Ep. 149 3 archétypes traumatiques qui t’empêchent de t’épanouir dans ton business

En psychologie, un archétype représente une série de comportements et de représentations propres à l’expérience humaine et qui peuvent être généralisés. Que ce soit à travers l’astrologie, le design humain, le test MBTI ou encore les archétypes de marque (basés sur les archétypes originels identifiés par Carl Jung), ces symboles peuvent nous aider à reconnaître et comprendre pourquoi nous adoptons parfois certaines réactions, émotions ou actions qui nous semblent être “plus fortes que nous”.

Les archétypes en soi sont neutres et descriptifs puisqu’ils font partie de l’inconscient collectif. Ils nous permettent d’ouvrir une fenêtre sur notre psyché en tant qu’humains.

Cependant, en tant que femmes, nous sommes aussi soumises à certains archétypes (ou stéréotypes) culturels qui ne sont pas nécessairement propres à l’expérience universelle en soi, mais bien à une expérience partagée d’exister dans le patriarcat.

Ces archétypes culturels ont comme objectif de maintenir l’ordre dans le système établi. C’est pourquoi je les appelle des archétypes traumatiques, car ils travaillent de concert avec des réactions instinctuelles que nous avons développées dans un environnement qui nous a longtemps été hostile et oppressif.

Au cours de mes 8 dernières années à travailler avec des femmes, j’ai pu mettre en évidence 3 postures inconscientes qui viennent parfois embrouiller ou même saboter de l’intérieur l’épanouissement entrepreneurial qu’elles recherchent.

Dans l’épisode d’aujourd’hui, je discute donc de ces 3 archétypes traumatiques et de pourquoi il est important de les reconnaître pour pouvoir les transcender.

Je discute notamment de :

  • Ce qu’est un archétype traumatique et la raison de son existence dans notre psyché
  • Les 3 archétypes traumatiques et comment ils se manifestent au sein de tes décisions, de tes actions (marketing, mais pas que) et ta relation à tes clients et à ta propre autorité
  • Les différences entre les différents archétypes et comment les conscientiser pour pouvoir les dépasser
  • Comment travailler une posture parallèle et libératrice lorsqu’on se voit entrer dans une des réactions traumatiques

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Comme d’habitude, j’espère que cet épisode t’aidera à reconnaître en toi certaines tendances inconscientes qui ne servent pas toujours tes objectifs d’affaires. Comme le disait Jung : “Tant que vous n’aurez pas rendu l’inconscient conscient, il dirigera votre vie et vous appellerez cela le destin.” Dans cette optique, mon objectif sera donc toujours de t’outiller en présence et en conscience sur ton expérience d’entrepreneure afin que tu puisses renforcer ton autonomie et ta souveraineté.

Mentionné dans cet épisode :

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Transcription de l’épisode 149

Ep. 149 3 archétypes traumatiques qui t’empêchent de t’épanouir dans ton business

Tatiana St-Louis [00:00:00]:

Vous écoutez l’Ambition au Féminin épisode 149 et aujourd’hui je vais vous parler d’archétypes traumatiques et comment ils nous empêchent de nous épanouir dans notre business.

Tatiana St-Louis [00:00:11]:

Mon nom est Tatiana St-Louis et j’anime l’Ambition au Féminin, un podcast pour toutes les femmes pleines de vision, de talent et de drive qui désirent redéfinir le succès selon leurs termes et leurs conditions. Chaque semaine, j’explore seule ou en présence d’invités, les thèmes entourant la réussite professionnelle et personnelle. Mindset, productivité, leadership, branding personnel… C’est LE rendez-vous pour réfléchir à la façon dont TU veux vivre ton plein potentiel et laisser ton empreinte dans le monde.

Tatiana St-Louis [00:00:46]:

Salut les ambitieuses, comment vous allez aujourd’hui ? J’espère que vous allez bien. Je vous enregistre ceci alors qu’on entame le dernier mois de l’année, le mois de décembre qui va débuter très bientôt et pour beaucoup, c’est une période (puis pour beaucoup, pour moi aussi, je ne vais pas le cacher), c’est une période de grande intensité. On ferme des dossiers, on prépare des vacances dans plusieurs circonstances. On va avoir les enfants à la maison, on va manger beaucoup, on va changer nos routines. Donc il y a comme un moment de chaos qui se prépare, même si, tu sais, c’est aussi un moment de célébration, c’est un moment d’être ensemble, c’est un moment de faire descendre la pression. Mais, c’est paradoxal parce qu’autant faire descendre la pression autant, et ça c’est mon expérience personnelle, on fait augmenter la pression parfois plus que ce qu’on est capable de la faire descendre. Bref, ça c’est mon expérience avec le temps des fêtes et en plus, je suis en préparation de… je suis en pré-lancement en fait de mon programme Autopoiesis qui va sortir en 2024 et que je travaille là-dessus depuis littéralement le mois de mai et dans ce travail-là, il y a comme une complétude, mais il y a aussi plein plein plein plein de choses à créer et puis j’ai vraiment vraiment hâte de voir la réception que ça va avoir. Le pré lancement va être auprès de mes clients avant tout parce qu’ils ont toujours priorité sur tout, et en même temps si vous voulez avoir les détails, si vous voulez vous assurer de pas manquer les inscriptions parce qu’il va y avoir des places très limitées, surtout dans la version bêta qui est la version initiale, la version fondatrice qui va être à son prix de fondation aussi. À chaque fois que quelqu’un rentre dans mes programmes quand ils sont au début début début ils ont le meilleur deal qui soit on s’entend.Donc si vous voulez être mises au courant, si vous voulez avoir un accès prioritaire aussi quand on va ouvrir les inscriptions, celles qui vont rester après que mes clients aient eu la chance de saisir leur place si c’est ça qu’elles désirent, vous pouvez vous inscrire sur la liste d’attente Autopoiesis à aimetamarque.com/autopoiesis. Je vais mettre le lien dans la bio et si jamais vous trouvez pas le lien, écrivez-moi sur Instagram ou sur LinkedIn, je vais vous le donner, il n’y a pas de problème. Inscrivez-vous aussi car j’ai un bonus vraiment vraiment intéressant que je vais donner à celles qui vont envoyer une application, et en plus d’avoir votre application révisée en priorité, et donc d’être capable de saisir une de ces places dans la version bêta, vous allez avoir un petit bonus qui était réservé jusqu’à présent seulement à mes clients et j’ai hâte de vous le présenter. Donc mettez-vous sur la liste d’attente et puis je vous parle du programme très très très prochainement là probablement ici dans le podcast, mais aussi sur mon infolettre et sur toutes les plateformes où vous me suivez. Alors maintenant qu’on a parlé de ça, aujourd’hui je voulais… je savais pas comment nommer l’épisode d’aujourd’hui, puis je sais pas si le titre que là je vais dire maintenant pendant que j’enregistre ça va être celui qui va être sur la piste audio que vous écoutez, mais en gros la réflexion que je me faisais c’était autour des différentes typologies d’entrepreneurs que je rencontre et qui ont de la difficulté parfois à créer ou à aller chercher le support dont elles ont besoin, le soutien dont elles ont besoin (j’ai réalisé très récemment que support est un anglicisme quand on l’utilise comme ça), le soutien dont elles ont besoin pour avancer.

Tatiana St-Louis [00:04:55]:

Puis vous savez, moi je suis coach et puis j’ai des programmes et tout ça, donc je suis souvent en contact avec des personnes qui sont dans ce processus de réflexion là. Et le but ici, ce n’est pas nécessairement de dire genre « tout tout le monde vous devez m’engager comme coach », mais vraiment de réfléchir à quel type de réactions on a quand on est soudainement mis dans la place de l’entrepreneur et qu’on doit commencer à prendre des décisions comme ça et qu’on est quand même humain et on a des réactions traumatiques qui viennent dicter un peu comment nos émotions et nos actions qui en découlent vont guider nos décisions et la façon dont j’ai voulu construire dans l’épisode, construire cette transmission que je vous fais ici, c’est de réfléchir aux archétypes traumatiques. Puis qu’est-ce qu’un archétype, je pense que c’est quand même un mot qui est dans le langage courant, on l’utilise souvent. Vous connaissez les archétypes peut-être de Jung, vous connaissez le test MBTI, le test de Myers Briggs où on travaille aussi avec des archétypes. Les signes astrologiques peuvent être des types d’archétypes aussi.

Tatiana St-Louis [00:06:19]:

Les Human Design, c’est des archétypes. Donc un archétype, c’est vraiment une image représentative forte caractérisée et reconnaissable. C’est quelque chose, c’est un symbole, bien souvent c’est un symbole primitif et universel qui appartient à l’inconscient collectif. Ça, c’est dans la définition plus psychologie. Et la façon dont on reconnaît les archétypes, c’est on va les revoir souvent, on va les voir dans les contes, dans les mythes, dans le folklore, dans les rites. Mais ce qui est intéressant avec les archétypes, ça c’est moi la littéraire qui vous parle aujourd’hui, ce qui est intéressant avec les archétypes, c’est qu’on crée des archétypes culturels et on crée des archétypes au fur et à mesure qu’on évolue comme société, comme civilisation, etc. Et dans le monde entrepreneurial, et très spécifiquement dans le monde féminin, je dirais parce que c’est celui que je connais le mieux, je suis 100% certaine qu’il y a des archétypes masculins aussi en entrepreneuriat et c’est juste que je ne vais pas parler de ça aujourd’hui, mais je voulais parler de ceux que je rencontre souvent dans le monde de l’entrepreneuriat féminin.

Tatiana St-Louis [00:07:43]:

Puis ce qui arrive avec un archétype, c’est que un peu sans savoir parce qu’il fait partie d’un inconscient collectif, on va adopter la posture des archétypes sans nécessairement s’en rendre compte et quand on commence à les conscientiser dans quel archétype on est en train de se mettre, on est capable de les transformer. Et où il y a des « bonnes fées », entre guillemets « bonnes sorcières » parce qu’elles ont un pouvoir magique, mais elles sont aussi très maternantes, si inconsciemment par exemple on a une nièce, ou on a quelqu’un dans notre entourage puis on se voit inconsciemment comme cet archétype de la fée marraine, mais peut-être qu’on va être plus… on va se sentir plus responsable de donner des expériences positives à cet enfant-là. On va lui acheter des cadeaux, on va être dans un rôle de soutien, on va se voir comme cette personne qui doit materner, donner du soin et s’assurer que la personne est bien prise en charge. Si on a des archétypes négatifs, par exemple si on pense à un des archétypes pour beaucoup de femmes qui est la gold digger, la femme qui est à l’argent, celle qui veut se marier avec un homme riche pour pouvoir abuser de sa beauté et ensuite prendre son argent puis pas avoir à travailler puis être paresseuse etc. Mais tu sais, puis là on rentre plus dans le stéréotype, puis là il faudrait faire la distinction entre stéréotype et archétype, mais ce stéréotype de la Gold Digger, il fait partie de l’archétype de la séductrice. Et l’archétype de la séductrice, c’est un archétype qui est très fort dans notre culture judéo-chrétienne qui est très fort aussi dans notre culture patriarcale pour démontrer du danger d’être mise en face de ces femmes.

Tatiana St-Louis [00:09:48]:

Donc quand on va peut-être être dans cette posture-là, ou on va se faire mettre dans cette posture-là, on va agir ou on va avoir un certain système de croyances qui vont nous faire agir de certaines façons. Et ce qui est intéressant aussi à se rappeler ou ce qui est pertinent plutôt à se rappeler, c’est que quand on est dans un système de croyances inconscientes comme ça, les croyances naturellement vont générer des pensées, des pensées qui vont ensuite susciter des émotions, des émotions qui vont se traduire en actions et ces actions qui vont générer des résultats. Donc quand on parle du niveau archétypal, on va être au niveau des croyances inconscientes qui vont ensuite générer des émotions et c’est de ces émotions-là souvent qu’on va pouvoir sortir soit des émotions positives ou négatives puis qu’on va avoir l’impression que c’est c’est un peu à notre insu, que là soudainement, on est dans une circonstance x et on ressent soudainement de la honte ou on ressent soudainement un désir de materner ou on se ressent soudainement comme quelqu’un qui doit agir pour le bien des autres ou peu importe ou qu’on se sent vulnérable ou peu importe. Et de ces émotions, on va mettre en place des actions un peu malgré nous et c’est là genre qu’on va être un peu à la merci des archétypes que j’appelle les archétypes traumatiques puis que je veux discuter avec vous aujourd’hui. Puis là, je vais vous donner des exemples puis vous allez comprendre où on s’en va avec tout ça parce que là c’est peut-être un peu abstrait pour vous comment j’en parle. Mais ce qui est intéressant, c’est de se rappeler que dans des archétypes négatifs, on s’associe pas nécessairement à eux parce qu’on le désire plus que tout, mais parce que souvent c’est un raccourci par lequel on passe pour prendre des actions ou pour rester en cohérence avec une culture ou avec une façon dont on a toujours vu les choses se dérouler. Donc si on prend la culture entrepreneuriale, puis c’est ça que je voulais dire un peu en disant qu’il y a des archétypes qui se créent aussi avec le temps, si on prend la culture entrepreneuriale, on peut identifier plusieurs types d’archétypes.

Tatiana St-Louis [00:12:15]:

Il y a la mompreneure par exemple qui représente un certain stéréotype aussi, il y a la witch bref. Et dans les archétypes traumatiques, j’en avais soulevé trois et j’avais envie de vous les décliner pour voir comment on les vit en tant qu’entrepreneur, mais comment aussi ça peut avoir des incidences sur les actions qu’on va poser, sur la posture qu’on va avoir dans notre entreprise et naturellement sur les résultats qu’on va obtenir. Donc le premier archétype dont je voulais vous parler, c’est celui de la princesse en détresse. Et encore une fois, la princesse en détresse, ce n’est pas un archétype qui est seulement retrouvé dans l’entrepreneuriat, c’est un archétype qui est vieux comme le monde, on le retrouve dans les fables, on les retrouve dans les contes de Disney, on le retrouve sous plusieurs formes dans les films hollywoodiens. Et qu’est-ce qui caractérise la princesse en détresse, c’est naturellement cette femme un peu sans défense, un peu innocente qui a besoin qu’on la prenne en charge parce qu’elle n’est pas capable de se sauver elle-même des grands dangers et du grand méchant loup. C’est un archétype très infantilisant dans lequel on est dénué de nos pouvoirs, de notre potentiel.

Tatiana St-Louis [00:13:41]:

Et une chose qui caractérise cette princesse en détresse, c’est le sentiment de confusion. C’est trop difficile, c’est l’idée de ne pas être capable de faire quelque chose, de ne pas être assez bonne, de pas connaître la solution, d’avoir besoin que quelqu’un vienne nous donner une clé, que quelqu’un vienne nous montrer un chemin. Et ce qui est intéressant avec les archétypes, c’est de le penser aussi en termes de relations traumatiques. Et je veux juste faire un petit aparté ici parce que je voulais vous parler de réactions traumatiques avant de rentrer dans les archétypes, mais dans les réactions très instinctives que nous les humains / animaux avons, on a parfois, quand on est mis en danger, des réactions qu’on appelle traumatiques. Puis si vous connaissez la théorie du trauma, il y a les quatre réactions les plus courantes qui sont fight, flight, freeze, fawn en anglais, en les quatre « f ». Fight qui est le combat, flight qui est la fuite, freeze qui est la paralysie ou figer et fawn ou appease qui est d’apaiser la personne ou d’apaiser la situation pour essayer de réduire le danger et donc de vraiment rentrer dans cette dynamique de faire la paix, de s’assurer que le conflit est terminé etc. Donc fight flight freeze fawn, combat fuite paralysie apaisement qui sont quatre réactions traumatiques à travers lesquelles nous, comme femmes et n’importe qui comme être humain, va penser quand elle perçoit un danger ou quand elle est dans un contexte qui a un un risque pour l’ego qui a un risque pour les résultats qui risquent d’être créés suite à ça.

Tatiana St-Louis [00:15:47]:

Et que le risque soit réel ou non, ce n’est pas tant ça qui nous importe ici. L’important, c’est de comprendre qu’un archétype qui va agir, un archétype traumatique va agir dans une action, dans une réaction traumatique parce que le sentiment qui va avoir été généré par cet archétype est probablement négatif et est considéré comme un danger pour l’ego. Donc si on en revient à notre princesse en détresse qui est confuse, qui trouve ça trop difficile, qui n’est pas capable, sa réaction traumatique, celle qui la caractérise, c’est celle de la paralysie. Imaginez juste, moi ma fille maintenant elle est beaucoup dans les princesses Disney, elle aime beaucoup Raiponce, je ne sais pas pourquoi, Rapunzel. Et tu sais pour moi, c’est vraiment un exemple de c’est quoi une réaction traumatique de paralysie, t’es littéralement dans une tour de laquelle tu ne peux pas sortir à moins que quelqu’un vienne te sauver. Donc pourquoi est-ce que je dis que la princesse en détresse est en réaction de paralysie, c’est que souvent quand on ressent de la confusion, c’est cette espèce de brume mentale. On l’expérimente comme souvent, puis ça je le sais parce que quand je coach mes clients puis là soudainement je leur pose une question puis elles sont pas capables de me répondre. Elles me disent « je sais pas il y a genre cette espèce de brouillard dans ma tête, je suis pas capable de voir clair. »

Tatiana St-Louis [00:17:11]:

Je sais qu’elles sont en état de paralysie parce que c’est comme si soudainement le monde extérieur et intérieur, cessait d’exister. Donc quand qu’on est dans cette relation de paralysie, c’est normal qu’on aimerait que quelqu’un vienne nous sauver parce qu’on a perdu nos moyens et qu’on a l’impression qu’on doit se faire montrer le chemin parce que le danger qui est perçu, c’est que si on bouge, si on fait quelque chose, on va se perdre, on va faire une gaffe, on on va faire quelque chose de dangereux, on va perdre de l’argent, on va se faire avoir, on va s’humilier, etc. Donc notre cerveau nous met en réaction de paralysie. Comment est-ce que ça se manifeste en entrepreneuriat ? Donc en entrepreneuriat, ça va être des personnes qui vont beaucoup aller chercher de se faire tenir la main. Puis là je ne dis pas ça de façon négative. On se rappelle, on est dans une réaction traumatique, donc tout ça se passe au niveau inconscient. Vous allez chercher mille et une formations, vous allez chercher beaucoup de services qui sont done for you, fait pour toi ou fait avec toi et vont nécessiter beaucoup d’attention à chaque décision, à chaque étape de leur parcours, « Est-ce que c’est ça que je dois faire ? Est-ce que tu peux me montrer comment faire? »

Tatiana St-Louis [00:18:30]:

C’est des personnes qui vont avoir de la difficulté à se débrouiller, qui vont avoir peur par exemple de la technique, qui vont avoir peur de faire quelque chose qu’elles ont jamais fait si on leur montre pas exactement comment faire. Et aussi ce qui va arriver en termes d’action ou de comportement, ça va être de vouloir à tout prix délester ou déléguer les choses difficiles à quelqu’un d’autre qui entre guillemets connaît mieux qu’elle. C’est d’essayer de redonner la responsabilité à quelqu’un d’autre et de laisser cette responsabilité à l’extérieur d’elle-même pour que le risque soit externalisé. Ce n’est pas elles qui perçoivent leurs propres risques dans cette situation alors qu’on va voir pourquoi c’est faux tout ça. Et là je veux juste faire un aparté pour dire que, tu sais je suis pas d’avis que déléguer est une mauvaise chose, que délester est une mauvaise chose. Par contre, je crois à 100% que quand on délègue, il faut absolument savoir de quoi on parle et savoir comment ça marche. On ne délègue pas quelque chose dont on ne connaît pas le fonctionnement.

Tatiana St-Louis [00:20:01]:

Puis ça c’est un grand danger en entrepreneuriat de vouloir se délester d’action ou de choses importantes dans notre entreprise comme la création de contenu ou la gestion de notre site web ou les ventes, des choses qui sont difficiles ou qui peuvent générer ces émotions négatives en soi. Et là on cherche à les déléguer pour ne pas avoir à penser à ce problème-là, mais c’est extrêmement dangereux dans une entreprise de déléguer ces choses là si on ne sait pas les faire soi-même, si on ne sait pas comment elles fonctionnent parce que le jour où on va avoir un problème avec délégation, la personne à qui on va déléguer sera plus disponible ou elle va disparaître ou elle va faire une erreur ou pire c’était quelqu’un qui était mal intentionné parce que c’était peut-être un prince charmant quand ils nous ont vendu ce service, mais dans le fond c’était quelqu’un qui est venu foutre le bordel dans notre entreprise. Et si on sait pas comment déléguer puis on s’attend à ce que cette personne vienne nous sauver de cette chose-là, on met énormément de risques sur notre entreprise parce qu’on met le risque 1. de ne pas être capable de déléguer à la bonne personne et 2. de ne pas être capable de récupérer une tâche fondamentale et cruciale au fonctionnement de notre business. Donc un peu le plaisir inavoué de la princesse en détresse en son king, c’est un genre de complaisance dans son inaptitude, de se considérer toujours trop débutant, de se considérer pas bonne avec la tech, pas bonne pour vendre, puis de comprendre ça comme étant entre guillemets « réaliste ». Puisque ce qui va arriver avec ce type de choses-là aussi, un autre des symptômes qui va se manifester dans l’entreprise, c’est que la princesse en détresse va avoir de la difficulté à établir sa crédibilité et son leadership avec sa clientèle.

Tatiana St-Louis [00:22:10]:

Puis pourquoi est-ce que ça va arriver, c’est parce que justement encore une fois, elle se considère comme étant pas assez, comme étant à infantiliser, comme étant toujours avoir besoin que quelqu’un vienne nous dire comment faire, quand le faire, de quelle manière et là à ce moment-là, comment est-ce qu’elle peut vraiment s’établir dans une relation de confiance avec une clientèle qui va ressentir ce manque de confiance là chez elle et qui va se demander « mais quand est-ce que ça va être mon tour de devoir aller la sauver de quelque chose? » Donc il y a des dangers vraiment réels à cette posture inconsciente là et le désir sous-jacent de cet archétype de princesse en détresse. Puis quand je dis désir sous-jacent, c’est encore une fois un désir inconscient, c’est cette fameuse recherche de se déresponsabiliser, cette fameuse recherche de se faire prendre en charge pour que s’il y a un problème qui surgit, s’il y a quelque chose qui ne va pas dans le sens que ça voudrait être, elle n’a pas besoin de risquer de penser que c’est de sa faute, elle va genre aller mettre la faute sur quelqu’un d’autre sur le fait que quelqu’un l’a roulé, que quelqu’un a mal fait son travail. Et ça, c’est une posture de protection pour l’ego parce que dans cette posture-là, on n’est pas obligé de réparer nos erreurs. La seule erreur qu’on a faite c’est de s’être brûlé avec quelqu’un d’autre. Puis ça tu sais comme on est incapable de se comptabiliser par rapport à ça. On va dire ok, c’est cette coach-là qui était mal intentionnée, c’est cette personne qui a volé mes accès à mon site web, c’est cette personne qui faisait pas ce travail-là et puis là ça devient de plus en plus difficile de bâtir de la confiance avec les autres parce on n’a nous-mêmes pas confiance dans nos propres habilités à savoir quoi choisir, qu’est-ce qui est bon pour nous et qu’est-ce qui est pas bon pour nous. Donc ça c’était le premier archétype.

Tatiana St-Louis [00:24:19]:

Ok. Ensuite, on passe au deuxième archétype qui est un peu à l’extrême de la princesse en détresse et je l’ai appelé la superwoman insécure. Puis on s’entend là tu sais ces archétypes-là, peut-être qu’ils existent sous d’autres formes, ça c’est vraiment des archétypes que moi j’ai établis selon mes expériences avec mes clients, avec ce que moi j’ai vu dans les huit dernières années comme entrepreneur, ce que j’ai ressorti dans mes coachings, tu sais de vraiment observer comment beaucoup d’entrepreneurs fonctionnaient, autant des personnes qui sont devenues mes clients que des personnes qui ne sont pas devenues mes clients, mais que je voyais vraiment autour de moi puis que je voyais fonctionner de différentes façons. Donc la superwoman insécure, c’est quoi elle son sentiment prioritaire ? C’est un sentiment de méfiance. C’est un sentiment de honte et de culpabilité de ne pas être capable d’y arriver plus vite, d’y arriver mieux, d’y arriver avant les autres, de ne pas être capable de justement être cette superwoman et de se faire reconnaître comme tel.

Tatiana St-Louis [00:25:33]:

Salut les ambitieuses, je fais une petite pause dans l’épisode pour te parler de quelque chose de vraiment important. On ne va pas se mentir, les dernières années ont été rough pour beaucoup d’entrepreneurs. Pour certaines, ça a voulu dire de retourner sur le marché de l’emploi, pour d’autres redéfinir ses offres ou changer sa clientèle. Et au cours des huit dernières années, j’ai vu des centaines d’entrepreneurs motivés et plein de talents obligés de fermer les portes par manque de rentabilité ou de momentum. Parce qu’on ne va pas se mentir, grâce au pouvoir du web et des réseaux sociaux, il n’a jamais été plus facile qu’aujourd’hui d’avoir sa propre entreprise. Le défi, c’est d’y rester maître à bord, ancré dans sa vision, peu importe les tempêtes qu’on rencontre au fil des ans. Mais il ne faut pas se faire d’illusions, ton énergie est limitée. Tu ne peux pas brûler la chandelle par les deux bouts. Et pour continuer, tu as besoin de trouver un équilibre entre croissance et stabilisation.

Tatiana St-Louis [00:26:32]:

Et la clé vers cet équilibre, c’est la force de tes systèmes. Et crois-en mes sept années d’entrepreneuriat à faire croître mon équipe, mon plaisir et mes profits, je l’ai expérimenté au premier plan. Ce sont tes systèmes qui te supportent jour après jour pour que tu puisses enfin relaxer dans ton entreprise même quand le monde est sans dessus dessous. Cet hiver, je vais ouvrir les portes de mon nouveau programme signature, Autopoiesis. Ça fait plus de 6 mois que je travaille sur cet hybride entre un mastermind et un parcours de développement entrepreneurial pour te faire travailler dans les mécanismes les plus importants de ton business durable. Bye bye « hustle », bye bye « doutes et découragement », t’es devenu entrepreneur pour faire du bien à toi, à tes clients et à ceux qui t’entourent et là on va optimiser chaque partie de ton entreprise pour y arriver. Rejoins la liste d’attente pour être aux premières loges lors de l’ouverture des inscriptions et profiter des rabais, bonus et autres goodies que je réserve à la première cohorte qui bénéficiera du prix le plus bas auquel le programme sera vendu. Pour t’inscrire, c’est facile, rends-toi sur aimetamarque.com/ap et entre tes infos.

Tatiana St-Louis [00:27:54]:

C’est gratuit, c’est sans engagement, mais mon instinct me dit que c’est exactement le type de support à la fois stratégique et expérientiel que tu cherchais. Alright ma chère, c’est à aimetamarque.com/ap. Oublie pas que si tu cherches le lien, il est dans les notes de l’épisode et maintenant de retour à notre émission.

Tatiana St-Louis [00:28:17]:

La réaction traumatique dont on parle ici, c’est une réaction de combat, le fight dans les réactions, parce que ce qui arrive, c’est que la superwoman, elle veut tout faire toute seule. Elle veut tout faire toute seule sinon ça compte pas. Parce que ce qu’elle a besoin, c’est de se montrer et de montrer aux autres qu’elle est capable, qu’elle a besoin de personne, qu’il n’y a personne qui va venir la sauver, qu’elle n’a pas besoin de, tu sais, elle est capable de tout faire toute seule. Puis pourquoi j’appelle ça, c’est la réaction de combat, c’est que dans cette réaction de rejet de l’aide, de rejet de l’autre, de vraiment créer une distance avec l’autre, on peut imaginer, j’ai les poings levés, je les mets le plus loin possible de moi pour m’assurer qu’il y ait cette distance avec les autres et qu’ils ne m’approchent pas. Ils ne m’approchent pas parce que genre c’est moi la plus forte, c’est moi qui est capable de dominer sur la situation et en même temps savoir qu’on est dans cette réaction traumatique, ça nous rappelle qu’il y a un danger qui est perçu et ce danger c’est un sentiment de méfiance. Puis je trouve ça intéressant après ça de le lier avec la honte et la culpabilité parce que naturellement, parce qu’elle est toute seule puis elle est limitée elle aussi, puis elle a besoin d’aide. C’est difficile d’atteindre ses idéaux en termes de ce qu’elle devrait ou là où elle devrait être rendue en tant que superwoman. Donc en entrepreneuriat comment est-ce que ça se manifeste ?Premièrement, j’ai écrit, il y a la fantasmagorie perfectionniste. La fantasmagorie perfectionniste ici, c’est l’idée de si c’est pas moi qui fais tout, si c’est pas moi qui le fais tout seul, si c’est pas moi qui le fais de x y façon, ça ne compte pas. Ça, je le vois souvent chez des clientes qui vont vraiment minimiser leur avancement, leurs résultats en disant « ben écoute tu veux pas célébrer cette chose-là que tu as faite? » « Oui, mais c’était des clients que je connaissais déjà. »

Tatiana St-Louis [00:30:27]:

Ou « Oui, mais c’était pas pour mon nouveau programme. » Elles se donnent des limites ou des choses à atteindre tellement strictes et tellement élevées que ça devient impossible de l’atteindre. Ça devient impossible d’être à la hauteur de ce qu’elles veulent pour elles-mêmes et elles doivent constamment se convaincre qu’elles sont à la hauteur parce qu’elles sont constamment incapables d’accéder à cet état-là. Là, ce qui est intéressant avec cette idée de hauteur, c’est que quand on pense à hauteur, on pense naturellement à distance, mais on pense aussi à hiérarchie. Et ce que ça va créer avec l’intimité avec sa clientèle, c’est que, parce qu’on est, on a les bras tendus bien loin, puis on veut être, on est dans la méfiance, puis on a toujours cette conception de « est-ce que je suis à la hauteur, est-ce que je suis arrivée à la hauteur, est-ce que je suis au stade où je voudrais être, est-ce que genre… » On a de la difficulté à entrer en relation intime avec notre clientèle qui va toujours être considérée comme plus basse que nous ou à l’extérieur de nous. Et pourquoi est-ce qu’on voudrait rentrer dans une relation intime avec notre clientèle ? Parce que ce soit dans notre copywriting, que ce soit les façons de créer des expériences pour nos clients, si on est constamment en train de prouver qu’on est cet expert qui sait mieux, qui sait tout, qui fait tout, qui est comme, qui a cette espèce de fantasmagorie perfectionniste autour d’elle, on crée de l’aliénation chez notre clientèle. Cette clientèle qui va nous considérer comme peut-être plus parfaite qu’on l’est ou comme la superwoman qu’on veut reconnaître en nous-mêmes, mais qui ne va pas s’identifier à nous, qui ne va pas ressentir de l’attachement à notre projet.

Tatiana St-Louis [00:32:21]:

Et donc il va y avoir cette espèce de froideur qui va se faire ressentir dans le marketing, qui va se faire ressentir dans la façon de créer des offres. Donc les superwomen insécures vont passer beaucoup de temps à tourner en rond, à refaire les choses, à essayer, réessayer, ressasser des choses dans leur tête avant d’aller demander de l’aide. Ça, je l’ai vu aussi beaucoup avec des personnes qui doivent constamment se convaincre de ce qu’elles ont fait. Elles veulent de l’aide, elles veulent travailler avec des personnes qui vont les propulser et puis là elles sont prêtes à passer à l’action et puis là soudainement c’est comme « oh non mais je suis capable de le faire, j’ai déjà fait beaucoup » et puis là c’est cette litanie sur qu’est-ce qu’elles ont réussi à accomplir par elles-mêmes puis qu’est-ce qu’elles peuvent réussir à accomplir par elles-mêmes, puis qu’il faut qu’elles passent du temps à se prouver qu’elles peuvent en faire plus toutes seules. Et il y a quelque chose d’un peu tragique dans cette posture-là parce qu’en même temps l’expérience serait tellement plus positive si elles se sentaient pas aussi aliénées et si elles avaient pas nécessairement ce besoin de leur ego de se prouver à lui-même qu’il est capable, mais de juste accepter que même dans la collaboration, l’échange et le partage et la vulnérabilité, il y a une puissance. Mais ça on va parler un petit peu plus tard. Donc l’autre chose aussi avec les superwomen insécures, c’est qu’elles se sentent toujours en comparaison avec d’autres qui ont réussi mieux ou avant elles. Elles vont regarder ce que les autres font, elles vont regarder ce que les compétiteurs font, elles vont regarder « ah cette personne elle a commencé en même temps que moi puis là elle est rendue-là, faudrait que je sois moi aussi rendue-là, si je ne suis pas rendue-là, ça veut dire que je suis pas assez bonne. »

Tatiana St-Louis [00:34:17]:

Il y a ces pensées-là qui sont générées de façon inconsciente encore et qui vont créer des actions de retrait, des actions de froidure, des actions vraiment d’aliénation dans lesquelles elles vont se positionner comme seules un peu contre le monde. Et le désir inconscient de la superwoman, c’est le respect. Elles recherchent le respect, de se faire respecter pour leur accomplissement, de se faire respecter pour ce qu’elles sont capables de faire et elles le cherchent chez les autres, mais avant tout elles le recherchent de la personne qui a été intériorisée en soi-même. Peut-être que c’est des anciennes voix qui leur disent qu’elle ne sera jamais capable. Peut-être que c’est des anciens traumatismes justement qui leur disent qu’ils devraient mieux faire quelque chose d’autre au lieu de ça. Il y a cette pulsion de combat à l’intérieur qui se manifeste contre elle et qui génère une honte interne qu’il faut dépasser pour pouvoir assainir la relation à soi-même et assainir ensuite les relations qui vont découler de l’entreprise. Donc on a parlé de la superwoman insécure, on a parlé de la princesse en détresse qui sont un peu deux extrêmes.

Tatiana St-Louis [00:35:45]:

Maintenant, il y en a une troisième dont vous m’avez entendu parler assez souvent si vous me suivez ou si vous suivez mes publications, et c’est la bonne élève. Puis là, je trouve ça drôle parce que j’étais sur LinkedIn l’autre jour, puis il y avait une publication qui disait « On entend souvent parler de la bonne élève. On entend toujours parler de la bonne élève, mais on n’entend pas parler de je ne sais pas trop quel autre archétype. » Et je trouvais ça drôle parce que moi quand j’ai commencé à parler de la bonne élève, personne, littéralement personne n’a parlé de ça, il y avait peut-être deux articles qui avaient été publiés, deux articles relativement obscurs sur internet et puis c’était pas un concept qu’on connaissait. Donc là, je ne veux pas nécessairement expliquer en loin et en large c’est quoi la bonne élève puis les mécanismes psychologiques qu’il y a là-dedans, même si vous pouvez comprendre que dans une société où on infantilise beaucoup les citoyens, mais surtout les femmes et qu’on leur dit que l’obéissance et de suivre les règles et d’être jolies et de se taire etc, tu sais, va valoriser un comportement de bonne élève, un comportement de quelqu’un qui va vraiment complaire aux autres pour ne pas créer de vagues. Et la bonne élève, le sentiment qui l’habite le plus souvent, c’est le sentiment de doute par rapport à sa valeur, de doute par rapport à sa potentielle inadéquation. Donc la bonne élève est toujours en hyper vigilance pour aller voir « est-ce que je vais recevoir des signaux de l’extérieur qui vont me dire que j’ai fait quelque chose de mal.

Tatiana St-Louis [00:37:37]:

Parce que moi je veux avoir le A+, je veux avoir le praize, je veux avoir les compliments, mais si on me dit que j’ai fait quelque chose de mal, mais là tu sais ça va se transformer en honte, ça va se transformer en comment est-ce que je vais faire pour réparer? » Donc la réaction traumatique de la bonne élève, c’est un peu la fuite, mais surtout c’est l’apaisement. C’est cette hyper réactivité pour être sûr qu’on va plaire, on va complaire, on va avoir notre chignon bien arrangé, que notre habit va être tout clean cote et qu’on va pas générer de déception chez les autres parce que cette déception, c’est notre arrêt de mort. Donc on veut suivre les règles qu’on nous donne. On veut les anticiper, on va les rechercher, mais surtout on ne va pas demander d’aide parce qu’on ne veut pas déranger. La bonne élève est capable de tout faire par elle-même en suivant les règles qu’on lui a données. Donc en entrepreneuriat qu’est-ce que ça veut dire ? Ça c’est beaucoup la réaction de quelqu’un qui est dans sa tête à créer, recréer des modèles. Parce que dans le fond dans cette relation qu’elle entretient avec ses clients, elles sont hyper dépendantes parce qu’elles sont hyper réactives aux autres, elles sont hyper dépendantes de tout et tout un chacun. La cliente qui se désabonne parce que… là soudainement pour elle, la croyance c’est que, elles ont fait une publication puis ça a choqué puis là il y a genre cinq désabonnements puis là c’est la catastrophe, il faut changer la ligne éditoriale etc.

Tatiana St-Louis [00:39:17]:

Ou les clientes ont demandé qu’il y ait des appels qui ne soient pas trop tard le soir. Donc là, on se plie en quatre pour savoir, mais qu’est-ce qu’on va faire, puis finalement ils viennent pas aux appels, puis bref. On est dans un état d’hyper vigilance. Et ce que ça va créer en termes de relation avec les clientèles, c’est que d’un côté, la bonne élève va avoir du ressentiment envers ses clients (je vais vous mettre le lien vers un épisode que j’avais fait sur le marketing du ressentiment qui est un épisode en deux parties) et d’un autre côté, ils vont les mettre sur un piédestal et vraiment essayer de toujours attendre la validation de cette fameuse clientèle. Donc la bonne élève est constamment en train d’aller chercher ces signaux-là pour savoir « est-ce que j’ai de la valeur ? Est-ce que j’ai réussi ? Peux-tu s’il te plaît genre me donner la confirmation que j’attends? » La bonne élève est aussi dans cette espèce de fantasmagorie perfectionniste parce qu’elle sera jamais assez bonne. Elle sera jamais assez parfaite. Elle sera jamais assez, elle aura jamais compris toutes les choses parce que si elle est pour plaire à tout le monde, il va toujours y avoir quelque chose de nouveau à incorporer.

Tatiana St-Louis [00:40:34]:

Et donc ce qui va arriver c’est qu’elles vont toujours être dans leur tête à créer et recréer leurs offres, créer et recréer leurs messages parce qu’elles ont peur de confronter ce feedback qui pourrait être négatif. Et qu’une fois que le feedback est négatif, ça va générer le doute et ce doute-là, il va être très paralysant, très très inconfortable. Et donc dans cette part du doute, c’est ça, il y a cette espèce de tourner, recréer, toujours refaire la chose en essayant de fuir le doute dans l’espoir de ne pas pas avoir à confronter le feedback. Ce que ça va créer aussi c’est de l’hésitation à créer des choses nouvelles et à s’exprimer authentiquement. Créer des nouvelles offres qui n’ont pas été déjà homologuées par d’autres personnes ou des nouveaux modèles qui n’auront pas été prouvés comme étant la meilleure façon de faire x y ou z. Et s’exprimer authentiquement, c’est vraiment d’aller dire des choses qui pourraient générer que certaines personnes ne soient pas d’accord avec elles ou que certaines personnes trouvent qu’elles ont fait les choses d’une façon un peu brouillon ou peu importe. Et ce qui va arriver avec ça, c’est que les bonnes élèves vont souvent se fondre dans le décor.

Tatiana St-Louis [00:42:00]:

Elles vont s’adapter tellement bien qu’elles prendront pas de risque, elles veulent rester dans ce qui est safe, elles veulent s’assurer qu’il va pas y avoir de vagues qui vont être créées donc elles vont rester toujours très professionnelles, toujours dans cette espèce de limite entre est-ce que je dois être plus gentille ou plus pro ou plus si ou plus ça pour savoir c’est quoi la parfaite fréquence à travers laquelle le plus de monde vont me donner leur approbation. Et naturellement, quand on est dans cette constante conscience de l’autre, on a de la difficulté à trouver du plaisir dans notre expérience d’entrepreneur. Et ça, ça se sent dans la façon dont on va servir nos clients, ça se sent dans nos offres, ça se sent dans notre marketing et ultimement ça se sent dans notre énergie parce qu’on est constamment dans cette performance, dans cette quête de performer pour les autres. Donc le désir inconscient de la bonne élève, c’est la recherche de validation, la recherche de reconnaissance et encore une fois que ce soit pour les trois archétypes que j’ai dit avant, il n’y a rien de, il n’y a rien de mal à chercher de la validation et de la reconnaissance tant et aussi longtemps que c’est fait par nous-mêmes, que c’est donné par nous-mêmes avant tout et que c’est pas dépendant d’un comportement, d’une action ou de quelque chose qu’on doit faire pour aller la chercher parce que la validation, la reconnaissance, le respect, toutes ces choses-là, le soin ou le care ou la compassion, c’est des choses qu’on n’a pas besoin de gagner. On n’a pas besoin d’aller les chercher. On devrait pas avoir besoin d’aller les chercher parce que c’est des choses qui font partie de notre droit humain, de ce qu’on devrait nous allouer comme humain et donc si on est nous-mêmes pas capable de concevoir que personne ne peut nous donner ça parce que c’est a nous malgré tout, on va toujours être dans la recherche de ceci chez les autres. On va externaliser cette recherche et on va être confronté à des réactions traumatiques quand on risque ne pas être capable de remplir ce vide, ce puits un peu sans fond qui existe à l’intérieur de nous et qu’on n’est jamais capable de remplir suffisamment pour être satisfaite et pour se sentir bien et pour ne pas constamment être en état de réactivité dans notre entreprise.

Tatiana St-Louis [00:44:37]:

Donc ça c’était les trois archétypes, la princesse en détresse, la superwoman insécure et la bonne élève qui sont des exemples d’archétypes traumatiques qu’on perpétue inconsciemment dans nos entreprises. Et quand on les voit en action, puis moi je vous ai donné des exemples ici de comment on peut les reconnaître, là c’est important d’être capable d’aller voir comment est-ce que je veux travailler au niveau de mes pensées, au niveau de mes émotions, au niveau de mon inconscient pour dé-codifier ou déconstruire ces archétypes-là et les transformer en différentes postures. Parce qu’une fois qu’on commence à les reconnaître, on est capable après ça de transmuter vers une différente posture qui va être beaucoup plus alignée avec les résultats qu’on veut créer parce que naturellement si si on opère des entreprises de ces trois postures traumatiques, on est dans la répétition. Parce que le trauma c’est une répétition. On est dans la répétition de schémas qui sont négatifs et qui vont constamment nous remettre dans la même recherche de validation, de reconnaissance, de respect, de compassion et qu’on va constamment créer des résultats qui vont nous mettre dans ces problématiques non résolues. Donc je voulais terminer quand même en ouvrant la conversation sur quel type de posture on voudrait avoir pour remplacer ces archétypes traumatiques et celle qui m’est venue ou la façon dont moi je le vois, c’est la posture de la leader consciente. Puis ça, ça a toujours été l’objectif vers lequel je veux faire évoluer mes clientes non seulement pour qu’elles puissent être plus épanouies dans leur entreprise, mais aussi avoir des résultats beaucoup plus en alignement, avoir une intimité plus grande avec leur clientèle, une intimité plus grande avec elle-même, pour désactiver aussi le stress constant qui est mis sur leur système nerveux parce que quand qu’on est en réaction traumatique, on use beaucoup notre système nerveux à travers tout ça puis ce n’est pas un hasard pourquoi éventuellement on n’est plus capable de maintenir nos entreprises, on a l’impression de toujours travailler tellement fort, mettre beaucoup d’efforts puis de ne pas être capable de récolter des bénéfices. Et souvent, tu sais oui, des fois, il y a des choses qu’il faut aller modifier, souvent même au niveau des offres et tout ça, mais tout ça est aussi interdépendant avec les postures psychiques qu’on a nous-mêmes investies pour bâtir ces offres-là, pour bâtir ces modèles d’affaires là qui en soi deviennent problématiques.

Tatiana St-Louis [00:47:33]:

En soi ils sont neutres, mais dans notre entreprise, dans nos mains à nous, ils deviennent problématiques parce qu’ils répètent ces archétypes traumatiques. Donc ce qu’on cherche à créer, c’est la leader consciente. Puis ici j’ai des petits exemples de qu’est-ce qu’une leader consciente puis comment est-ce qu’on peut essayer genre de créer un environnement qui va être propice à son développement. Donc une leader consciente, elle sait utiliser les ressources à sa disposition parce qu’elle sait qu’elle ne peut pas tout faire toute seule. Et ça, c’est vraiment vraiment important dans les théories du leadership, de comprendre qu’un leader n’est pas en posture hiérarchique dans le sens que ce n’est pas un tyran. Un leader comprend qu’il a des ressources à sa disposition. Et puis ses ressources, c’est autant des ressources personnelles, son temps, son énergie… que des ressources autour d’elle, l’argent, l’aide ou le soutien qu’elle peut aller chercher, les membres de son équipe, les automatisations, les systèmes, les expertises qu’elle peut développer, etc. Donc elle sait utiliser les ressources à sa disposition, elle sait bâtir une boîte à outils au besoin qui va lui servir dans sa vision, dans ses objectifs.

Tatiana St-Louis [00:48:45]:

Parce qu’elle sait aussi qu’elle ne peut pas tout faire toute seule, puis ça sert à rien d’essayer de le faire toute seule. C’est de la perte d’énergie et c’est de la perte de temps, mais aussi une absence de compassion pour elle et pour sa vision qui ne peut pas être bâtie en silo ou en aliénation. Une leader consciente, c’est inspirer et se faire inspirer. Je pense que souvent on va penser que la leader c’est celle qui inspire, souvent oui c’est vrai, mais elle est aussi ouverte à recevoir. Puis je pense que c’est un peu en lien avec le premier élément là, c’est d’avoir cet échange entre « qu’est-ce que je reçois pour me nourrir et ce que je peux ensuite donner pour nourrir les autres ? » parce que c’est dans cette cohabitation qu’on est capable de faire des grandes choses. Une leader consciente connaît la place qu’elle tient et celle que les autres tiennent. Et ça je trouve ça intéressant parce que, bon vous savez moi je travaille, tu sais Money Brand c’est un programme en positionnement, et une des choses que j’avais peur de mettre comme mot dans mon travail sur le positionnement, même si c’est quelque chose dont on parle beaucoup là une fois que les clients sont à l’intérieur, c’est autorité. J’ai souvent transformé autorité par souveraineté parce que je trouve qu’il y a quelque chose d’un peu plus facile à accueillir dans le thème de souveraineté, mais autorité, c’est une place de leadership dans le sens que je décide que je suis l’auteur, la créatrice des règles, la créatrice de l’espace, la créatrice des codes de conduite, la créatrice des types de croyances que je vais accepter.

Tatiana St-Louis [00:50:37]:

Et en même temps ça veut pas dire que parce que je suis une autorité que je dois être dans une hiérarchie dans laquelle les autres n’ont pas leur place. Si je suis une autorité, c’est juste que j’ai un pouvoir que je prends et que j’accepte, et que j’accepte aussi de gérer. Mais ça ne veut pas dire que les autres n’ont pas une autorité aussi, qu’ils sont pas nécessairement en pouvoir non plus, qu’ils sont juste des sujets sans tête et sans cervelle que je dois absolument guider comme des moutons qui vont me suivre, pas du tout ça. Un leader connaît la place qu’elle tient et celle que les autres tiennent parce que chacun a un rôle à jouer, chacun a une place dans la fourmilière, chacun est capable de contribuer. Une leader comprend son humanité, ses limites et ses problèmes difficiles à régler. Puis ça, c’est super important de savoir qu’une leader n’est pas un être parfait puis c’est pour vraiment sortir de cette fantasmagorie perfectionniste. Une leader conscience, comprend son humanité, comprend ses paradoxes, comprend qu’elle peut faire des erreurs et comprend aussi qu’elle a ses propres biais inconscients, ses propres croyances, elle va rentrer dans des archétypes traumatiques, elle va avoir des résistances, elle va avoir un ego qui va se mettre dans le chemin parfois et ça fait partie de son humanité et ça veut pas dire qu’elle est pas plus une leader pour ça. Parce que c’est dans ce respect de cette humanité qu’elle va être capable aussi de respecter tous les autres autour d’elle.

Tatiana St-Louis [00:52:25]:

Une leader consciente ne se donne pas comme martyr pour une cause, mais comprend qu’elle a besoin des autres comme les autres ont besoin d’elle pour atteindre un objectif commun, et ça aussi c’est une autre description du leadership, c’est qu’on travaille vers un objectif commun. Ce n’est pas juste oui, j’ai une vision, mais cette vision bien souvent, ce n’est pas juste pour moi-même. C’est une vision que j’ai pour la société, c’est une vision que j’ai pour mes communautés, c’est une vision que j’ai pour le futur et c’est pas le cas ici de se donner comme la seule et unique responsable de changer le monde du tout au tout, mais vraiment de prendre une position de leadership, de prendre son autorité et de dire « ok, on va avancer dans cette cause-là ensemble ». Une leader consciente collabore, co-crée avec des gens qu’elle respecte. Et pour respecter, il faut qu’elle soit capable de se respecter elle-même parce qu’elle va trouver des gens qui vont être dans cette même relation de respect. C’est comme ça qu’on est capable de collaborer, c’est comme ça qu’on est capable de co-créer. Mais si elle ne se respecte pas ou si elle considère que l’autre personne est en position hiérarchique ou plus avancée ou qu’elle est plus XYZ, elle va être incapable d’aller chercher de l’aide et de la collaboration parce qu’elle-même s’est établie dans une position d’infériorité.

Tatiana St-Louis [00:53:46]:

Et ça, c’est la chose que je vois le plus souvent. Chez les entrepreneurs, c’est de ne pas être capable de vraiment recevoir l’aide, sans nécessairement que ça veuille dire qu’elles sont incapables elles-mêmes de se la donner. Parce que c’est un cadeau de s’allouer de l’aide. C’est un cadeau de s’allouer du soutien. C’est un cadeau de s’entourer des bonnes personnes. C’est un cadeau de co-créer, de collaborer. Mais avec des gens qu’elle respecte et pour ça, il faut qu’elle soit capable de se respecter elle-même.

Tatiana St-Louis [00:54:22]:

Une leader consciente prend des risques tout en étant ouverte à réparer si elle fait des erreurs. Elle va prendre des risques parce que si elle en prend pas, elle va maintenir le statu quo. Si elle en prend pas, elle n’est pas une leader. Si elle prend pas de risque, elle reste dans la masse. Elle va pas faire avancer quoi que ce soit, elle va pas générer de momentum. Tout en étant ouverte à repérer si elle fait des erreurs, puis là on en revient avec cette idée du paradoxe de son humanité, c’est de dire « Je sais que ce risque a le potentiel peut-être d’être mal interprété, de créer des remous, de peut-être même pas atteindre les résultats que j’espère. Mais je le prends quand même dans cette grande vision. Et si je fais une erreur, je vais en prendre la responsabilité et je vais être capable de la réparer au meilleur de mes capacités. » C’est ça être une leader consciente, c’est d’être capable aussi de dire « je prends ce risque pour nous, mais je prends aussi la responsabilité de la réparation pour ce que je vais, si jamais bon, il y a des choses qui vont subvenir de ça. » Puis finalement, une leader consciente s’inscrit dans un mouvement, mais on ne devient pas le point central.

Tatiana St-Louis [00:55:45]:

De la même façon que, oui on peut avoir des émotions par rapport à ce qui se passe dans notre entreprise, par rapport à l’environnement, au changement qu’on vit, mais on n’en fait pas le point central de décision. Et quand la leader qui s’inscrit dans un mouvement n’en devient pas le point central, ça l’empêche de faire de son ego le résultat ou la mesure de son succès. Et ça c’est vraiment important là de ne pas faire de son ego la mesure de notre succès parce qu’en tant que leader consciente, on a une vision, on est engagée à une cause, à une mission, à je sais pas moi à une problématique ou peu importe et on accepte de s’abandonner dans cette problématique dans un sens de dire « même si je rencontre des difficultés, même s’il y a des inconforts, même si je dois réparer des choses ou je fais des erreurs. Ce n’est pas tant le seul point. » Le point c’est « est-ce que je suis encore engagée à ma cause, est-ce que j’ai fait ça dans l’intention de faire avancer et qu’est-ce que je peux recevoir comme feedback sans en faire un problème, de je suis inadéquate ou peu importe, mais vraiment en faire un voici du feedback, maintenant qu’est-ce que je vais faire comme leader consciente pour continuer à avancer? » Et ce type de leadership puis encore une fois je sais que leadership comme autorité ou des choses comme ça, ça peut être un mot challengeant, ce type de leadership c’est vraiment ça qu’on recherche pour contrebalancer les archétypes traumatiques où on est beaucoup dans l’inconscient, on réagit, on est en réactivité, là on est dans l’intentionnalité. En tant que leader consciente, on est capable de leader notre entreprise vers quelque chose qui va être durable, vers quelque chose qui va être bienveillant pour nous-mêmes et pour nos communautés.

Tatiana St-Louis [00:57:47]:

Et on va être capable de reconnaître aussi quand les signaux se font entendre qu’on est en train de tomber dans des façons de voir ou de penser qui sont probablement au détriment des résultats qu’on veut créer. Puis ça tu sais toute cette réflexion sur le leadership conscient sur être capable de dépasser nos réactions traumatiques, c’est vraiment la base de ce que je veux créer avec Autopoiesis, avec ce nouveau programme qui va vraiment adresser comment on peut générer, réparer, régénérer et réguler notre entreprise à partir de soi-même, à partir de notre expérience interne, à partir de notre intelligence, de notre leadership au lieu de constamment être en réaction de l’environnement, en réaction des archétypes inconscients qu’on a, des traumas intergénérationnels, de nos expériences passées qui nous ont brûlés ou peu importe et de vraiment rerentrer dans une vision beaucoup plus dynamique de comment on veut structurer les différentes modalités dans notre entreprise, comment est-ce qu’on veut engager des membres de notre équipe, mettre en place des systèmes qui nous supportent, comment est-ce qu’on veut apprendre dans notre entreprise, comment est-ce qu’on veut se faire soutenir, quel type d’interactions qu’on veut avoir avec nos clients, comment est-ce qu’on veut avoir une relation avec notre créativité, avec notre offre et comment est-ce qu’on peut justement accepter à travers tout ça le rôle parfois inconfortable, mais toujours satisfaisant et épanouissant d’être dans notre leadership. Alright, c’est ça que j’avais pour vous si jamais encore une fois vous vous sentez appelé par ce genre de conversation, vous sentez dans cette direction. Vous voyez l’entrepreneuriat, ça s’en va de plus en plus par là. Selon moi, on est en train de sophistiquer la conversation autour de l’entrepreneuriat quand on parle de trauma, quand on parle de système nerveux, quand on parle de comment les structures se supportent et s’autogénèrent pour une entreprise durable dans le temps et qui est respectueuse des différents des environnements, mais de soi-même aussi comme organisme à travers lequel on interagit avec notre environnement. Je vous invite à vous inscrire sur la liste d’attente de Autopoiesis. Il y a des goodies, il y a des choses qui vont être dévoilées pour les premières personnes qui vont s’inscrire et puis ça va être sur candidature comme MoneyBrand était sur candidature. En vous écrivant sur la liste, vous avez priorité sur la candidature.

Tatiana St-Louis [01:00:40]:

Votre candidature va être révisée avant les autres et vous allez avoir plus de chances de pouvoir faire partie de la cohorte bêta qui va être lancée en 2024. Comme d’habitude, si cette conversation a fait des étincelles dans votre tête, vous a fait réfléchir à des choses, même si cette réflexion est incomplète, j’adore vous lire que ce soit une publication sur LinkedIn, sur Instagram, vous me taguez ou vous m’envoyer un courriel ou peu importe, pour entendre comment vous avez vécu ou comment vous avez raisonné avec cet épisode. Pur moi le contenu, c’est un dialogue. Cet épisode est une des réflexions que je dépose ici pour vous et puis j’espère qu’elle va créer des vagues à l’intérieur de vous et éventuellement dans votre entreprise pour pouvoir naviguer et reconnaître justement ces archétypes traumatiques qui peut-être se faufilent dans votre façon de vivre votre business. Alright tout le monde. Merci encore de votre écoute et puis on se dit à la prochaine.

Tatiana St-Louis [01:02:03]:

Hey ! Tu es encore là ? Ça veut dire que l’épisode t’a plu, c’est vraiment cool ça. Est-ce que je peux te demander quelque chose maintenant ? Aide d’autres femmes comme toi à découvrir le podcast en déposant des étoiles d’appréciation pour l’Ambition au Féminin. Sur Apple podcast, c’est facile : défile tout en bas de la page de l’émission où tu vois les avis et tape sur le cinq étoiles pour faire exploser mon cœur de joie. Sur Spotify, c’est encore plus simple : navigue sur la page du balado et tape l’icône en étoile en bas de la description. Merci d’avance, je t’apprécie beaucoup.

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à propos de l’auteureTatiana St-Louis

Adepte de littérature russe et collectionneuse de lunettes de designer, Tatiana a fondé Aime Ta Marque pour donner des outils aux femmes de carrière et entrepreneures pour mieux raconter leur histoire personnelle. Spécialiste des communications basée à Montréal, elle s'implique au sein de plusieurs communautés visant au développement professionnel des femmes.
Ep. 149 3 archétypes traumatiques qui t’empêchent de t’épanouir dans ton business

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