Prêt.e à step up dans ton plein potentiel entrepreneurial?

Regarder l’échec en pleine face

Pas facile de parler de ses échecs. Et ce n’est pas nécessairement parce qu’on en a honte.
 
Après tout, tu as sûrement déjà entendu (et peut-être même intériorisé) l’idée que dans la vie il n’y a pas d’échecs. Il n’y a que des expériences dont on ressort plus forte. Quelqu’un avec un bon mindset ne voit jamais les ralentissements, les refus, les erreurs de parcours ou bourdes comme des ‘échecs’. Et bla bla bla…
 
En fait, c’est pour ça que je trouve difficile de parler d’échecs. Tout le monde a l’air de vouloir être au-dessus de ça. De se dire : « Moi, je suis plus forte que ça! Mon mental est si développé que ça ne m’affecte pas, car je regarde toujours en avant. » Bref, de penser que l’échec n’existe pas.
 
Ça ressemble un peu à du déni, non?…

Pas facile de parler de l'échec. Et ce n'est pas nécessairement parce qu'on en a honte. Y aurait-il une part de déni? Comment s'assurer que l'on tire les bienfaits de ces fois où nous n'avons pas été à notre meilleur et où nous nous sommes plantés? #échec #entrepreneuriat #motivation #développementpersonnel

Voyage au cœur de ses échecs passés

 
Ici, je veux te demander de t’arrêter et de réfléchir à la dernière fois que tu t’es plantée royalement. Pas juste un peu, là. Un moment où tu peux positivement dire que tu as eu tout faux.
 
Comment tu te sens en pensant à cet échec? Ressens-tu de la honte? Du jugement? De la déception? Et surtout, est-ce que tu as répété l’expérience, malgré ces sensations?
 
Parce que les échecs sont parmi les expériences les plus transformatrices que l’on puisse vivre. Ils constituent toujours des moments de pivot et de remises en question. C’est pourquoi je trouve inconscient, voire imprudent que de dire qu’ils n’ont aucune incidence sur nous.
 
Certains sont plus significatifs que d’autres, bien sûr. Pensons à une relation amoureuse qui se termine abruptement, une carrière ou une entreprise dans laquelle on a beaucoup investi et qui nous rend malheureuse ou des enfants qui, en grandissant, adoptent des comportements qui vont à l’encontre de nos valeurs…
 
Ces événements nous font décider de continuer dans une voie ou de changer, drastiquement ou à pas de tortue, d’itinéraire. Ils vont jusqu’à affecter notre confiance en nous, notre identité même parfois.

Deux expériences qui ont changé ma vie

 
Je te parle d’échecs aujourd’hui, car récemment, je vis ce que je peux considérer comme de petits échecs successifs avec Aime Ta Marque. Je dois donc être très attentive au message que je leur alloue. À l’histoire que je leur fais raconter sur moi, sur mon potentiel, sur mon futur.
 
Personnellement, je peux penser à deux grands échecs qui ont changé le cours de ma vie : quand je n’ai pas réussi à entrer en violon classique au CÉGEP et quand j’ai été refusée au doctorat à l’Université Columbia, à New York.
 
Voici, en rétrospective, les pensées négatives qui se sont accrochées à ces expériences :
 

  • L’idée que je ne suis pas assez bonne pour être une musiciennce/une intellectuelle (généralisation – déception)
  • La pensée que je me suis fourvoyée sur mon talent, et donc que je m’illusionne sur mes compétences (doute de soi – honte)
  • L’idée que puisque je n’ai pas réussi, je ne réussirai jamais dans ce domaine et que ce n’est pas pour moi (pessimisme – victimisation)
  • Et avec cela tout un tas de sous-idées, comme quoi que je n’ai pas travaillé assez fort (quelque chose dont je reparlerai éventuellement), que je n’ai pas le talent car je n’ai pas eu l’éducation/l’argent/les opportunités des autres. Et que de toutes façons, c’est mieux ainsi, car qui voulait de cette vie anyway!

Woooooow. Ça a frappé fort, hein!

Quand l’échec frappe fort

 
C’est important de réaliser comment l’on réagit aux échecs, car lorsque notre cerveau perçoit une menace, il se défend. Ici, ces expériences avaient de quoi affecter mon ego, qui s’est mis en mode autodéfense. Il a vécu cela comme un traumatisme.
 
Et crois bien que lorsqu’on vit un trauma, même si pour d’autres ça n’a rien d’extraordinaire, notre cerveau va tout faire pour se défendre dès que l’occasion se présente à nouveau!

Vivre l’échec : quatre points cardinaux

 
Le schéma que j’inclus ici représente quatre points cardinaux à garder en mire lorsque l’on traverse un échec.

4 points cardinaux de l'échec
 
Je termine sur une définition du mot échec tirée dictionnaire Larousse, parce que je crois qu’elle ouvre bien à une nouvelle compréhension de ce mot.

L’échec est le « résultat négatif d’une tentative, d’une entreprise ».

Pourquoi cette définition est-elle si juste? Parce qu’elle positionne l’échec dans l’action. Donc à toutes celles qui disent qu’elles ne conçoivent pas l’échec, j’aurais une chose très importante à vous dire.
 
Si vous ne vivez pas constamment des échecs, c’est que vous n’essayez pas assez fort.
 
Je parlais récemment sur le blogue de la nécessité de l’inconfort dans l’atteinte du succès, et bien c’est le temps de se le prouver.
 
Comme l’a si bien dit Thomas J. Watson (IBM) : si tu veux doubler ton taux de réussite, double ton taux d’échecs!
 
Sur ce, je n’ai pas le choix que de te souhaiter une belle grosse série de flops!

Regarder l'échec en pleine face

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À PROPOS DE L’AUTEURE

Tatiana St-Louis

Adepte de littérature russe et collectionneuse de lunettes de designer, Tatiana a fondé Aime Ta Marque pour donner des outils aux femmes de carrière et entrepreneures pour mieux raconter leur histoire personnelle. Spécialiste des communications basée à Montréal, elle s'implique au sein de plusieurs communautés visant au développement professionnel des femmes.
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