Quand je travaille avec mes clients, on fait surtout des rapports de positionnement. C’est vraiment la base pour aller travailler avec d’autres personnes si nécessaire dans un brand ou autre. Ça permet aussi de s’assurer qu’on reste dans la vision de l’entreprise qu’on essaie de créer.

Je me rappelle aussi comment ça avait été réfléchi avant que je me paye des graphistes pour me faire des layouts. J’allais voir des sites que j’aime, et j’essayais de les répliquer, ou du moins de répliquer le layout.

Oui, absolument. Ça, ça peut se faire. Aussi, Divi offre une centaine de layouts. On peut même partir d’un layout et le modifier. J’ai en tête trois clientes qui ont choisi la même layout. C’étaient des filles qui commençaient leur entreprise, qui quittaient l’entreprise pour se partir à leur compte, et les trois ont choisi le même et si tu les regardais aujourd’hui, tu ne pourrais pas savoir que c’est le même layout qui a été utilisé. La dispo et les couleurs sont changées. Les clients se les sont appropriées.

Puis je fais souvent des projets comme ça, en coconstruction. Donc, je bâtis avec la cliente, je lui montre comment utiliser les outils. À certains moments, si elle a besoin d’une graphiste, j’en ai une dans mon équipe, donc elle peut utiliser les services d’une graphiste pour faire des icônes, des patterns, des textures, des choses comme ça pour appuyer sa marque.

Je serais super intéressée à voir tes exemples.

Je vais te les envoyer.

Parfait. Je les mettrai dans l’article pour que pour ceux qui écoutent puissent voir ce qu’on peut faire avec des thèmes préexistants.

Maintenant qu’on a parlé un peu de ça, quelles seraient les erreurs à éviter en début de projet, ou même pendant le projet, pour être sûrs de partir sur le bon pied? Moi, je me rappelle plein d’erreurs quand j’ai faites. Lesson learned, mais quel cue on pourrait donner?

Si on y va d’un point de vue purement technique, les erreurs à éviter, c’est de ne pas sécuriser son site, donc séricuriser son WordPress et son nom de domaine. Il faut avoir un https, c’est un certificat SSL. On peut s’assurer qu’on l’a via l’hébergeur, le provider de noms de domaine.

Toutes les personnes de mon entourage qui sont en Web ont déjà vécu cette situation une fois : Elles se sont fait hacker leur WordPress parce qu’elles avaient gardé le slug de connexion en wp-admin, puis elles n’avaient pas fait attention aux brèches de sécurité. Il y en a aussi qui ne mettent jamais les extensions à jour. Donc, quand on met des plugins, des extensions, il faut les mettre à jour.

En fait, l’erreur, c’est de laisser son site rouler sans s’en préoccuper. Je dis souvent que c’est comme un petit animal de compagnie. La journée où l’animal de compagnie arrive, tu l’as voulu. La journée qu’il arrive dans ta famille, c’est là que le travail commence. Le site web, c’est ça. Construire ton site, oui, c’est de la job, mais à partir du moment où ton site est en ligne, le vrai travail commence.

De un, au niveau du référencement naturel, du SEO, pour réussir à faire sortir ton site parce que Google a très peu à faire d’un site qui a 4 jours d’existence. Il faut que tu prouves à Google que ton site est d’intérêt.

Bref, c’est de le laisser à l’abandon, de faire un site, puis de ne pas trop se préoccuper de ce qui se passe après dessus. J’ai vécu, moi, des situations de sites qui se font hacker, de sites qui sont laissés à l’abandon, puis le client ne comprend pas que le site soit lent. Si tu n’as jamais fait attention à ce qui se passait sur ton site, c’est normal. Il faut suivre tout ça.

Mais je serais curieuse de savoir, toi, c’est quoi la plus grosse erreur que tu as faites avec un WordPress..

C’est sûr qu’une des choses auxquelles il faut réfléchir dès le début, c’est le responsiveness, c’est-à-dire de s’assurer de créer la version mobile de son site. Je ne l’avais pas fait au début. J’avais tout fait moi-même, donc les gens ne pouvaient pas naviguer dans mes articles parce que c’était mal fait. Mais je pense qu’avec Divi, les thèmes qui sont préétablis ont le responsive qui est déjà programmé.

Exactement, dans les thèmes, oui. Mais si tu modifies ton layout, tu vas à l’intérieur et tu peux modifier la version tablette et la version téléphone. Donc, tu as le contrôle sur toutes les versions. C’est souvent ça le risque : les gens partent d’un layout, mais le modifient tellement qu’ils brisent la version mobile. Après, il faut donc qu’ils aillent tout réparer, tout arranger pour que ça sorte bien aussi sur mobile. Il y a une personne sur deux qui va consulter ton site sur mobile, donc t’as pas le choix. Ce n’est pas un luxe, c’est une évidence. Faut absolument que ton site sorte bien sur mobile.

Une chose qui m’a vraiment compliqué la vie… J’y avais pas pensé quand j’ai commencé, c’était la nomenclature de mes articles de blog. Tu me donneras ton avis là-dessus.

Je ne voulais plus avoir les dates dans le nom de l’article, dans le permalien, et j’avais trouvé ça compliqué à changer. Des redirections, etc. Ça devenait complexe. Comment est-ce qu’on choisit, par exemple, la manière dont on aimerait que notre nomenclature de permalien soit faite?

Pour les pages, c’est assez simple, tu mets juste le nom de la page. Donc, si ta page, c’est Services de rédaction Web, c’est ça ton permalien. Pour les articles, c’est une bonne question à se poser dès le départ.

Est-ce qu’on veut mettre les dates ou pas? C’est un choix. Je n’ai pas trouvé d’informations qui me disaient ce qui était le mieux. Par contre, si tu veux changer, comme tu l’as fait, en cours de route, c’est sûr que si tu modifies tous les liens, tu crées des liens brisés. Tu crées des erreurs 404, donc tu dois créer des redirections.

Moi, pour ce genre de truc, je conseille aux clients de ne pas le faire seuls, mais d’engager quelqu’un pour le faire. Ça peut se faire avec des plugins, mais ça peut se faire aussi directement dans le code. Il faut s’assurer que tout soit bien fait, que toutes les redirections soient bonnes. Pour un expert, c’est vraiment pas compliqué, mais pour quelqu’un qui ne l’a jamais fait, ce l’est.

Une autre erreur qu’on fait, c’est qu’on n’a pas conscience du fait que chaque geste qu’on fait sur un site a des répercussions. Il ne faut pas penser que parce qu’on ne voit pas quelque chose que rien ne s’est passé.

Faire du copier-coller, c’est non. C’est du duplicate content, on ne fait pas ça. Il y a des gens qui suppriment des choses parce qu’ils ne savent par ce que c’est. Si tu ne sais pas ce que c’est, n’y touches pas. Il est là pour une raison. If it ain’t broke, don’t fix it. À la limite, demande à un expert pourquoi c’est là et si tu devrais le maintenir.

Je vais ouvrir une parenthèse. Le do it yourself, c’est possible, mais je vais toujours dire aux gens de quand même se prévoir un budget dans l’année pour un programmeur ou un expert. Tu peux bâtir ton site toi-même, mais il faut prévoir un budget pour arranger les problèmes ou faire des ajouts que tu n’es pas capable de faire. S’il y a un petit truc et qu’il faut aller dans le code, engage quelqu’un.

Évidemment, il faut que tu trouves cette personne-là et si c’est difficile. Il y a vraiment une pénurie au Québec et, je pense, un peu partout dans le monde. On manque de programmeurs, mais ça se trouve. C’est un peu comme un graphiste : tu peux créer une partie de tes visuels, mais tu as un graphiste à côté qui vient donner une direction artistique et te guider dans tes choix. Au final, c’est ton entreprise, donc tu as le droit d’avoir les mains, un peu, dans chaque sphère d’activité. Il ne faut pas penser que le do it yourself, ce n’est que du temps et que c’est gratuit, que c’est ton temps et que tu décides de mettre le temps que tu veux. Non. Il faut quand même prévoir un petit budget à côté. C’est important.

Je suis d’accord. Il y a une dernière chose que je voudrais mentionner. Peut-être que je me trompe, mais nommer ses images comme il faut dès le début, c’est important. J’ai eu des professionnels qui ont bâti des sites pour des entreprises qui avaient payé beaucoup d’argent et qui n’avaient pas nommé les images.

Ça, c’est de la lâcheté. Pour être honnête, je l’ai déjà fait sur des petits projets. Pas pour des clients, mais sur mon site à moi, je n’ai pas de texte alternatif sur toutes mes images et j’ai des images qui ne sont pas renommées. Ça, c’est le phénomène du cordonnier mal chaussé.

Mais oui, il faut renommer les images. Ça sert à pouvoir les retrouver après dans la médiathèque, à les chercher par mots et pas juste en scrollant parce que, à un moment donné, des images, on en a beaucoup.

Si tu cherches une photo avec le logo de Facebook dessus mettons, sûrement que tu l’as mis dans le nom. Si tu es logique, ton nom a rapport avec ce qu’il y a sur la photo, donc tu vas pouvoir le retrouver plus rapidement.

Aussi, ça a un impact au niveau du SEO. Ça a un poids de bien renommer ses images, de mettre des textes alternatifs. Si l’image ne charge pas, c’est le texte qui est là. Ça donne aussi une indication à Google de ce qu’il y a sur l’image.

En fait, tu apprends les bonnes pratiques. Quand tu n’es pas certain, tu vas chercher l’info comme « Comment renommer nos images ».

Le poids des images aussi est important. Quand je vois des gens qui mettent des photos à 2 ou 3 meg, je me dis que ça n’a pas de bon sens. C’est un des facteurs qui alourdissent le plus le site, et ça a un impact important sur le référencement. Un site qui charge trop lentement, c’est un site qui offre un mauvais user experience et qui, aux yeux de Google, n’est pas adéquat. Donc, il ne le fait pas sortir.

Donc oui, la nomenclature des pages et des contenus est importante. Même chose si tu importes des PDF. La manière de nommer tes contenus est importante.

Une autre chose qui avait brisé à un moment donné, c’est que mes images n’apparaissait pas sur Mac, parce que mes noms d’image avaient des accents.

C’est vrai?

Oui.

On ne met jamais d’accents dans des noms d’images, mais ils devraient se charger quand même. C’est juste une pratique, un peu comme un nom de domaine.

C’est possible aujourd’hui d’acheter un nom de domaine avec des accents, mais je ne le recommande pas parce qu’on ne peut pas avoir d’adresse courriel avec des accents. Donc, tu ne pourras pas utiliser ton nom de domaine. De toute façon, les gens ne sont pas habitués, donc ils ne vont pas penser à le taper. Mettons que tu t’appelles Stéphanie, les gens vont pas penser à taper stéphaniedion.com avec l’accent. Ils vont le taper sans accent.

Depuis quelques années, c’est possible d’acheter des noms de domaine avec des accents, mais je trouve que c’est un peu inutile. Je ne vais pas dans cette voie.

Mais, en effet, moi, je ne mets pas d’accent. Même dans mes fichiers sur mon ordinateur, je ne mets pas d’accent.

C’est une pratique courante.

Oui.

C’était super intéressant tout ça parce que, moi, c’est des choses que j’ai apprises à mes dépens.

En le faisant, oui.

Et après, on doit le fixer, justement. Mais j’espère que ça va donner des pistes pour des gens qui vont pouvoir partir du bon pied.

Sur ce, parle-nous d’où on peut profiter ton expertise, te trouver, recevoir ta formation, etc.

J’offre deux formations, mais dans un premier temps, moi, je suis très active sur Facebook. C’est le média social que j’ai choisi d’utiliser. Donc, j’ai une page professionnelle : Patricia Filiatrault. Vous pouvez me trouver assez facilement au https://www.facebook.com/PatriciaFiliatraultMarketing/. Je fais des Facebook Live chaque vendredi pendant l’année scolaire.

Donc les vendredis midi, j’ai un invité. J’en profite, Tatiana, pour t’inviter à participer si ça te tente, en septembre, quand je reprendrai.

Bref, je fais un Facebook live avec un invité où on parle des sujets du marketing. Ça ressemble un petit peu à ton podcast, dans le sens que je me pose plein de questions, et j’ai envie de les poser out loud à des professionnels pour avoir les réponses. Parce que oui, je baigne dans le marketing numérique, mais il y a plein de choses que je ne connais pas encore ou que je ne maîtrise pas à 100 %. C’est normal.

Donc, il y a mes Facebook Live chaque vendredi. Évidemment, j’ai une infolettre. Vous pouvez vous abonner. Et j’ai deux formations, principalement ma formation WordPress, qui est vraiment ma formation fort. Ce sont 15 heures de vidéos préenregistrées. Ma formation est sur La Tranchée, qui est un site de formation en ligne en marketing. Et ma formation, pour les gens qui se la procurent, ce n’est pas que 15 heures de vidéo, c’est aussi un accompagnement. Je fais un accompagnement pendant un an.

À chaque deux semaines, il y a une classe virtuelle où les gens qui ont envie de participer participent. Ils peuvent poser leurs questions, je travaille avec eux sur leur projet, mais devant les autres. Donc, très souvent, ça amène des réflexions. Les gens voient que les autres progressent et donc qu’eux aussi vont progresser au niveau de l’apprentissage de WordPress et de Divi.

J’enseigne tout WordPress mais, après, si tu veux utiliser un thème, c’est Divi que je prends. Vous avez accès aux 15 heures de vidéo à vie, et aux classes virtuelles pendant un an. Très souvent, c’est dans cette année-là qu’on va jeter toutes les bases d’un projet Web, donc on va changer beaucoup de choses. J’ai donc décidé de le mettre sur un an. Je trouvais que c’était une bonne formule. Ça, c’est pour ma formation WordPress.

Sinon, j’ai une formation en référencement naturel, en SEO, qui est une plus petite formation. Il n’y a pas d’accompagnement. C’est une formation que j’ai bâtie avec un collègue, Philippe Bussières, qui est aussi en marketing numérique. Après la grosse formation que j’avais bâtie toute seule, j’avais le goût d’être accompagnée et de faire un projet en duo. Donc, je l’ai fait comme ça avec lui. On peut trouver cette formation sur La Tranchée également.

Sur La Tranchée, mais on peut l’acheter sans être membre de La Tranchée.

Exactement. Pas besoin d’être membre. Si vous êtes membre, il y a un rabais de 10 %, et vous pouvez utiliser vos crédits. C’est le principe de la tranchée; le membership qu’on paye se transforme en crédits qu’on peut appliquer sur des formations. Donc ça s’applique sur mes formations. Mais La Tranchée fonctionne aussi sans problème pour les gens qui ne veulent pas être membres.

Super. Je vais mettre les liens vers tous ce que tu as nommé ici dans les notes de cet épisode si les gens veulent aller jeter un oeil et voir si ça peut être pertinent pour eux.

Sur ce, je te remercie infiniment pour toute ton expertise, pour tout ce que tu as partagé avec nous. Je pense que ça va être super utile pour plein de gens qui sont peut-être un peu intimidés par ce projet de site Web, mais c’est très, très, très faisable.

Oui, absolument. Je te remercie beaucoup Tatiana, c’était super.

Merci Patricia, une belle journée.

Salut les ambitieuses. J’aimerais faire de ce podcast une plateforme d’échange et de réflexion autour de ce que ça veut dire être une femme et avoir du succès aujourd’hui.

Si tu connais une femme dont le parcours inspirant aurait intérêt à être partagé, ou si toi-même pourrait nous outiller grâce à ton expertise ou ton expérience, rends-toi sur juliej37.sg-host.com/invite pour m’envoyer les détails.

Finalement profites-en pour t’abonner à ce podcast afin de ne manquer aucun épisode.

Et si tu es dans un mode généreux, laisse-moi donc un 5 étoiles pour aider d’autres femmes comme toi à découvrir le podcast. À la prochaine!

à propos de l’auteureTatiana St-Louis

Adepte de littérature russe et collectionneuse de lunettes de designer, Tatiana a fondé Aime Ta Marque pour donner des outils aux femmes de carrière et entrepreneures pour mieux raconter leur histoire personnelle. Spécialiste des communications basée à Montréal, elle s'implique au sein de plusieurs communautés visant au développement professionnel des femmes.
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