Ep. 63 Déployer notre leadership féminin avec Cathy Dumont

 

Le leadership féminin, est-ce que ça existe? Est-ce qu’il y a réellement des différences entre un leader homme et une leader femme? Est-ce que nous sommes plus enclines à refuser des rôles de leadership, et si oui, pourquoi?

Selon moi, le leadership est un des grands piliers du succès – autant au niveau personnel que professionnel. Et naturellement, qui dit succès, dit également ambition.

Dans l’épisode d’aujourd’hui, je me suis entretenue avec Cathy Dumont, fondatrice et formatrice à La Fabrique des Braves. Cathy est aussi coach Précog certifiée, une méthode de coaching éprouvée créée par Guillaume Dulude, Ph.D.

Nous avons eu une conversation fascinante qui a touché notamment à :

  • Comment elle définit la notion de leadership et si c’est une aptitude innée ou développée
  • Pourquoi se voir comme un leader semble mettre certaines personnes – surtout des femmes – inconfortables?
  • Consensus et leadership : l’importance des parternariats dans l’atteinte de nos objectifs
  • Comment le leadership nous permet de nous redécouvrir en tant que femme

Mentionné dans cet épisode :

À propos de Cathy Dumont

Spécialiste du développement des personnes et des organisations, pour elle, le développement du leadership est la clé de l’engagement des employés. Elle considère donc essentiel de former les gestionnaires en misant sur leurs compétences en communication et leurs savoirs sur le fonctionnement humain.

Passionnée par l’apprentissage, Cathy se réalise depuis près de 10 ans en offrant des formations, du coaching, des conférences et des ateliers aux entreprises principalement issues du secteur manufacturier qui souhaitent innover autant dans leur modèle de gestion que d’un point de vue technologique. Ces dernières années, elle a effectué de nombreux mandats de 10 à 24 mois auprès d’une centaine de dirigeants.

Transcription de l’épisode 63

Ep. 63 Deployer son leadership feminin avec Cathy Dumont.mp3 – powered by Happy Scribe

Tu sais le consensus, ça sous entend que c’est à propos des gens, de toutes les personnes qui sont concernées par le projet. Mais en fait, le leadership, ça concerne un but. Et ce but là nécessite de réunir des personnes. Et ces personnes là ont des talents, des compétences X dont on a besoin. Et donc, ces personnes là, après, acceptent de générer donc des mécanismes, entre autres de communication, pour s’entendre ensemble, autant en termes de fonctionnement, de manière de faire de manière d’être pour atteindre ce but là.

C’est là que ça se passe. Je pense que c’est là la distinction à avoir,. Alors c’est comme un groupe de personnes au service de quelque chose de plus grand que tous.

Vous écoutez L’ambition au féminin, épisode 63. Mon nom est Tatiana St-Louis et j’anime l’ambition au féminin. Un podcast pour toutes les femmes, pleines de vision, de talents et de drive qui désirent redéfinir le succès selon leurs termes et leurs conditions. Chaque semaine, j’explore, seule ou en présence d’invités, les thèmes entourant la réussite professionnelle et personnelle. Mindset, productivité, leadership, branding, personnel. C’est le rendez vous pour réfléchir à la façon dont tu veux vivre son plein potentiel et laisser ton empreinte dans le monde.

Salut les ambitieuse, comment ça va aujourd’hui? J’espère que vous avez passé une belle semaine depuis la dernière fois qu’on s’est parlé. Moi, ça va. Je ressors tranquillement de mon lancement de positionnement authentique. Ça a été assez riche en apprentissage, riche en expérience. J’ai l’impression que je suis encore en train de digérer un peu tout ce que j’ai appris à travers ça. Mais bon, ça, ce sera pour un prochain épisode aujourd’hui, le sujet duquel je veux vous parler.

C’est un sujet qui me tient très à coeur parce que c’est un terme que je trouve, qui est peut être pas assez intégré chez les femmes, je dis ça très, très laxiste ment et c’est le concept de leadership. Et moi, je parle beaucoup d’ambition, je parle beaucoup de responsabilisation, je parle beaucoup aussi d’impact de l’entrepreneur, mais j’ai l’impression que parfois, le leadership va être perçu comme quelque chose qui est beaucoup dans la discipline ou dans mener des grands groupes ou dans quelque chose qui va être peut être un peu plus dans l’énergie masculine.

Je vais le dire comme ça, au lieu de peut être être intégré à une façon dont on voit le monde. Puis on voit la façon dont on approche certains projets ou certains projets de vie parce que je pense effectivement qu’il y a autant du leadership qui est destiné à mener des groupes, à avoir une certaine influence qu’un leadership qui est personnel, qui nous amène aussi à garder les yeux sur les objectifs qu’on veut atteindre. J’ai eu une super belle conversation sur le sujet avec Cathy Dumont, qui est mon invitée d’aujourd’hui.

Je vais vous la présenter brièvement, puis après ça, quelques autres petits mots là au sujet du leadership, avant qu’on embarque dans la conversation. Mais Cathy, je l’ai rencontré parce qu’elle faisait partie d’un groupe. En fait, Alexandra Martel avait organisé un petit party de Noël. Puis elle nous avait demandé de donner le cadeau des créateurs en utilisant un hashtag Bref. Et j’avais découvert un de ses articles qu’elle avait qu’elle avait offert comme ça en regardant le hashtag.

Et c’était un article sur le leadership féminin et sur c’était quoi l’ennemi numéro un dans le fond de l’ambition au féminin. Naturellement, ça m’a titillé l’esprit. J’ai voulu aller lire et j’ai trouvé sa position très intéressante. Je vais vous mettre les liens vers ces articles là parce que c’est un article en deux parties dans les notes de l’épisode. Mais ça m’a amené à avoir des conversations avec Cathy. À voir un petit peu c’était quoi sa vision.

Dans le fond de tout ça. Puis, d’avoir une conversation nuancée aussi sur pourquoi, peut être en tant que femme, le terme de leadership peut nous mettre inconfortable. Comment est-ce que ça s’intègre dans notre identité aussi? Etc. Etc. Donc, Cathy, elle, est fondatrice de La Fabrique des braves. Elle est aussi formatrice et coach Précog. Elle est spécialiste du développement des personnes et des organisations. Puis, pour elle, le développement du leadership, c’est la clé de l’engagement des employés.

Elle considère donc que c’est essentiel de former les gestionnaires en misant sur leurs compétences en communication et leurs savoirs sur leur fonctionnement humain. Naturellement, ça s’applique aussi aux entrepreneurs parce que, bon, c’est sûr que gestionnaires en organisation, éventuellement, même en tant que business, on a besoin d’exercer beaucoup de leadership auprès de nos fournisseurs, mais auprès aussi de notre équipe. Donc, Cathy est passionnée par l’apprentissage. Elle se réalise depuis près de dix ans en offrant des formations de coaching, des conférences et des ateliers aux entreprises, principalement issues du secteur manufacturier, qui souhaitent innover autant dans leurs modèles de gestion que d’un point de vue technologique.

Ces dernières années, elle effectua de nombreux mandats de 10 à 24 mois auprès d’une centaine de dirigeants. Donc certifiée coach Précog, une méthode de coaching éprouvée et créée par Guillaume Dulude Phd. Cathy affine constamment sa méthode. Donc, ce que je trouve intéressant, c’est avec la conversation, c’est qu’on est rentré un peu dans les grandes questions aussi de l’ambition et du leadership. Et j’ai vraiment hâte de réécouter cet épisode là aussi à la lumière d’un livre que je suis en train de lire, qui s’appelle Turn the ship around.

Je ne sais pas c’est quoi la traduction en français, mais c’est un livre qui avait été suggéré par Simon Sinek, l’auteur de Start With Why, comme un des grands classiques dans le fond, sur le leadership, parce que veut veut pas, Simon Sinek, avec Start With Why, parle aussi beaucoup de leadership de façon sous jacente dans son livre sur le pourquoi. Bref, je m’embarque dans plein d’autres sujets, mais je voulais juste vous flagger aussi, ces deux ressources là.

Les deux livres, celui de Simon Sinek, mais aussi Turn the ship around, que je vais vous mettre dans les liens de l’épisode. Bref, conversation sur le leadership. Si jamais ça vous tente d’embarquer dans la conversation, venez me faire un petit shout out, que ce soit sur LinkedIn ou Instagram. J’adore avoir des conversations comme ça, sur des thèmes qui sont assez large, je dirais, mais aussi très près de nous. Et voilà.

Si vous avez aussi aimé la conversation, n’hésitez pas à les mettre à cinq étoiles au podcast. Sur ce, je vous en dit pas plus, je vous laisse avec Cathy et notre conversation sur le leadership. Salut Cathy, bienvenue sur l’ambition au féminin. Je suis toujours tellement contente d’avoir des nouvelles d’invitées, d’avoir cette conversation là avec d’autres femmes, de femmes ambitieuses. Comment ça va aujourd’hui?

Ça va bien. Bonjour Tatiana, bonjour tout le monde. Oui, ça va bien. Écoute, c’est un grand début pour moi. C’est une nouvelle, une nouvelle aventure. C’est la première fois que je suis invitée sur un podcast.Coo

Cool! Je suis contente que ce soit sur l’ambition féminin. Ça fit tellement bien avec la raison, comme pourquoi je t’ai découvert justement à travers un article sur le leadership féminin. Exact. Toutes les étoiles sont alignées pour qu’on puisse, faire de ce début de podcasteuse pour toi, un début dans la joie et dans la réussite, dans les succès.

Wow! C’est un beau bût, un très beau bût, un bel objectif. Puis moi, de mon côté, je vais simplement tenter de répondre à tes questions le plus clairement possible pour éclairer tout ça, cette histoire de leadership au féminin, selon mon point de vue, bien sûr. Et puis, avoir une belle conversation. C’est mon objectif.

Je suis sûr qu’on va réussir. Alors, avant de commencer puis de rentrer dans le vif du sujet, j’aime ça poser toujours une question, une petite question brise glace à mes invitées, puis je voulais me demander: Qu’est ce que tu voulais être quand tu étais petite?

Oh my God! Tellement d’affaires, tellement d’affaires. Ça a passé par l’archéologie, entre autres. Il y a un truc qui est, qui était très particulier, qui s’est passé autour de mes 9 ans. Et j’ai eu comme, j’étais un après midi de vagabondage, dans le sens où tu sais les moments où on laisse un peu son esprit vagabonder comme comme bon lui semble. Et là, j’avais eu comme un flash de construire une école en campagne où en fait, l’avant midi serait dédiée à la formation classique, c’est à dire le français, les maths. Bla bla, bla, bla, bla, bla, bla bla. Et l’après midi serait que des ateliers pratiques, donc une espèce d’école alternative finalement. Ça, je me rappelle de ça très clairement. C’est quand même une image que j’ai, je devais avoir 9-10 ans.

Est-ce que ça informé tes études? Tout ce que tu as fait par la suite? C’est sûr que là, maintenant, et comme je ne sais pas si, tu fais de la formation, mais tu es aussi beaucoup dans l’atelier, dans le pratique. Donc, est-ce que tu vois que tu as comme un peu réaliser ce rêve là?

Ouais, ben en fait, le lien, c’est clairement le développement des personnes. Parce que au delà des matières académiques, ce que je trouvais et je trouve toujours extrêmement important, c’est l’éducation ça sert à bâtir quelqu’un, à construire une, une personne, lui donner le plus d’outils possibles pour qu’ensuite, dans sa vie d’adulte, elle puisse utiliser au maximum cet espèce de coffre d’outils, là à la fois pour se réaliser elle même, puis utiliser ses talents. Et moi, mon hypothèse, c’est que automatiquement, à partir du moment où on s’utilise et on utilise nos talents, on rend service au monde.

Définitivement, l’éducation à quelques part, comme tu dis, c’est pour débloquer ce potentiel individuel qu’on a et c’est pour ça que je pense qu’à travers tous les développements aussi d’écoles dans différents milieux, puis aller chercher des nouvelles façons d’apprendre ou d’enseigner, ça a tellement une grosse valeur au niveau social de pouvoir offrir ça à une population.

C’est incroyable. Je pense que c’est le levier le plus important, mais le levier sur lequel on a des résultats à moyen long terme et donc c’est un levier qu’on de la misère à remettre en priorité parce que c’est très long avant d’obtenir des résultats, mais, mais tellement important.

Hmmm. Beau message pour les plus commencer l’épisode. Alors aujourd’hui, je pense que c’est un petit peu relié quand même à la conversation développer le potentiel humain de développer notre potentiel aussi en tant que femme, parce que je n’ai pas reçu, on a parlé de leadership à travers le podcast, mais sous différentes formes. Mais aujourd’hui, je veux vraiment qu’on parle de comment on conçoit où on comprend le leadership au féminin. Puis, je ne sais pas si j’aurais dû dire féminin au féminin. Il y a quelque chose d’un peu, peut être inconfortable autour de la terminologie, et on va en parler. Mais avant de rentrer là dedans, je voulais que tu nous donnes, pour qu’on part toutes sur le même, la même longueur d’onde. C’est quoi ta définition du leadership?

En un mot, là, c’est un choix. Donc ma définition de base du leadership, c’est un choix. Je pense que c’est une personne qui choisit, à un moment donné, à quelque part, de se mettre dans un contexte, dans une situation qui va nécessiter qu’elle se mettre en avant, qu’elle s’utilise, qu’elle collabore avec les autres, donc qu’elle crée aussi. Il y a vraiment quelque chose lié à la création dans le leadership. Et donc, à partir du moment où on fait ce choix là, on part avec ce qu’on est, évidemment. Puis après ça, j’imagine qu’on va chercher. On va chercher du plus plus sous forme de formation ou de coaching, d’apprentissages multiples, d’apprentissages terrain, d’expérimentation. Mais pour moi le leadership, ça commence par un choix. Ensuite, le résultat. Ce que c’est, c’est, je vais un petit peu me répéter avec e que j’ai dis tantôt, donc c’est une personne qui utilise ses talents. Elle, sait précisément pourquoi elle utilise ses talents, c’est à dire elle les package dans un projet. Alors, ça peut être une entreprise. Ça peut être à travers un service dans une organisation, ça peut être à travers un OSBL, ça peut être à travers, jee dirais même à la limite, sa job de mère.

Absolument. Je n’ai pas entendu nécessairement, tu as parlé de talents, mais est ce que pour toi, c’est une aptitude? Est ce que c’est quelque chose avec laquelle on a plus de facilité selon notre personnalité ou quoi que ce soit?

Ouais! Ça, c’est toujours la question qui est posée, qui est posée très souvent. Est-ce que le leadership, c’est inné? Est ce qu’il y a des personnes pour qui c’est plus naturel que d’autres? La réponse, c’est bien oui. Il l y a des personnes que ça intéresse davantage, mais je reviens à ce que j’ai dit initialement quand je parlais de choix, là parle d’intérêt. Est-ce que ça t’intéresse? Puis, là évidemment que tu vas être poussée vers plus d’ambition, parlons-en, parce que l’ambition fait partie du leadership et donc nécessairement poussée vers des projets, vers la réalisation de ces projets là et donc de toi même aussi, à travers la réalisation des projets. Oui, il y a des personnes là, je rencontre entre autres des leaders que je dois former. Puis, je fais toujours intake de 90 minutes avant de commencer la démarche de coaching comme tel.

Puis, il y a vraiment des personnes chez qui, tu fais comme: là on a un beau terrain. C’est comme quand tu laboure une terre pour faire un jardin. Pis là, tu fais: oh, si tu analyses disons tous les minéraux qu’il y a dans la terre et le positionnement par rapport au soleil et là tu fais comme wow! Là on a vraiment un terrain fertile pour avoir un jardin qui a du potentiel à nous donner des bons légumes. C’est vrai aussi, mais comme si tu es décidé et que c’est ça que tu veux, je veux dire le chemin, il n’y aura peut être plus d’étapes pour te rendre là à l’exercice d’un leadership, comme dans tes bottines, avec un système anxieux pas trop enclanché. Puis ta capacité de créer du mouvement parce que c’est ça aussi et le leadership, mais bon, si c’est ton choix, ça va être ça ta vie.

J’aime ça, ce que tu dis, parce que j’allais justement essayer de peut être résumer ce que ce que tu viens de dire, en disant c’est le choix, peut être, de mettre en action ou de créer du mouvement, comme tu dis, parce qu’il y a cette volonté de mener vers l’avant. Est-ce que tu vois une différence, peut être entre mener et l’idée ou pour toi, c’est la même chose?

Écoute là, on est dans le détail de mots.

Ça c’est déformation des formations professionnelles les mots sont tellement important pour moi.

Oui, c’est vrai, là c’est ta maîtrise en littérature qui ressort. On est vraiment dans le détail de mots et donc, je vais répondre donc à ta question. Pour moi, non, c’est la même chose.

Parfait, parfait. Restons-en là. On a le même vocabulaire, alors. Je trouve ça intéressant ce ce que tu dis, terre à labourer, il y a des gens qui ont peut-être le terreau plus fertile en terme de leadership. Penses-tu aussi que, je ne sais pas… J’imagine que tu connais, mais j’ai déjà fait le test insights avec les couleurs. Je ne sais pas si ça te dit quelque chose.

Est-ce que c’est le fameux: rouge, bleu, jaune, vert.

En terme de qu’est ce qu’on préfère comme mode de communication aussi et de prise d’actions. Puis, ce que j’avais trouvé intéressant dans ce test là, c’est que il y avait une personnalité comme un code de couleur, pour un mini résumé. En gros, il y a quatre codes de quatre couleurs, puis chaque couleur veut dire: moi, je préfère les communications qui sont beaucoup plus axées sur le détail, sur le pourquoi versus quelqu’un qui voudrait être beaucoup plus dans la relation ou s’assurer que tout le monde est bien ou quelque chose comme ça. Puis, il y avait des il y a des résultats qui vont être certains dans un contexte professionnel, comme par exemple Moi, je suis en rouge et bleu. Puis, dans mon contexte personnel, je vais être beaucoup moins rouge, donc beaucoup moins dans la communication, genre direct, décisive et to the point. Je me demandais aussi comme question connexe, je sais comment on creuse un peu sur la notion de leadership, mais est-ce que tu penses aussi que le leadership est contextuel dans le sens que certaines personnes vont se sentir beaucoup plus à l’aise d’être leader exemple au travail ou être leader comme mère de famille ou autre, mais pas dans toutes les sphères de la vie?

Oui, clairement. Puis ça, ça fait partie du choix où tu vas décider d’exprimer ton leadership et oui, le contexte compte, comme par exemple si on fait un lien, on parle beaucoup dans la littérature, des leaders qui sont très bons en contexte de changement , es leaders qui sent très bons un contexte de démarrage d’entreprise, des leaders qui vont être très bons en contexte de croissance. Je connais un ami consultant que lui, c’est l’essentiel de sa job. Donc, il prend un entrepreneur, une organisation qui est arrivée à un certain niveau. Et là, souvent, l’entrepreneur rencontre un mur, c’est à dire le mur d’où il faut davantage organiser l’entreprise pour permettre une croissance et souvent, les entrepreneurs instinctifs là, qu’on appelle les vrais de vrais, c’est ceux qui partent de rien, qui construisent leur organisation, quand vient le temps de la structurer, souvent, ils ont besoin d’aide. Oui, effectivement, il y a des contextes dans lesquels on va être meilleur. Puis aussi, en fait, c’est des contextes qui vont nous plaire, tout simplement. Alors si on a besoin de faire un espèce de réflexion sur: c’est quoi les conditions dans lesquelles je serais un meilleur leader. La question, c’est: c’est quoi les conditions dans lesquelles t’as plus de fun?

Intéressant. J’aime ajouter la notion de plaisir aussi dans tout ce qui est, ans tout ce qui est travail, parce que je trouve que c’est quelque chose qu’on doit de plus en plus discuter. Puis ça m’amène justement à la question de l’inconfort autour du terme de leadership parce que et je suis sûr que tu l’a vu vraiment souvent. Moi, j’ai rencontré des clientes que j’étais comme: tu as un leadership né, mais ça semblait inconfortable pour cette personne d’utiliser le terme ou de se percevoir comme ça. Pourquoi tu penses que peut être, il y a une mauvaise connotation?

Oui, je sais. Je ne crois pas que ce soit une mauvaise connotation. Ça je pense que c »est la première lecture que la personne nous donne de son fameux malaise. Mais je crois que le réel malaise, c’est endosser du leadership signifie s’exposer. Et à partir du moment où une personne s’expose, comme automatiquement, elle s’expose à des fleurs, à des réussites. Mais elle s’expose à des échecs. Elle s’expose à ne pas plaire à tous. Elle s’expose aussi à dire son point de vue. Donc de façon authentique, à prendre position par moments et à prendre des décisions. Et on le sait, une décision ne plaît jamais à tout le monde. C’est impossible. Donc c’est là qu’on peut faire le lien avec l’agréabilité, l’article qui t’a amené vers moi. Donc, c’est comme une espèce de… Il faut faire le deuil de cette idée que on aimerait donc bien, tu sais faire plaisir à tout le monde. Ne jamais heurter personne. Garder comme des relations presque amicales, en fait, avec tout le monde. Et on le sait que ça vient assez rapidement dans l’exercice du leadership. C’est comme… Ce n’est pas possible à 100%. C’est ça. Je pense que l’espèce d’inconfort, c’est si j’endosse mon leadership, puis j’ose comme le dire et me présenter comme tel, automatiquement, je m’expose et là, c’est comme: ouf, il y a un risque.

Puis c’est intéressant parce que, effectivement, et je pense que c’est beaucoup autant, comme tu dis, le risque de la visibilité, mais le risque de briser la cohésion, du moins, ou que tout le monde soit d’accord, mais est-ce que c’est lié peut être à… Je sais ne pas, moi. Est-ce que le leadership peut être consensuel? Est-ce qu’on peut? C’est quoi le lien avec un bon leader? Puis aller chercher le consensus?

Et mon Dieu seigneur, là on est encore dans des mots. Je vais essayer de, je vais essayer de répondre à ta question le plus précisément possible. Le consensus, c’est un groupe de personnes qui s’entendent sur un but commun. Et s’entendre sur un but commun signifie que il y aura des choses à faire, des étapes à traverser. Il y aura des difficultés, il y aura des décisions à prendre. Il y aura des défis donc. Et là le consensus doit être, je pense, sur le but commun. Après, une fois qu’on a établi le but commun, c’est là que l’aventure commence. Et là, dans cette aventure là, il va se passer toutes sortes d’affaires, entre autres. Il y aura des moments où on ne sera pas d’accord. Puis, il faudra générer des ententes. Mais des ententes de fonctionnement et les ententes de fonctionnement sont toujours orientées vers le but commun et non pas vers est-ce que ça me plaît a 100%? Ce n’est pas à propos des gens, c’est ça qui se passe. Tu sais le consensus, ça sous entend que c’est à propos des gens, de toutes les personnes qui sont concernées par le projet. Mais en fait, le leadership, ça concerne un but. Et ce but là nécessite de réunir des personnes. Ces personnes là ont des talents, des compétences X dont on a besoin. Et donc, ces personnes là, après, acceptent de générer donc des mécanismes, entre autres de communications pour s’entendre ensemble, autant en termes de fonctionnement, de manières de faire, de manière d’être pour atteindre ce but là. Et c’est là que ça se passe. Je pense que c’est là la distinction à avoir. Alors c’est comme un groupe de personnes au service de quelque chose de plus grand que tous.

C’est là que l’agréable peut être plus liée à l’idée de vouloir avoir consensus.

Exact. Donc, en fait, l’agréabilité, c’est trop d’agréabilité dis-je. Parce que ne pas avoir d’agréabilité, c’est pas mieux. Ça risque d’être un peu difficile. Mais le trop d’agréable, on va faire trop de concessions. Il y a des moments où il faut rendre les gens responsables de leur bout du contrat, de leur bout du projet, de ce pourquoi ils sont là, et donc on être trop conciliants sur ces choses là. On va trop porter attention donc aux personnes au détriment du projet. Et là, je ne veux pas dire qu’on n’est pas attentif aux personnes. Je veux juste dire que le contrat initial, c’était notre but commun. Puis, des fois, il faut revoir ce contrat là. On est encore là pour ça. Puis, je répète, on crée des ententes de fonctionnement après. Et donc, c’est ça et en fait le meilleur antidote à trop d’agréabilité, c’est développer la compétence du partnership, donc le partnership. C’est vraiment comme être capable… C’est un mot que j’ai répété plusieurs fois je m’excuse, chers auditeurs, là, je le remets, mais de créer des ententes qui fonctionnent et pour créer des ententes qui fonctionnent, il faut être capable d’avoir des conversations franches. Et c’est là que ça se passe. C’est dans notre capacité à dire des vérités, notre capacité à écouter, notre capacité à poser les bonnes questions.

Oui, ultimement, si, comme on dit, on a tous le consensus sur le but, le bien être collectif entre guillemets, que ce soit au niveau de l’entreprise ou par ailleurs va passer par peut être des insatisfactions individuelles momentanées, mais que une fois qu’on se rappelle de travaille toutes dans le fond pour la même chose, on est capable de soulever aussi ces objections là.

Ouais, ouais. Puis tu sais, dans la prise en charge individuelle, il y a tout le bout où, tu sais, quand je parlais, on va revenir au début de l’émission, quand je parlais de mon rêve de quand j’avais 9 ans, de donner des outils aux gens dans le coffre à outils pour qu’ils se développent, puis ensuite qu’ils puissent donc devenir des adultes qui utilisent leurs talents et qui rendent service. Dans la prise en charge personnelle, après, les entreprises souvent, doivent considérer cet aspect là beaucoup. Entre autres, je vais donner une une statistique que vous connaissez probablement tous, mais le niveau anxieux de la population générale est assez élevé. Et donc, l’anxiété, c’est quand même une variable personnelle. Moi, ce que je dis beaucoup aux entreprises, c’est donnez les outils à vos employés, d’être autonomes avec cette variable là et automatiquement, vous allez avoir un input très positif dans l’organisation. Et pour qu’on puisse parler et garder le focus sur la but commun, c’est important qu’il y ait et une prise en charge individuelle de toutes les personnes qui sont là pour ne pas tout mélanger. Est ce que tu comprends ce que je veux dire? C’est clair?

Absolument, absolument . Je pense que ça fait aussi le lien avec un terme qu’on voit beaucoup et que je pense est mal compris, je pense que tu vas être d’accord avec moi qui est la bienveillance. Et la bienveillance, autant des entreprises, puis moi, j’ai toujours défini la bienveillance comme ce respect aussi de l’autonomie de l’autre, puis de son indépendance. Alors que je pense à quelque part, ouvent, la bienveillance est compris comme un espèce de maternage. Puis ça me rappelle qu’une fois j’avais écrit un article qui s’appelait 5 comportements que tu veux éviter en contexte de travail. Bref, je mettrai le lien dans les shownotes, mais j’avais reç, quand j’avais envoyé par courriel, j’avais envoyé le courriel, puis l’objet de courriel, c’était: Est-ce que t’es trop gentil? Puis, j’avais reçu une longue réponse d’une personne qui m’avait dit qu’elle allait se désabonner de ma liste parce qu’elle m’a fait tout un espèce de speach comme quoi que j’encourageais les gens à ne pas être gentil. Puis là, ça m’a montré qu’elle n’avait pas lu mon article. Entre autres, je ne lui ai pas dit, mais je me suis dis désabonne toi si tu veux.

Ou elle l’a lu et elle n’a rien compris. C’est une hypothèse.

Mais qu’il y a cette idée que la bienveillance avant tout, c’est de toujours protéger aussi les sentiments des autres, mais aussi de avoir cette étiquettes de gentillesse ou je ne sais pas, quelque chose comme ça. La bienveillance, your take.

En faite, là tu as dit beaucoup de choses. Donc, je vais rebondir sur la dernière portion de ton intervention. Quand j’ai écrit l’article, donc que tu as lu, l’ennemi numéro un de leadership féminin est l’agréabilité, c’est difficile pour les femmes de quitter leur rôle social de d’harmonisatrices comme de façon naturelle dans leur rôle d’une femme, c’est beaucoup ce qu’elle fait, au sein de sa propre famille, souvent au sein de la famille élargie. Et après ça, elle exporte ça, évidemment, dans son travail. Et ça, comme remettre en question cette portion là d’elle-même, c’est comme remettre en question une part de son identité. Alors la personne qui t’a écrit, c’est probablement ça le rush qu’elle avait. C’est comme là tu me demande de remettre en question une portion de mon identité qui me plaît. C’est à dire mon rôle de femme, qui est de maintenir la cohésion du groupe. Et donc de la famille, entre autres, c’est le premier groupe sur lequel souvent on agit. Alors ça, c’est probablement ça qui a kické. C’est un petit peu difficile aussi, il y a un petit deuil à faire ou une nouvelle manière de se découvrir en tant que femme. Parce que là, c’est l’histoire qui nous rattrape là, Tatiana parce que c’est depuis la nuit des temps, là, que les femmes ont ce rôle là de façon générale. Alors évidemment, il y aura des exceptions. C’est clair, mais de façon générale, c’est un rôle qui est endossé depuis très, très longtemps. Alors remettre en question ce rôle là, c’est vraiment remettre en question son identité. C’est très rushant ça, remettre en question son identité. Moi, je trouve que le gros travail a ç faire actuellement, puis qui se fait dans la société, c’est de se redécouvrir en tant que femme à travers d’autres manières d’être, qui est aussi l’expression d’une certaine féminité, mais différente.

Et donc avoir plus de, s’exposer plus dans son leadership parce que les femmes ont beaucoup de leadership et exercent beaucoup de contrôle dans la sphère privée. Tu sais, on ne peut pas dire que les femmes en n’ont pas de leadership, maintenant ils l’exercent, comme je dirais, en dessous du radar. Puis là, l’avénement qui se passe actuellement dans notre société c’est, les femmes exercent leur leadership au-dessus du radar et là, tout le monde doit se, comment je pourrais dire, se repositionner. Les femmes elles-mêmes, envers elles-mêmes, envers les autres femmes et les hommes aussi. Ça fait comme, bon, OK, ça débarque cette histoire là. Ça débarque dans notre boys club ça cette histoire là.

Je pense que pour beaucoup d’hommes, ça. Je pense que pour beaucoup d’hommes, ça vient aussi répondre à d’autres besoins parce que je pense à des femmes leaders qui, comme beaucoup sous le, sous le feu des projecteurs, les leaders féminines qui ont  »dealer » avec la pandémie, tu sais comme en Nouvelle-Zélande, en Thaïlande, où des choses comme ça. Puis, qui sont comme applaudies par comment elles ont traité ce genre de difficultés là. Puis, je pense que même aussi en entreprise, où il y a des femmes qui sont capables d’exercer un leadership différent, ça vient aussi soulager tout le monde dans le fond, parce que, tu sais, l’histoire de devoir être juste comme focusée 100% sur les résultats aussi, sans avoir ce côté plus peut-être personnel et bienveillant, je vais l’utiliser dans le sens que moi je considère être le bon terme. Ça, tu sais, comme tu dis ça change aussi la donne au niveau de comment on vit notre réalité au travail, puis comment on veut atteindre certains buts communs.

Donc pas, au détriment de tous.

Pas au détriment de tous, pas genre: je vais foncer, puis on verra ce qui se passe. Pas non plus, peut-être juste un leadership centré sur l’ego, parce que je pense qu’il a ça aussi, la peur. Encore une fois, je pense que c’est des mauvais termes, mais tu sais, les leaders, on appelle souvent le leader d’États, puis souvent, c’est des hommes et souvent, ça va être des narcissiques égocentriques. Clin d’oeil Donald Trump. Puis, on fait comme l’équation que: leader égale narcissique égocentrique, égale homme, égale force, etc.

Puis, mène peut-être à la dernière question d’aujourd’hui qui est, entre le leadership et l’ambition, il est où vraiment le, l’égo dans tout ça, est-ce qu’on peut, parce que pour moi, un bon leader va être capable, justement de rallier tout le monde à une cause en se mettant un peu, tu sais, c’est comme le véhicule. Mais ce n’est pas tant à propos de lui ou elle. Tandis que l’ambition, invariablement, quelque part, c’est ancré dans notre moi, dans ce que nous on veut accomplir pour nous mêmes. Je sais que c’est une question complexe, mais je me suis dit qu’on finirait avec ça aujourd’hui parce que j’aime ça envoyer des petites pensées philosophiques comme ça. Puis, puis voir qu’est-ce que tu en pensais, toi, de ça, l’individu, le collectif, l’ego, le leader?

Hmmm. Encore une fois, ta question est immense. Tatiana, tu as l’art vraiment d’ouvrir très très grandes les portes. Donc, je vais parler, je vais parler d’ambition. Pour moi, l’ambition, c’est pas tant, ma définition, OK, puis on la retrouvera pas dans le dictionnaire, je t’avertis tout de suite. Mais, ma définition de l’ambition, c’est une  »drive » personnelle. C’est une, c’est une énergie. C’est un goût de. C’est une forme d’appétit. Et le bon Dieu sait que pour  »leader » des projets et endosser son leadership, ça prend de l’appétit d’un point de vue personnel. Ça prend, ça prend de la persévérance. Ça prend de la résilience. Ça prend cette capacité de faire trois pas en arrière, un petit vol d’hélicoptère, de regarder la situation globalement, de revenir dans la situation, de se réengager, de prendre des décisions. Et ça, si t’as pas la drive pour soutenir le leadership, là, je veux dire, c’est comme, parce que des défis il va y en avoir. C’est comme un, puis un autre, puis un autre. Puis, puis, tu sais quand on crée quelque chose, ça serait vraiment merveilleux si on avait la recette pour faire un chemin magique, tu sais, sans embûches et sans complexités et sans problèmes. Mais ça, on le sait toi puis moi, puis les auditeurs le savent, ça n’existera pas. Pour moi, l’ambition, je le relirais pas nécessairement à l’égo, mais je le relirais plus à un feu qu’une personne porte. Et ce feu là, il n’est absolument pas négatif. Il est nécessaire pour exercer et endosser du leadership pour un plus, un projet plus grand que soi.

Donc, ça va totalement ensemble et pour moi, je ne vois pas de dichotomie avec ça. Puis, tu sais, c’est aussi quand on réalise un projet, qu’on lead un projet, bien évidemment qu’il faut que ce projet là nous fasse plaisir là. Et puis, évidemment que ce projet là, il faut qu’on y croit. Puis, évidemment, il faut que ça fasse du sens avec notre système de valeurs, avec notre vision du monde, avec, avec ce qu’on veut apporter, avec là vers où on veut influencer les choses, la direction dans laquelle on veut que ça avance. Tu sais, donc si on parle, par exemple, de développement durable ou d’une nouvelle économie, c’est sûr que tu vas mettre de ça dans ton projet, de ta vision. Ça ne peut pas, à mon avis, être séparé. Tu sais, puis, un leader a besoin de se ressourcer. Il a besoin de vivre des réussites aussi. Tu sais, parce qu’il va vivre des défis, c’est ça, tout le monde le sait, mais il y a aussi besoin, comme n’importe qui, de vivre des réussites, puis de sentir que, en fait, que l’équipe est avec lui, que lui est avec l’équipe, elle est avec l’équipe, peu importe, un leader masculin ou féminin. Ici, on est, on n’est même plus dans cette distinction là, on est juste dans le leadership. Puis, comme a besoin, tu sais, de ce rebound là. On est aussi là, comme pour se réaliser, pour vivre des choses, pour réaliser les choses. Alors, l’apport personnel est importante.

Absolument. Non, c’est, je suis tout à fait d’accord. Puis, je pense que l’entrepreneuriat est une belle avenue pour se découvrir comme leader aussi. Et puis développer ce, ce côté là qui allie autant l’impact qu’on veut avoir  »at large » que, que la satisfaction ou la réalisation personnelle à travers un projet.

En fait, si tu permets, Tatiana, je considère que l’entrepreneuriat est probablement dans notre époque actuelle. Je ne suis pas historienne, je n’ai pas étudié en profondeur toutes les époques de l’humanité, mais j’ai lu Harari quand même et je dirais que dans notre époque actuelle, l’entrepreneuriat est probablement le meilleur contexte pour à la fois se réaliser et à la fois faire avancer le monde. C’est vraiment une situation, une opportunité, en fait extraordinaire d’allier ces deux affaires là et d’obtenir des résultats concrets autant pour soi-même en termes de chiffre d’affaires que pour les projets qu’on mène pour les autres.

Oui, puis je pense qu’aussi, pour ne pas dire que tout le monde devrait lancer une entreprise, mais qu’il y a aussi la posture d’intrapreneur aussi qui est intéressante en entreprise, où on peut devenir cette espèce de leader créateur au sein même de notre, tu sais, de notre bulle d’influence en emploi.

Absolument. Absolument. L’intrapreneuriat, ça prend, ça prend une organisation mature pour le permettre. Ça prend des leaders en place qui sont prêts à partager le leadership, puis à laisser rayonner leurs, leurs effectifs, les gens qui sont autour d’eux. Mais, l’intrapreneuriat est aussi une excellente formule. Puis après, je dirais aussi, tous les projets perso parce qu’il n’y a pas juste la job dans la vie. Il n’y a pas juste ça là. On a une vie à l’extérieur du boulot, on a des passions à l’extérieur du boulot, on a des projets. Puis, ça aussi c’est d’excellents endroits pour exercer du leadership. Même si tu n’as pas le titre en dessous de ton nom, tu sais.

Et ça, c’est une tout autre conversation que j’aimerais ravoir sur le podcast, mais le leadership personnel aussi, tu sais, comment ça peut nous aider à bâtir notre confiance, de prendre en charge, justement, que ce soit des projets personnels, hobby ou non, ou même juste les transformations qu’on veut avoir dans notre vie ou des choses pour lesquelles on croit. Super! Merci infiniment. C’était absolument fascinant. J’espère que tu as aimé ton expérience, ta première expérience de podcast.

Oui, bien en fait j’aime, j’aime beaucoup avoir des conversations avec les gens. Puis là, depuis le début de la pandémie, c’est une chose qui arrive de plus en plus souvent, tu sais, on connecte qu’avec des nouvelles personnes via les réseaux sociaux, puis on se prend une demi heure. Et puis des fois, la demi heure se transforme en heure et demi. Puis, on partage, tu sais, comme nos expertises, nos expériences, nos visions. C’est vraiment, c’est vraiment intéressant. J’aime beaucoup le podcast pour ça, c’est à dire cette espèce d’approche un peu naturelle où, bon, ce n’est pas canné tout prêt d’avance. Puis on, on évolue ensemble, tu sais, dans l’interview. Et puis, puis, on fait de notre mieux, finalement, pour essayer d’éclairer le plus possible un sujet pour les gens qui nous écoutent. Mais ce que j’aime beaucoup, c’est cet aspect là. C’est très convivial, finalement. Alors merci beaucoup pour répondre donc à ta question, j’ai beaucoup aimé ma première expérience.

Alors j’espère qu’il y en aura plein d’autres. Et sur ce, bien, où on peut te lire? Où on peut te trouver? Comment on peut communiquer avec toi si on veut en savoir plus sur ton expertise? C’est sûr que tous les liens vont être ajoutés aux notes de cet épisode si on veut te retrouver, mais donc à nous dire..

Ouais, bon évidemment, mon site web www.lafabriquedesbraves.com. Ensuite, je suis très, très active sur LinkedIn, c’est le réseau que j’utilise, le plus important. J’ai une page professionnelle aussi, la fabrique des braves en fait a sa page, une page d’entreprise où je publie des micros coaching. Donc ça, c’est très intéressant, si on veut un petit peu en apprendre plus ou avoir accès mon mindset. Les micro coaching sont assez révélateur de mon mindset. Une personne pourrait faire comme: ah oui, ça me tente de travailler avec elle ou pas. Donc ça, c’est une belle, une belle approche. Sinon, j’ai créé aussi un petit test ludique, qui est aussi sur mon site web. Donc, test des braves que ça s’appelle. Et en fait, chaque question du test parle d’une capacité liée au leadership. Ça, c’est le fun. Évidemment, que le résultat n’est pas du tout scientifique. Vous n’aurez pas de diplôme, en sortant de là après 10 questions. Par contre, vous aurez une idée des principaux sujets sur lesquels on doit s’attaquer quand on développe le leadsership. Et je suis aussi en préparation d’un lancement d’une formation pour les gestionnaires, leaders, en entreprise qui mènent, qui gèrent des équipes, qui leadent des équipes et qui aimeraient effectivement obtenir davantage d’autonomie et d’engagement. Donc, une formation en ligne un petit peu plus longue. Ça aussi c’est sur la planche à dessin actuellement, oui.

T’es pas mal occupé, ça va nous tenir occupés d’aller consulter toutes ces sources là, mais je vais les mettre pour qu’on puisse aller s’informer selon nos champs d’intérêts et aussi te à suivre sur LinkedIn surtout. Cathy ce fût un grand plaisir. Merci beaucoup pour ton intervention.

Oui, oui. Puis tu m’invites quand tu veux, pas de soucis.

Salut les ambitieuse, j’aimerais faire de ce podcast une plateforme d’échanges et de réflexions autour de ce que ça veut dire être une femme et avoir du succès aujourd’hui. Si tu connais une femme dont le parcours inspirant aurait intérêt à être partagé ou si toi-même pourrais nous outiller grâce à ton expertise ou ton expérience, rends-toi sur juliej37.sg-host.com/invité pour m’envoyer les détails et finalement, profites-en pour t’abonner à ce podcast afin de manquer aucun des épisodes. Et si tu es dans un mode généreux, laisse-moi donc un 5 étoiles pour aider d’autres femmes comme toi à découvrir le podcast à la prochaine.

à propos de l’auteureTatiana St-Louis

Adepte de littérature russe et collectionneuse de lunettes de designer, Tatiana a fondé Aime Ta Marque pour donner des outils aux femmes de carrière et entrepreneures pour mieux raconter leur histoire personnelle. Spécialiste des communications basée à Montréal, elle s'implique au sein de plusieurs communautés visant au développement professionnel des femmes.
063_Deployer_son_leadership_feminin_avec_Cathy_Dumont

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