Ep. 130 Gérer ses réseaux sociaux… et ceux des autres avec Véronique Ovando

Dans le monde numérique en constante évolution, la maîtrise des médias sociaux est devenue une compétence essentielle pour les entrepreneurs. Mais qu’en est-il de l’impact des changements technologiques et culturels sur cette profession en plein essor?

Qui mieux que Véronique Ovando, une pionnière qui a su naviguer dans ces eaux parfois tumultueuses, pour nous faire découvrir ce paysage en mutation ?

Avec une décennie d’expérience et une passion indéniable pour ce domaine, Véronique nous plonge dans les coulisses de la gestion des médias sociaux, une profession qui attire de plus en plus les femmes ambitieuses.

Dans l’épisode d’aujourd’hui, on discute notamment de :

  • ses constats concernant l’évolution du métier gestionnaire de réseaux sociaux depuis les dernières années
  • authenticité et présence sur les réseaux sociaux
  • pourquoi le métier de GMS attire autant de femmes
  • comment SA propre relation aux réseaux sociaux s’est transformée au fil du temps
  • l’importance de séparer sa valeur personnelle du succès de son entreprise… et comment retrouver du plaisir avec les médias sociaux

La conversation avec Véronique nous a laissés avec beaucoup à considérer. En fin de compte, il semble que les médias sociaux soient autant une aventure personnelle qu’un défi professionnel. Et dans cette intersection, qu’est-ce qui définit réellement notre succès ?

C’est une réflexion qui mérite d’être approfondie alors que nous continuons à tracer notre propre chemin dans l’entrepreneuriat.


À propos de Véronique Ovando

Entrepreneure jusqu’à la moelle, Véronique Ovando est fondatrice de VOO Académie : une école en ligne qui enseigne le marketing numérique et la gestion des médias sociaux. Fauteur de trouble à ses heures, pas question de se contenter du « correct » ou des normes établies. #VerseauRepresent

Sa mission? Aider les entrepreneurs du Web à se tailler une place de choix dans leur domaine tout en ayant une vie épanouissante et équilibrée. Parce que c’est comme ça que ça devrait être!

Du haut de sa dizaine d’années d’expérience en marketing et en gestion professionnelle des médias sociaux, Véronique se démarque par sa créativité, son amour de l’humain, son esprit stratégique redoutable ainsi que par sa compréhension profonde de la réalité entrepreneuriale.

Mentionné dans cet épisode :

Ne manque aucun épisode de L’Ambition au Féminin!

Inscris-toi pour recevoir un rappel par courriel tous les mardis.

Transcription de l'épisode 130

Tatiana [00:00:40]: Salut les ambitieuses! Bienvenue dans le nouvel épisode de l’Ambition féminin et j’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, nouvel épisode, nouvelle entrevue, nouvel entrepreneur de feu qui vient nous partager sa vision de ce que c’est de vivre comme une boss, de vivre comme une CEO. J’ai invité sur le podcast Véronique Ovando. Ça faisait super longtemps que j’avais envie d’avoir une conversation publique parce que j’ai eu quelques conversations avec elle en privé. On s’est rencontré dans plusieurs événements puis on se suit mutuellement depuis des années. C’est une de ces personnes qui évolue dans le milieu du web depuis quand même assez longtemps. Et puis Voilà, on finit tous par se rencontrer, par trouver nos points de convergence et on va à la même manicure. Donc, plein de choses qui nous rapprochent.

Tatiana [00:01:46]: Alors, qui est Véronique Ovando si vous ne la connaissez pas? C’est une entrepreneure jusqu’à la moelle. Elle est fondatrice de VOO Académie, une école en ligne qui enseigne le marketing numérique et la gestion des médias sociaux. C’est une fauteuse de troubles à ses heures. Pas question de se contenter du correct ou des normes établies, pis ça j’adore ça de Véronique, elle est une verso et elle représente. Sa mission, aider les entrepreneurs du web à se tailler une place de choix dans leur domaine, tout en ayant une vie épanouissante et équilibrée, parce que c’est comme ça que ça devrait être. Du haut de sa dizaine d’années d’expérience en marketing et en gestion professionnelle des médias sociaux, Véronique se démarque par sa créativité, son amour de l’humain, son esprit stratégique redoutable ainsi que par sa compréhension profonde de la réalité entrepreneuriale. Puis quand j’avais décidé d’inviter Véronique, on parlait beaucoup de… Bien Premièrement, on parlait de sa business, comme on fait quand on rencontre d’autres entrepreneurs, on se demande, «Pis comment va la business? Qu’est-ce que tu fais de bon? C’est quoi tes projets ces temps-ci?» Puis, elle finissait un lancement à ce moment-là, puis là, elle me parlait de ses automatisations avec sa pub. Fait que je trouvais ça intéressant de… Je trouvais ça intéressant, bien, premièrement, le modèle, de voir comment la pub lui permet de soutenir aussi tout ce qu’elle fait au niveau des réseaux sociaux. Mais je voulais aussi lui parler de sa vision des réseaux sociaux parce que c’est une professionnelle qui non seulement elle oeuvre là-dedans depuis longtemps longtemps mais aussi elle forme d’autres entrepreneurs dans ce milieu-là, dans ce domaine-là. Puis bon moi j’ai mes propres réflexions autour de ça Et puis je voulais vraiment voir comment elle voyait l’évolution des réseaux sociaux dans les dernières années, comment elle voyait le métier de gestionnaire de réseaux sociaux. Et aussi, parce qu’on s’entend, c’est aussi un milieu qui est très féminin, puis c’est pas pour être sexiste, mais on le voit. J’haïs ça de dire « c’est pas pour être sexiste », parce que des fois, ça a une connotation sexiste, mais on le voit que c’est un milieu qui est vraiment… Il y a vraiment beaucoup de femmes qui se lancent là-dedans. Donc, on parle de ça dans l’entrevue, du pourquoi, de qu’est-ce que ça vient répondre comme besoin. Et on discute aussi des différences qu’on a vues au niveau de la présence en ligne, au niveau du brand, au niveau de comment on développe notre brand aujourd’hui versus il y a peut-être cinq, 6 ou sept ans, quand nous on a commencé à s’intéresser sérieusement à ce milieu-là. Donc, c’est une entrevue vraiment riche, on prend plein de tangentes aussi qui sont à la fois sociales, philosophiques, mais aussi très terre-à-terre. Et, bien, Véronique est toujours une personne tellement sympathique à entendre parce qu’elle est tellement dans le concret, tellement approchable, abordable et ça a été une conversation très très très plaisante. Donc je vous laisse avec cette entrevue et naturellement, comme d’habitude, je laisse les liens pour suivre Véronique et connaître tous ses projets dans les liens de cet épisode.

Tatiana [00:05:12]: Salut Véro! Comment ça va?

Véronique Ovando [00:05:13]: Salut! Ça va bien et toi?

Tatiana [00:05:17]: Ça va, je suis trop contente qu’on se parle aujourd’hui. Je suis toujours contente avec mes invités, mais comme je disais avant, notre enregistrement, ça faisait longtemps que t’étais sur ma liste d’invités potentiels pis on dirait genre… Je dis pas que j’étais intimidée, vraiment pas, parce que je me sens pas intimidée par toi, t’as tellement une vibe positive et tout ça, mais de l’autre côté, j’étais genre « je veux… Tu sais, je veux pas juste l’inviter sur mon podcast, je voulais avoir des contacts avec toi! » Puis on a eu quelques contacts dans d’autres contextes, puis là… Fait que là, genre, j’ai super hâte d’entendre cette conversation avec toi! – Moi aussi! Merci beaucoup de l’invitation, pis ça me touche ce que tu me dis! – Donc la première chose, c’est toujours une question brise-glace que j’ai pour mes invités.

Véronique Ovando [00:06:01]: Ça me fait peur, là!

Tatiana [00:06:04]: – Mais non, c’est des belles questions! Puis la question que je voulais te poser pour toi, c’est «quoi pour toi l’ambition?» Qu’est-ce que ça veut dire?

Véronique Ovando [00:06:14]: Ben pour moi, l’ambition, le mot qui monte en moi, c’est vraiment «croissance» puis «évolution». Fait que pour moi, l’ambition, c’est de croître et de grandir, puis d’avoir envie de ça sans fin. Parce qu’on dirait que pour moi, l’ambition, il y a comme un… Pis t’sais, je suis pas sûre que ce soit juste, mais dans ma perception à moi, pis je pense que la manière que j’ai envie aussi qu’elle soit l’ambition, c’est que, t’sais, j’ai envie que ça évolue tout le temps, pis j’ai envie que les gens soient ambitieux et se permettent de tout le temps vouloir grandir, de tout le temps vouloir plus. Pis t’sais, l’ambition, c’est pas juste en lien avec le succès, je pense, ou peut-être que dans la définition du dictionnaire, c’est ça, mais moi, à mon sens, c’est vraiment la croissance. Fait que t’sais, moi, c’est beaucoup à ça que je relis l’ambition pis je pense que t’sais, ça fête aussi beaucoup avec mon histoire parce que moi, je viens d’un milieu assez défavorisé pis c’était un milieu vraiment difficile. Mais t’sais, j’avais l’ambition de devenir une personne, ben, équilibrée, là, c’est niaiseux, mais comme… Y a peut-être des gens qui sont pas conscients de ça parce qu’ils sont privilégiés, mais quand tu viens d’un milieu défavorisé, être une personne équilibrée, c’est une ambition, c’est un objectif. Ça peut être à plein de niveaux, puis ça peut être vraiment, vraiment riche, puis l’ambition, c’est quelque chose que je trouve qui est contagieux. Puis moi, c’est un de mes objectifs. C’est vraiment lié à ma mission d’amener mes filles. Je les appelle mes filles, mes étudiantes, parce que 98 % de mes étudiantes sont des étudiantes. Fait que maintenant, j’ai ajusté mes coms à ça. Puis je veux être contagieuse, puis je veux leur donner mon ambition. Puis voilà!

Tatiana [00:08:06]: – Ah! Puis j’adore que tu amènes ça, puis ça me fait penser à ce que c’est quelque chose qui émerge de soi. Mais là tu dis «c’est contagieux», fait que les gens peuvent le ressentir. Puis toi, dans ton histoire à toi, est-ce que ça a comme… Tu sais, il y a eu des « role models » où il y a eu des personnes qui t’ont permis de voir qu’il y avait des possibilités à l’extérieur. Puis je pense que c’est ça aussi que tu fais avec ton entreprise. Tu montres les possibilités qui sont disponibles pour tes filles, comme tu dis. Mais pour toi, est-ce que ça a été justement une contamination d’ambition de quelqu’un d’autre ou c’était vraiment comme ça émergé?

Véronique Ovando [00:08:52]: Je pense que c’est vraiment… Il y a quelque chose d’un peu génétique, là, parce que mon père est extrêmement ambitieux. Pis t’sais, moi, mon père, dans le fond, pour les gens qui savent pas, je suis à la moitié dominicaine, à la moitié québécoise. Mon père est le Dominicain. Pis dans le fond, papa, il a comme… Lui, il est vraiment parti de rien parce qu’il vivait comme dans la jungle, dans ce que, bien, les gens qualifieraient de bidonville pis il mangeait même pas tous les jours, là, quand ils étaient jeunes. Fait que son ambition, ça a été de l’amener de là à venir au Canada, pis maintenant être capable de s’acheter tout ce qu’il a envie de s’acheter, tu sais. Fait que, tu sais, c’est ça, à différents degrés, on a de l’ambition. Puis moi, mon père, je l’ai tellement vu travailler fort puis vouloir améliorer sa vie. Je pense que ça, c’est quelque chose qu’on a beaucoup, les immigrants de deuxième génération, là, c’est comme… On a comme l’ambition un peu de nos parents qui est comme dans notre sang pis t’sais, le fait d’avoir été avec eux pis d’avoir… D’être conscient de leur histoire pis quand tu sais c’est quoi l’immigration pis qu’est-ce que ça représente… Ben c’est ça. Je pense que je retiens beaucoup mon ambition de mon père. Pis aussi, je pense que je suis juste une personne qui est naturellement ambitieuse. Je me souviens, quand j’étais petite, j’avais pas grand-chose pis dès que je voyais que quelqu’un avait quelque chose de plus, je me disais « ah! Moi aussi, je vais être capable d’avoir ça! » ou « moi aussi, je vais être capable de faire ça!

Véronique Ovando [00:10:23]: Fait que c’était comme… J’ai comme une tendance à être ambitieuse naturellement parce que je suis aussi naturellement positive. Mais l’affaire, c’est que je nourris ça aussi, là, t’sais. Pis des affaires comme, mettons, t’sais, des fois des traits de personnalité comme… Pas des traits de personnalité, mais des ressentis comme, mettons, la jalousie ou l’envie, des trucs comme ça. Mais moi, ça, à un jeune âge, j’ai comme… Évidemment, je le faisais pas de façon consciente, mais j’ai rapidement considéré ça comme un stimulant plutôt que… T’sais, à place de me dire comme «je sais pas, la jalousie c’est mal» ou «je sais pas quoi», moi dans ma tête, j’étais comme… On dirait que ça me motivait juste à faire ce que j’ai à faire pour atteindre les objectifs que je voulais, t’sais. Puis quand j’étais petite, c’était très matériel, c’était très concret dans la matière. Un peu plus tard, j’ai vieilli, Puis je me suis mise à avoir comme d’autres ambitions. Ça ressemble à ça.

Tatiana [00:11:23]: – Tellement riche! Genre, j’ai l’impression qu’on pourrait faire une heure complète sur ce que tu viens de… d’énoncer parce qu’il y a tellement de choses dans ça.

Tatiana [00:11:28]: Puis je pense que c’est tellement vrai. Moi aussi, je suis moitié- moitié, hein, j’ai un père québécois puis une mère argentine, puis c’est vrai que ça offre vraiment une perspective que… Puis je pense qu’on peut comprendre aussi c’est quoi d’être plus privilégié versus d’arriver dans un nouvel environnement, mais des fois de voir que la réalité de quelqu’un, c’est déjà une réussite, peu importe comment on veut le codifier par rapport aux normes établies ou des choses comme ça, pis que ces ambitions-là sont changeantes pour chaque personne, pis t’sais, l’histoire de ton père, comment ça t’a inspiré. Après ça aussi même, j’ai l’impression comment toi tu inspires les autres, t’sais, puis on en revient avec cette notion de contagion. Puis je pense que cette contagion-là aussi, elle vient d’offrir ces changements de perspective aux gens. — Ah, tellement! — Que quand on n’a pas ces nouvelles lunettes-là pour regarder le monde ou pour se regarder soi-même,

Tatiana [00:12:35]: ben on a l’impression qu’on est pris dans une situation dans laquelle on n’a pas de contrôle, mais au contraire, on a tellement plus de contrôle qu’on voudrait le croire.

Véronique Ovando [00:12:44]: — Vraiment! On a du contrôle, pis on a aussi de l’impact, pis t’sais, par rapport à l’impact, parce que j’ai eu un flash pendant que tu parlais, moi je trouve ça aussi important. Tu sais, on parle de contagion, mais tu sais, pour moi, l’ambition aussi, il faut juste faire attention parce que… Puis moi, c’est comme quelque chose que j’ai appris parce que j’ai toujours été ambitieuse, mais au début, j’étais plus dérangeante, je pense. Bien déjà, l’ambition, on challenge les gens. Dès que t’es ambitieux, tu challenges les gens qui se donnent pas le droit de l’être, parce que tout le monde le sait. C’est juste que les gens, ils se racontent toutes sortes d’histoires. Pis c’est ça, des fois, faut juste faire attention de comme équilibrer notre niveau, mettons, de transparence par rapport à notre ambition avec certaines personnes ou certains contextes, t’sais, parce que c’est pas tout le monde qui a envie de recevoir, t’sais, comme ce feu sacré-là, t’sais. Pis je pense, t’sais, moi, une de mes forces, pis je pense que c’est quelque chose aussi à développer, t’sais, mettons qu’on est, je sais pas moi, effronté ou qu’on est ambitieux ou tout ça, je pense que c’est important aussi de savoir reconnaître dans quel contexte l’être. Moi, c’est comme une grosse leçon dernièrement, pis c’est vraiment avec la maturité parce que, t’sais, avant, c’est ça, moi, je suis tellement partie de rien que genre j’étais tellement fière de montrer où est-ce que j’étais tout le temps, t’sais, pis faire comme « ah ouais! J’ai réussi à faire ça! » Pis là j’en parlais beaucoup autour de moi pis tout ça. Pis à un moment donné, j’ai réalisé que c’était pas la chose la plus saine nécessairement pis que des gens que ça dérangeait. Pis c’est correct aussi de déranger, là, comme on s’empêche pas d’être nous-mêmes, mais il y a des contextes où est-ce que, t’sais, ça sert à rien. Tu vas pas te battre avec les personnes pour comme les changer ou… T’sais, whatever, là! Genre, mets ton énergie ailleurs! Fait que, ouais, la contagion pis t’sais, je pense que c’est important d’avoir… Dans le fond, juste d’avoir une sensibilité aux humains qui sont autour de nous, pis d’être contagieux dans le respect, pis dans le plaisir.

Tatiana [00:14:49]: — Tout à fait! Et je trouve ça super intéressant maintenant d’utiliser ce terme de contagion pis de le transposer sur ton entreprise, VOO académie. — Oui! — parce que qu’est-ce que les réseaux sociaux, sinon que de vouloir avoir un impact positif et contagieux auprès des autres? Dis-nous donc, premièrement, combien de temps ça fait que t’as fondé ton entreprise? Parce qu’après ça, j’ai tellement de questions par rapport à comment toi tu perçois les réseaux sociaux, les médias sociaux. À commencer par…

Tatiana [00:15:26]: Médias sociaux ou réseaux sociaux? Qu’est-ce qu’on dit?

Véronique Ovando [00:15:30]: Les deux existent. — C’est quoi la différence? — Les médias, ça va être genre les plateformes. Pis les réseaux, c’est la toile de personnes, de connexions que tu fais. Mais après ça, c’est pas tout le monde qui ont la même définition. Mais moi, ça, c’est ma définition. Le réseau, il est humain, comme du réseautage dans des événements. Ton réseau, c’est ton réseau. Pis les médias sociaux, ben c’est vraiment… C’est les plateformes. Tu sais, tu parles pas des humains qu’il y a dessus, tu parles vraiment des plateformes, des tendances générales.

Tatiana [00:16:02]: — Fait que toi, tu dirais que VOO Académie, c’est un peu les deux, hein? C’est les deux, dans le fond, dans lesquels vous travaillez.

Véronique Ovando [00:16:09]: — Plus dans les médias sociaux, parce qu’on enseigne les médias sociaux. Mais, t’sais, comme ça va de part, là, si t’es un humain, tu fais des réseaux, là? Comme t’es quelqu’un sur les médias sociaux, tu fais du réseautage social que tu veuilles ou pas, là? Genre t’envoies des photos de chats pis de chiens qui font des conneries à ta famille, là? T’es sûr?

Tatiana [00:16:31]: — Mais les médias ont une fonction d’influence sur le réseau à travers lequel il diffuse, dans le fond, le contenu. – Ouais, ouais, c’est comme ça que je vois ça. – Pis VOO Académie, combien de temps ça fait que tu fais ça?

Tatiana [00:16:43]: Pis donc, on l’a dit, mais… Ouais, Ça fait combien de temps que t’as eu l’idée, que t’as genre mis la première pièce du puzzle pour lancer ça?

Véronique Ovando [00:16:54]: – VOO Académie, ça a commencé en 2019. Je pense fin 2018, genre novembre 2018, je faisais un… J’ai acheté un coaching avec Mélissa Maillé, qui est absolument exceptionnelle, coach en affaires. Puis j’avais décidé… Avant ça, j’avais Voscommunications, qui était une agence de médias sociaux, fait que j’en faisais pour plein de monde. Ça, je l’ai lancé en 2015 après m’être fait mettre à la porte de façon extrêmement violente. J’étais en agence, pis comme, c’était… Ça a été ridiculement violent pour rien. J’ai juste servi de tête de turc, là. — Oh my God! — Ouais, ça a vraiment été intense pis c’était un milieu super toxique, fait que t’sais, dans le fond, ça s’est juste passé comme c’était, là. Fait que ça a été très difficile, mais après ça, ça m’a donné le coup de pied au cul pour pas retourner dans le domaine des agences parce que n’importe qui à qui je parlais, mes copines qui étaient dans d’autres agences, c’était tout de la marde, Fait que j’étais comme « whatever, je vais genre prendre le risque de le faire. Je vais m’essayer. Regarde, on va voir. Je suis jeune, j’ai rien à perdre. Je vis en appartement à Montréal. À l’époque, les appartements ne coûtaient pas si cher que ça. » Fait que j’étais comme « whatever! » Tu sais, je peux pas… Il y a pas de vrais problèmes qui peuvent arriver. » Pas d’enfants non plus, fait que je me suis lancée… Ça, c’était en 2015, mais t’sais, avant ça, je faisais déjà des médias sociaux parce que j’ai travaillé en agence, pis j’ai travaillé aussi au privé comme directrice des communications pour différentes marques de vêtements en mode, parce que moi à la base j’étais mannequin quand j’étais plus jeune, fait que dès que je suis sorti de l’université, les marques de vêtements, ils étaient comme « Hey Véro! » Ils avaient travaillé avec moi pis ils connaissaient mon éthique de travail pis ils voulaient que je fasse leur média social, leur marketing, blablabla. Ça fait longtemps, mais l’idée de faire VOO Académie, écoute, je me suis lancée comme gestionnaire de médias sociaux. La première année, c’était une année à moitié salariée, à moitié travailleur autonome. Ça fait que j’avais fait comme 60 000 à peu près de revenus. Pis la deuxième année, j’ai fait 120 000 de revenus. — Hum, wow! Seul? — Seul! Pis les autres gestionnaires de médias sociaux se sont mis à me demander des conseils, des recommandations, des gens aussi qui voulaient se lancer là-dedans. Pis là, j’ai eu l’idée de VOO Académie. Fait que VOO Académie, là, ça devait faire, là, no joke, là, au moins deux, trois ans que j’avais eu l’idée avant de le lancer. Pis J’attendais juste d’être à la bonne place, que ce soit le bon timing pis à un moment donné, je l’ai juste senti. J’ai comme… J’ai tout perdu mes clients en même temps pour… Pis ça, c’est rare que ça arrive, là, que tu perdes vraiment tous tes clients en même temps d’une claque. Pis il s’était rien passé, là. Je m’étais pas, mettons, mal conduite ou je sais pas quoi, là! — Ouais, avec une grosse gaffe! — Ouais, quelque chose de difficile, impardonnable, là. On n’était pas pantoute là-dedans, mais comme en l’espace de deux mois, j’ai perdu mes gros clients, pis je me suis dit « ah ben, lève-le, mon timing! » Genre j’ai des réserves d’argent un peu, fait que je peux me laisser un 6 mois ou est-ce que je prends juste du coaching privé. Ça occupe peut-être une journée dans ma semaine puis le reste du temps, je le passe à fonder VOO Académie. Puis là, j’ai investi avec Melissa Mayer puis j’ai lancé VOO Académie quelques mois après avoir commencé avec elle.

Tatiana [00:20:08]: — J’adore!

Tatiana [00:20:09]: Pis ce qui est cool, c’est que c’est ça, t’as eu toute cette expérience sur le terrain, pas juste comme gestionnaire de médias sociaux, mais aussi, tu sais, justement, tu connaissais les industries avec lesquelles tu travaillais. Il y a quand même beaucoup de dimensions qu’on doit connaître pour être un bon gestionnaire. Puis justement, comment tu… C’est quoi, mettons, ton standard pour amener tes étudiantes ou tes clientes à… Tu sais, tu les amènes à quel niveau de standard dans ton… Dans VOO Académie?

Véronique Ovando [00:20:41]: – Avec VOO Académie? Ben moi, mon objectif, que je dis tout le temps, c’est que je veux les transformer en machines à tuer. C’est vraiment que mes filles deviennent des machines à tuer. Pis moi aussi, j’ai une approche où est-ce que je suis pas une machine à biscuits. Je fais pas des biscuits toutes pareilles. Mon but, c’est d’aider les filles à se connecter à leur unicité, puis à leur vérité à elle, chacune, parce que c’est pas tout le monde qui a envie de faire toute la gestion des médias sociaux de tous les médias sociaux, mais ça c’est des histoires qu’on se raconte quand on rentre dans le domaine pis qu’on connaît pas le milieu, pis qu’on se dit « je veux faire le plus d’argent possible pour que je prenne tout ce qui passe », etc. Fait que moi, au niveau technique, je les transforme en machines à tuer, puis je les supporte. C’est-à-dire que les filles, une fois qu’elles ont embarqué avec VOO Académie, elles ont accès à notre groupe Facebook pour toujours pis ils peuvent nous poser des questions et tout ça. Fait qu’ils sont jamais tout seuls. Il y a un bug, il arrive quelque chose avec le business manager d’une cliente, ils sont toujours… On est toujours là, dans le fond. Pis après ça, on a tout un système aussi de support qui s’appelle le «membership VAUX». C’est quelque chose éventuellement que je voudrais lancer de façon plus globale, mais pour l’instant, c’est juste mes étudiantes qui ont accès. Pis dès que les filles s’inscrivent à VOO Académie, elles ont 6 mois de «membership». Pis Ça, c’est des réunions à chaque semaine. C’est comme des genres de clinics sans rendez-vous. À chaque semaine, on en a deux. Pis là, ben moi, t’sais, comme j’ai de plus en plus d’étudiantes, fait que j’ai commencé à augmenter les fréquences. Mais en ce moment, on en a deux par semaine. Pis les filles viennent en direct, pis y’a des coachs, on a des coachs très, très qualifiés qui ont chacune leur spécialité. Une, c’est plus la stratégie, une c’est plus la création de contenu, une c’est plus vraiment la technique, le business manager, la pub. Fait que c’est ça, les filles, moi, mon but, c’est vraiment de les rendre meilleures que tout le monde. Fait que les rendre meilleures que tout le monde dans la moyenne de l’industrie, au niveau technique, je veux qu’elles soient accompagnées, supportées. Fait que mon but aussi, c’est qu’elle se sente bien de pratiquer ce métier-là parce que c’est un métier qui change tout le temps. Fait que moi, je les travaille beaucoup là-dessus émotionnellement puis psychologiquement à s’adapter à cette réalité-là. Parce que c’est vraiment pas facile! C’est vraiment, vraiment pas facile. Ça change tout le temps, il y a tout le temps des nouvelles affaires, ça gosse.

Tatiana [00:23:14]: — Il y a des affaires techniques, mais j’imagine qu’il y a aussi des… Tu sais, comme les gens, ils s’habituent… Tu sais, on transforme les technologies avec notre utilisation, puis elles sont fluides, puis c’est pas vrai que c’est juste les technologies qui nous forment, mais nous, on les forme aussi en retour. Fait que… – Absolument. – C’est ça, il y a-tu des constats que t’as vus à travers toutes ces années-là, par exemple, nous donner un exemple de choses qui ont vraiment changé dans notre utilisation des médias sociaux qui, après ça, vont influencer ta façon d’outiller tes étudiantes?

Véronique Ovando [00:23:49]: – Oui. Ah mon Dieu, y en a tellement! Mais t’sais juste, moi, déjà, VOO Académies a commencé avant que les Reels apparaissent, genre. — Hum-hum! Oh my God, yes! — Pis avant que TikTok apparaisse, pis genre moi je me souviens quand j’ai commencé VOO Académie, les gens ils voulaient apprendre Snapchat. J’étais genre Snapchat ça va mourir les chums pis moi je le savais là, j’ai vu ça aller genre pis t’sais juste avant Snapchat, il y avait eu Vines là. — Ouais, ouais. — Tu te souviens de ça là? — Ouais, ouais. — Genre pis tout le monde qui avait tellement investi dans Vine, genre, qui avait créé des grosses communautés, pis genre, ça juste, du jour au lendemain, ça existait plus, genre! Fait que c’est ça Snapchat, lol! Pis après ça, Je dirais que moi, une des tendances que j’ai vues, là c’est sûr qu’on parle sur le long terme, là, mais je dirais que le UGC est vraiment… Fait que ça c’est le contenu généré par les utilisateurs. Le UGC est vraiment de plus en plus… Comment je pourrais dire? C’est que le UGC, c’est juste qu’il y a plus de crédibilité, tu sais, mettons… Là, on parle en termes de, mettons, de marketing pour une entreprise, là, sur les médias sociaux. C’est vraiment juste… Les gens font plus confiance au UGC, fait que les entreprises se sont mises à faire plus de UGC, fait que ça, ça peut être, par exemple, demander à des influenceurs de tester leurs produits. Évidemment, il y a des gens qui le font de façon éthique, qui commandent un résultat, mais il y en a d’autres aussi qui le font de façon… Il y a du monde qui le font moins éthique, d’autres qui le font éthique, puis qui laissent vraiment l’influenceur vraiment donner son avis. Puis sinon, bien, tu sais, des témoignages de clients satisfaits, tout ça, c’est vraiment quelque chose que j’ai vu. Puis aussi, les utilisateurs des médias sociaux, en général, sont beaucoup plus informés. Genre vraiment, vraiment plus. Fait que tu peux plus faire du contenu qui est moyen ou qui est médiocre puis obtenir des bons résultats, t’sais. Les gens aussi savent combien de temps ça prend faire un reel. Moi c’est niaiseux, mais mes reels qui ont tout le temps le plus de résultats, c’est les Reels où est-ce que j’ai utilisé, mettons, des effets qui sont surprenants ou des trucs comme ça. Pis les gens me le marquent en commentaire « oh mon Dieu, le montage! »! Fait que je pense, moi, ce que je vois, c’est que comme les utilisateurs sont de plus en plus informés, conscients, pis t’sais, ça a rendu vraiment des consommateurs aussi plus avertis de contenu sur les médias sociaux. Pis t’sais, autant par rapport à leur utilisation personnelle des médias sociaux, combien de temps ils passent, c’est quoi le rapport avec leur vie, puis quel impact ça a sur leur vie familiale, puis tout ça. Fait que les gens sont de plus en plus… Ils sélectionnent de plus en plus, tu sais. Fait que si tu veux être, mettons, dans leur top 5, top 10, mais il faut que tu crées du contenu inspirant qui s’ajuste bien à ça. Je pense aussi que, pis, tu sais, c’est une donnée qui me rend pas particulièrement à l’aise, mais qui existe, c’est qu’on voit vraiment une augmentation. En fait, l’équilibre homme-femme dans, par exemple, toutes les universités ou les programmes plus avancés, on voit que c’est vraiment plus de femmes, en fait, de plus en plus, statistiquement. Puis là, je me souviens plus où est-ce que j’avais vu les statistiques, mais j’avais écouté un reportage puis c’était très clair la tendance, puis ça s’accélérait. Il y avait plus de femmes, puis c’est un métier qui est quand même académique. Ça fait que ça fait avec…

Tatiana [00:27:32]: — Dans quel sens «académique»? Ça m’intéresse.

Véronique Ovando [00:27:35]: Ouais, ben, mettons, juste la rédaction, l’organisation, la manière dont le système d’éducation est fait quand on fait des études supérieures, ça ressemble quand même à ça. La gestion de médias sociaux, il y a un côté très académique. Là, tu fais de la rédaction, il faut que tu écrives sans faute. Pis la gestion de projets aussi, pis c’est du travail d’équipe. Moi, ça me rappelle beaucoup les expériences que j’ai eues, finalement, à l’université, quand j’étudiais en communication, là, t’sais. Ça, c’est vraiment une statistique… T’sais, moi, t’sais, je suis pour la parité, là, Fait que… Mais ça, c’est vraiment une tendance qu’on voit.

Tatiana [00:28:20]: — Non, non, mais je supporte. Puis c’est sûr que… T’sais, moi, j’en parle souvent quand je parle du syndrome de la bonne élève. Puis c’est pas… T’sais, c’est pas péjoratif dans le sens «ah, genre, la bonne élève XYZ», mais vraiment parce qu’on a été conditionnés à réussir dans ce milieu académique-là. Et donc, ce qui fait que, tu sais, c’est pas une question d’intelligence ou quoi que ce soit, c’est juste qu’on a été amenés à comprendre comment suivent les « règles », tout en évoluant à travers des degrés de complexité différentes. Et les femmes réussissent mieux dans ce contexte-là, en date d’aujourd’hui, ce qui prouve le niveau de diplomation plus élevé chez les femmes. Et là, là où ça crée vraiment le clash, c’est qu’après ça, on arrive sur le marché du travail, mais ce degré de diplomation-là, c’est pas la même chose, mettons, au niveau de ceux qui dirigent des entreprises ou dans la haute direction. Puis là, il y a comme « qu’est-ce qui s’est passé entre toutes ces femmes éduquées qui sortent de l’université avec des super bonnes notes, avec genre beaucoup d’éloges sur comment elles travaillent, puis des résultats qu’on voit sur le marché du travail, puis le clash qu’il y a entre les deux. Ça sort pas de nulle part non plus ce que tu dis, mais ce que je trouve intéressant, puis que j’avais jamais réfléchi, c’est de dire « le cadre d’un gestionnaire de médias sociaux ressemble beaucoup au cadre d’une étudiante

Tatiana [00:29:54]: Et donc, c’est comme un peu une continuation. Fait que ce que je semble comprendre aussi, c’est que dans tes étudiantes, t’as beaucoup de personnes qui sont allées à l’université pis qui ont quand même des études pis que là, ils ont décidé de faire ça pour remplir d’autres besoins qu’ils avaient dans leur vie, comme leur besoin de temps, leur besoin d’argent ou autre, que peut-être ils retrouveraient pas dans le marché du travail traditionnel parce qu’encore une fois, il y a ce clash-là.

Véronique Ovando [00:30:24]: — Oui, exactement. Je pense entre autres au niveau de leadership aussi, puis l’expression du leadership. Le leadership féminin, ça s’exprime vraiment pas de la même façon que le leadership masculin. Pis t’sais, notre idée du professionnalisme est beaucoup basée sur le leadership dans une expression masculine. Fait que t’sais, quand t’es ambitieuse pis que… Moi, c’est un clash que j’ai vécu quand j’étais en agence, là, genre, hélala, que je fitais pas ma manière de réagir, ma manière… Faut dire aussi, quand même, il y avait un manque de maturité, là. Aujourd’hui, je le vois pis ça, faut en être consciente. J’étais jeune quand j’étais en agence pis tout ça pis j’apprenais tout. Mais quand même, t’sais, le professionnalisme est beaucoup basé, pis l’expression du leadership est beaucoup basé sur la façon masculine de faire les autres, puis j’irais jusqu’à dire même la manière masculine toxique de l’idée. Puis bien, ça c’est ce qu’on retrouve souvent sur le marché du travail actuellement. Ça tend à changer parce que ça va changer, ça aura pas le choix. Mais c’est là, fait que t’sais, moi les femmes qui viennent devenir gestionnaire de médias sociaux de VOO académie, ben elles vont aussi… C’est aussi souvent des femmes qui vont chercher à exprimer sur le leadership-là, à être ambitieuses à leur façon, pis vraiment c’est comme ma business, mes règles, mes conditions. Ça fait que, t’sais, ça amène plus de liberté, ça amène plus de flexibilité au niveau des horaires. S’il y a un petit qui est malade, s’il y a n’importe quoi qui arrive. Puis aussi, c’est pas du temps contre l’argent, contrairement à ce qu’on retrouve traditionnellement dans les métiers des communications, si on travaille en agence, etc. Tu peux vendre, par exemple, à Package, puis tu peux faire… T’sais, l’argent que tu reçois, ben c’est pas en échange de ton temps. Fait que tu peux travailler pas tant que ça puis faire de l’argent, ramener assez d’argent pour ta famille. Fait que ça aussi, c’est intéressant.

Tatiana [00:32:27]: — Ouais, fait que là tu changes les modèles. T’sais, c’est le même « résultat » comme agence avec le stress, la pression, puis ils vont pomper du contenu puis des choses comme ça. Mais là, toi, t’es en train de créer des micro-entreprises, où parfois j’imagine eux autres aussi peuvent créer des agences s’ils veulent, mais qui sont selon d’autres codes puis d’autres façons d’opérer dans ce même espace-là. Puis ça, je trouve ça, en tout cas ça, c’est quelque chose que je supporte énormément puis qui est vraiment en phase avec ma vision. Ça fait très, très cool. Je voulais te demander maintenant, toi, Véro, ta relation avec les médias sociaux, puis comment toi, tu, aujourd’hui, maintenant, que t’as toute cette armée de…

Véronique Ovando [00:33:19]: De GMS! Mes chouchous, mes préférées, je les appelle!

Tatiana [00:33:25]: Qui créent énormément de contenus. Toi, c’est quoi ta relation aujourd’hui avec les réseaux sociaux? Est-ce que tu les utilises pour ta promo, pour ton brand ou est-ce que c’est vraiment pour le plaisir? Comment tu crées aussi cette réalité-là pour toi-même?

Véronique Ovando [00:33:36]: Moi, j’ai deux pans dans ma vie, vraiment le personnel puis le professionnel. C’est quelque chose que je sépare assez. Dernièrement, je vais en parler parce que ça va expliquer beaucoup de choses. Moi dernièrement, un travail que j’ai fait en thérapie, parce que je pense que c’est important qu’on normalise que même les gens qui ont un certain succès font de la thérapie, pis que c’est vraiment cool, by the way, faire de la thérapie, ça aide à comprendre plein de choses! Fait que j’aime ça en parler. Pis une des choses avec… Que j’ai travaillé avec ma thérapeute, c’est de séparer la valeur que je m’attribue de… T’sais, ma valeur humaine du succès de mon entreprise. Pis veut-veut pas, ben il y avait un petit peu… Les médias sociaux venaient un petit peu jouer là-dedans parce que ben c’est le branding, c’est le marketing. Pis là, t’sais, moi, j’ai toujours travaillé dans des entreprises de luxe avant d’avoir mes vrais métiers en communication. Moi, j’ai toujours travaillé dans des boutiques de luxe, tout ça. Fait que je voulais avoir une marque de luxe pis je voulais aussi offrir un service de luxe. Mais tu sais, quand t’as ça, quand t’as ça, ta valeur humaine, pis ça, c’est comme… C’est pas… T’en rends pas compte que tu fais ça pis à un moment donné, t’allumes, pis là t’es comme « ah! C’est pour ça que quand genre, je sais pas, moi j’ai un moins bon moi, ben je me sens comme si j’étais de la merde! Tu peux faire une séparation entre les deux. Fait que c’est ça, le marketing, t’sais, il y a beaucoup… Pis les médias sociaux, l’animation des médias sociaux, ben t’sais, je prenais une certaine fierté là-dedans pis ça fitait avec mon ancienne façon de… T’sais ça, de voir ma valeur comme être humaine, d’associer ça à ça finalement. D’associer les deux. Pis là, ça, ça l’a changé. Pis maintenant, j’ai vraiment plus envie d’avoir du fun sur mes médias sociaux, plus que prouver quelque chose. Pis j’ai envie de parler plus d’affaires que j’aime. Mais c’est toutes des choses que je faisais déjà. Ça fait que c’est ça qui est intéressant, c’est que les gens qui me suivent, ils voient pas tant un changement, mais moi, dans mon ressenti, j’ai vraiment plus de fun que, mettons, il y a deux ans, à faire des médias sociaux. J’ai toujours eu du fun parce que j’aime ça, là. T’sais, j’ai choisi ce métier-là pour une raison, là, t’sais. Mais là, c’est vraiment… Je suis rendue à un autre niveau de fun, là. Pis t’sais, j’avais arrêté d’avoir… J’avais arrêté d’alimenter complètement mes médias sociaux personnels parce que j’avais pas envie. Juste, moi, je fonctionne beaucoup comme ça dans ma business, dans ma vie. J’ai pas envie, je le fais pas. Fait que j’avais plus envie. Pis dernièrement, tu sais, mettons, dans les deux dernières années, si tu m’avais posé la question, je t’aurais dit «ah, je consomme pas tant de médias sociaux pis j’ai pas vraiment envie de participer à tout ça parce que comme c’est… Je passe mes journées en enfer professionnellement, j’ai pas envie après ça d’en faire personnellement, t’sais. J’ai l’impression de juste perdre ma vie, là, t’sais. Je veux aller jouer dehors, je veux aller prendre un verre avec des copines, t’sais. Fait qu’il y a quelques années, mettons, je t’aurais dit le moins possible de médias sociaux dans ma vie personnelle pis tout ça, pis là c’est en train de revenir pis j’ai vraiment du fun. Sur mon compte personnel d’ailleurs, si vous voulez me suivre, je fais plein de conneries, je partage plein de niaiseries. Même ma photo de profil a pas de bon sens, c’est moi avec un triple menton! Genre c’est juste une photo prise en dessous, là, t’sais! J’suis comme… J’ai juste vraiment du fun à partager plein d’affaires. Pis là, t’sais, je pense que ça va aussi beaucoup se refléter dans mon marketing. On va bientôt faire un nouveau shooting avec mon équipe, un nouveau shooting photo. Pis genre, je réserve des surprises, là, je veux pas tout vous dire, là, mais comme ça va être drôle, là! T’sais, y’a plein d’affaires qui vont être comme… Vraiment plus… Oui, c’est ça! Pis plus drôle, pis plus amusante, pis aussi, t’sais, que c’est pas si sérieux que ça, les médias sociaux, là. T’sais, comme c’est important, faut bien faire les choses, pis t’sais, ça reste du marketing, là, fait que… Mettons au niveau professionnel, là. Mais ça peut être vraiment le fun aussi, t’sais, quand on sait avoir la bonne dose de fun, t’sais, comment mettre la bonne dose de fun là-dedans.

Tatiana [00:38:11]: — Ouais, pis je pense que c’est ça, souvent, l’enjeu, c’est que les gens, ils… Pis là, je dis pas que je suis 100% parfaite là-dedans non plus, j’ai beaucoup à apprendre puis je trouve ça intéressant comme conversation parce qu’à quelque part, tu sais, surtout quand tu te lances ou quand tu essaies de bâtir un brand, on dirait que toutes tes décisions puis tout ton temps doit être stratégiquement investi. Là, c’est là genre que justement, tu sais, tu te dis « OK, bien là, il faut que je sois super bonne, que mes reels soient dans le bon contenu, qu’ils disent les bonnes affaires, qu’ils pointent nanani-nanana ». Puis là, le fun, petit à petit, s’en va de ça. — Ouais, ouais. — Est-ce que tu penses qu’il y a un lien entre le fait que là, maintenant, ta business quand même, elle roule bien, puis ton brand est plus établi, puis de retrouver ce fun. Puis est-ce qu’on peut vraiment s’attendre à avoir ce fun dès le début, pendant qu’on bâtit des choses. Ça, c’est comme une question qui me taraude un peu.

Véronique Ovando [00:39:05]: — Oui, oui, qui est vraiment importante pis qui est tellement légitime. C’est sûr que moi, en ce moment, je suis dans une position où est-ce que VOO Académie jouit vraiment d’une excellente réputation. Ça fait des années qu’on bâtit cette réputation-là, pis aussi financièrement, l’entreprise roule. L’équipe aussi, j’ai une équipe qui fait tout rouler, t’sais, faque c’est sûr que c’est plus facile d’avoir du fun dans ce temps-là. On est moins dans un esprit de prise de risque, on fait juste avoir le fun qu’on a envie. Fait que je dirais que ce serait de mentir que de dire juste «hey, si tu commences, hey du fun!» T’sais, comme c’est quasiment du gaslighting, là. Genre t’sais, t’sais, comme ça serait pas sain que je dise ça. Au début, c’est normal que ce soit stressant, mais aussi, je pense que… T’sais, on parle beaucoup des « learning curves », mettons, techniques, au niveau des médias sociaux, mais je pense que la gestion de médias sociaux, c’est aussi un métier qui demande une intelligence émotionnelle, pis il y a un learning curve là-dessus aussi. De part, oui, l’intelligence émotionnelle qu’on utilise pis qu’on applique, dans le fond, pour la qualité de contenu qu’on va faire, pis bien comprendre notre communauté, pis tout, Mais aussi nous, de nous à nous comme entrepreneurs qui faisons des médias sociaux ou comme gestionnaire de médias sociaux qui faisons des médias sociaux, t’sais, comment est-ce qu’on se sent en le faisant? Il y a un learning curve aussi par rapport à ça. T’sais, à un moment donné, il y a comme une maturité qui s’installe pis il y a comme une espèce de lâcher-prise qui se passe. Pis t’sais, il y a des phases, pis il y a des moments où est-ce qu’on va voir ça comme une montagne, il y a des moments où ça va être facile, pis comme tout ça, c’est normal.

Tatiana [00:40:59]: – Ouais, pis je pense que c’est ça! Pis c’est la même chose avec n’importe quel type de création de contenu, c’est comme tu dois atteindre… Pis même quand on pratique n’importe quelle pratique, faire de la musique, faire un sport, tu dois apprendre les affaires plates au début. T’sais, c’est pas le fun de faire des gammes sur un instrument, t’sais, de pratiquer tes gammes ou whatever. C’est pas toujours le fun de pratiquer, d’être visible, d’écrire du contenu, d’essayer des choses puis voir ce qui marche pour toi. Mais c’est un moment donné…

Véronique Ovando [00:41:30]: — Surtout qu’on est vivi! — Oui, c’est ça, t’sais! — Parce qu’on le fait devant tout le monde, là. On essaye pis on le fait devant tout le monde, t’sais, un instrument que tu pratiques chez vous, tout seul, là. Genre quand tu fais ton concert, t’es prêt, là, normalement.

Tatiana [00:41:45]: C’est ça! — Ouais! Pis en même temps, des fois, il y a des concerts où tu vas être moins prêt que le concert que tu vas faire 6 mois plus tard, t’sais, fait que… Il y a toujours ces moments-là où tu dois accepter qu’il y a comme un… Il y a un learning curve, mais il y a une tension, il y a un stress, puis il y a une maîtrise à aller chercher. Puis c’est quand tu maîtrises à un certain niveau la pratique que là, tu peux vraiment plus t’abandonner. Puis je pense que bon, oui, l’argent entre en jeu, mais plus que l’argent, je pense que c’est la maîtrise de tes plateformes, de ton sujet, de ton brand, de tout ça aussi.

Véronique Ovando [00:42:20]: – Tout à fait! Ah mon Dieu, tellement! La maîtrise du brand, moi, ça a été vraiment mon struggle au début. J’avais vraiment de la misère à assumer qui j’étais parce que finalement… Pis c’est tout le temps ça, là! On sait tout le temps qui c’est qu’on est, là! C’est juste qu’on l’assume pas, là, pour toutes sortes de raisons, toutes sortes d’histoires, toutes sortes de choses qui nous sont arrivées, toutes sortes de choses qu’on se fait raconter pis qu’on se raconte. Fait que t’sais, moi, ça, là, ça a pris du temps avant que j’assume vraiment mon brand, puis comment je voulais parler. Puis là, j’essayais d’être stratégique dans ces choix-là. Mais tu sais, des fois, c’est pas ça qu’il faut, là. C’est pas être stratégique, c’est juste être toi, tu sais. Puis moi, à partir du moment où est-ce que j’ai commencé à être plus moi, à des fois sacré. Pis quand le feu monte parce qu’il y a quelque chose qui se passe, une injustice ou n’importe quoi qui se passe, pis que ça me fait partager à ma communauté, ben t’sais, finalement, c’est ces moments-là qui marquent les gens. Puis c’est ça qui fait que quelques mois plus tard, ben, les gens achètent ma formation. C’est qu’ils connaissent mes valeurs parce que je suis tellement moi que ça se transmet à travers qu’est-ce que je dis, qu’est-ce que je partage, les photos que je choisis, mon image de marque, mon branding, mais ça aussi, t’sais… Pis c’est ça l’affaire, c’est que la gestion de médias sociaux, c’est vraiment quelque chose… C’est quelque chose qu’on n’a pas le choix de faire. Bien, on a le choix, là, mais en général, là, t’sais, il faut le faire quand on n’est pas prêt. — Ouais, ben c’est ça! — C’est beaucoup comme ça que ça se passe. Fait que autant au niveau technique qu’au niveau genre, tu sais, tu lances ton entreprise, ton branding, tu viens de le faire. Si tu viens juste de le faire, je m’excuse, mais il n’est pas mature. Même si tu as fait affaire avec un professionnel, il n’est pas encore mature, tu ne te connais pas encore! Si, en plus, t’as jamais été entrepreneur, t’as tout ça! T’as toute ton identité d’entrepreneur, là, qui est pas encore placée, t’sais! Tu te connais pas encore, là! C’est genre la découverte de ta vie, là, tu sais. Honnêtement, là! Pis là, tu t’imposes de faire des médias sociaux pis que ce soit parfait, mais les médias sociaux reposent sur toutes ces affaires-là qui sont nouvelles? What?

Tatiana [00:44:32]: Ouais. Ouais, pis c’est exactement ça, tu sais. C’est comme être dans la cour d’école pis apprendre que t’es dans la cour d’école, qui vont être tes amis, comment tu vas réagir, t’sais, pis après ça, quel vêtement tu vas porter, changer de style, changer d’idée…

Véronique Ovando [00:44:43]: — Ah oui, oui! Il y a toute la dimension sociale aussi, c’est ça, d’être vu, de l’image qu’on projette, en plus de ça, du jugement peut-être qu’on a peur des autres. Fait que c’est vraiment, c’est très multidimensionnel. Pis t’sais, je pense que le stress qu’on associe ou qu’on peut vivre des fois en faisant de la gestion de médias sociaux, que ce soit de manière professionnelle comme gestionnaire de médias sociaux ou que ce soit comme entrepreneur qui fait soi-même ses médias sociaux, t’sais, c’est un stress qui est sur plus grand que juste… T’sais, c’est pas juste sur les médias sociaux que ça repose, c’est comme ça vient rejoindre ton identité, les peurs qu’on peut avoir par rapport au jugement, l’histoire qu’on a aussi par rapport à tout ça, la peur du rejet, les peurs d’abandon. T’sais, Il y a juste tellement, tellement de choses. Puis aussi, si vous êtes une personne comme moi qui associe beaucoup votre valeur, bien qui associait maintenant, je suis vraiment moins comme ça. D’ailleurs, je travaille beaucoup moins, puis ma vie est vraiment plus équilibrée et plus nice. Mais si vous avez, vous aussi, eu un parcours similaire au mien, ben les médias sociaux, t’sais, c’est sûr que ça vient un peu nourrir ça. Fait que trouver l’équilibre là-dedans, moi je pense… Ce que je veux faire, c’est pas décourager les gens, là, parce que genre c’est pas non plus compliqué les médias sociaux. Faut juste se donner, s’autoriser l’apprentissage, le learning curve, s’autoriser à ça, pis avoir une espèce d’abandon par rapport au contrôle pis par rapport à la perfection. Pis t’sais, la perfection, souvent, c’est un système de protection parce qu’on veut pas être jugé. On veut pas se faire juger, fait que plus on est parfait, moins y’a de chances qu’on se fasse juger, t’sais. Fait que t’sais, c’est d’aller… C’est juste de lâcher prise par rapport à tout ça, puis de trouver une manière de le faire équilibrer, puis ça, on a tout le pouvoir de le faire, t’sais. De se dire « regarde, c’est pas parfait, mais je le tolère comme ça parce que… » Puis j’ai donné de mon mieux, puis voici la limite, genre… — Puis demain, il y aura une autre publication. — C’est ça, exactement! Pis il y a pas de fin du monde, pis on peut modifier des publications une fois qu’elles sont publiées. On peut les supprimer si on est… Pis on peut s’excuser même! T’sais, comme… — On peut tout faire! — C’est ça, là! Genre, faut se calmer, là! Faut vraiment que… Fait que t’sais, moi, c’est… Par rapport aux médias sociaux, pis je pense que c’est… Tout ça, là, qu’est-ce qu’on vient de nommer, là, ben t’sais, quand on réussit à comme lâcher prise par rapport à tout ça, ben, ça peut devenir vraiment, vraiment le fun, là, t’sais. Fait que c’est ça, moi ça m’a pris, t’sais, ça fait des années là que je fais de la gestion de médias sociaux. Mais mettons depuis que j’ai vos communications, mettons là, fait que j’ai eu vos communications, j’ai commencé, t’sais, ça doit faire à peu près 6 ans que j’étais à mon compte pis que je fais des médias sociaux pis ça m’a repris ça, là, pour comme arriver à moi ma maturité pis t’sais, certainement qu’il y a encore plein d’autres choses qui vont évoluer, là, t’sais, mais… Pis t’sais, ça a pris 6 ans, mais c’est pas au bout de 6 ans que ça a monté d’une claque, là. Ça s’est toujours amélioré, t’sais. — Ouais, exact! Exact! — Pis ce qui est important, c’est le progrès pis tout ça. Fait que, moi, c’est un beau processus pis c’est le fun à vivre pis il faut juste se laisser le vivre. Dans le fond, là, la clé, c’est juste la simplicité pis le lâcher prise, là, tu sais.

Tatiana [00:48:25]: — Pis la curiosité de se découvrir à travers tout ça. – Ah mon dieu, tellement! Sans jugement! S’accueillir avec curiosité!

Tatiana [00:48:26]: Wow! C’est tellement un bon mot de la fin, je trouve! – Oui! – Véro, C’était une magnifique conversation! Est-ce que tu peux nous dire où tu préférais qu’on te suive ou qu’on ait toutes les infos sur toi pour qu’on puisse donner des liens à nos auditrices et auditeurs?

Véronique Ovando [00:48:44]: — Absolument! Vous pouvez me suivre sur Facebook, sur Instagram. Dans le fond, si vous cherchez VOO Académie, vous allez me trouver, trouver moi et mon équipe. Puis je dirais que c’est pas mal ça, là. Prochainement, j’ai un objectif de travailler sur ma chaîne YouTube. Fait que j’imagine que tu vas avoir une description, pis je vais pouvoir donner tous les liens. Génial! Fait que je vais… T’sais, je veux pas nommer les liens. En plus, les liens YouTube, je suis pas sûre que t’as un handle. Je pense que c’est une série de chiffres. —

Tatiana [00:49:16]: Non, les liens YouTube sont bizarres, mais… Le channel de VOO Académie, je pense qu’on va le trouver!

Véronique Ovando [00:49:19]: Oui, c’est ça! Effectivement, c’est sûr que vous allez le trouver si vous tapez VOO Académies sur YouTube. Puis ça, c’est intéressant parce que je fais beaucoup de capsules sur l’entrepreneuriat, évidemment, la gestion de médias sociaux, puis bien les deux mélangés, là, parce que c’est ça que j’enseigne, comment devenir un gestionnaire de médias sociaux à son compte. Fait que c’est pas mal ça, vous pouvez me suivre dans ces endroits-là puis venir échanger avec moi, puis ça va me faire plaisir de jaser.

Tatiana [00:49:48]: — Magnifique! Merci beaucoup! Puis effectivement, on va mettre tous les liens vers ton site, ton programme, puis aussi tes réseaux sociaux. Médias sociaux? Moi, je dis toujours réseaux sociaux! Mais bon! — C’est pas grave! On se comprend! L’important, c’est qu’on se comprenne! — Puis je te remercie d’avoir été parmi nous. À la prochaine, j’espère?

Véronique Ovando [00:50:06]: Oui, merci pour ton invitation! Bye, bye!

ENVIE D'ALLER PLUS LOIN?

Rentre dans l’univers mythique de l’entrepreneure et trouve les clefs de ton entreprise souveraine à travers ma mappe intéractive.

à propos de l’auteureTatiana St-Louis

Adepte de littérature russe et collectionneuse de lunettes de designer, Tatiana a fondé Aime Ta Marque pour donner des outils aux femmes de carrière et entrepreneures pour mieux raconter leur histoire personnelle. Spécialiste des communications basée à Montréal, elle s'implique au sein de plusieurs communautés visant au développement professionnel des femmes.
L'Ambition au Féminin - Gérer ses réseaux sociaux... et ceux des autres avec Véronique Ovando

Recherche

partage cet épisode

Pin It on Pinterest

Share This