Depuis mes tout premiers pas sur le marché de l’emploi, je fais valoir mes excellentes capacités à travailler en équipe. La raison est simple : je suis une joueuse d’équipe. Pour vrai. De 5 à 20 ans, j’ai passé mes hivers dans des arénas et mes étés sur des terrains de soccer, entourée d’une douzaine d’autres filles. J’adorais ça!
Du haut de mes 16 ans, c’était une évidence de tirer parti de mon expérience de sport d’équipe pour faire valoir mes capacités. Encore aujourd’hui, j’en suis convaincue… mais je ne suis pas certaine d’avoir raison.
J’ai donc décidé de réfléchir à la question. Rapidement, j’ai trouvé de nombreux exemples de compétences acquises grâce à la pratique de sports d’équipe qui peuvent facilement être transférées au milieu de travail. En voici trois.
1. La discipline
En entrant au cégep, je me suis aperçue que mes années au secondaire à jongler entre l’école et le sport m’ont permis d’acquérir un bon sens de l’organisation et une grande discipline. Au contraire de certains plus « euphoriques » devant la liberté du cégep, j’ai facilement été capable de conjuguer un horaire de cours variable, un travail à temps partiel, deux à trois heures à l’aréna chaque semaine et une vie sociale bien remplie.
La discipline, c’est aussi de respecter les règles et les règlements, un prérequis dans tous les sports… mais aussi dans le monde professionnel et à l’école. Être capable de respecter les règles imposées par un arbitre, un professeur ou son patron, et comprendre le sens de ces règles, c’est une compétence essentielle.
2. L’esprit d’équipe
La beauté des sports d’équipe… c’est l’équipe ! On ne joue pas seul. On ne perd pas seul. Et, surtout, on ne gagne pas seul.
Il faut faire confiance aux autres et savoir céder sa place dans certaines situations pour tirer parti des forces de chacun. On apprend vite l’humilité, car rarement une seule personne peut porter toute l’équipe à bout de bras. Il faut donc s’entraider pour atteindre un objectif commun.
Encore aujourd’hui, je me rappelle certains discours de mes entraîneurs et de mes coéquipières, des paroles parfois inspirantes et parfois dures qui m’ont fait avancer. Il y a d’ailleurs une force insoupçonnée à l’effet de groupe. (En écrivant ces lignes, je tombe sur le blogue de cette ligue de balle-molle. Il n’y a pas de hasard!)
Il est facile de faire le parallèle avec le milieu de travail. Pour atteindre ses objectifs, une entreprise mise sur les forces complémentaires de ses employés. Le partage des tâches se fait en fonction des capacités et des disponibilités de chacun.
Être habituée aux réalités d’une d’équipe, ce n’est jamais un luxe. D’ailleurs, l’école nous y prépare bien avec les fameux travaux d’équipe!
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3. Le respect des autres
Au fil du temps, en sport d’équipe, on apprend à (très) bien connaître les autres. Quand on est plus jeune, ça veut dire connaître les forces et faiblesses de chacun sur le terrain, mais aussi dans la vie de tous les jours. À force de côtoyer les mêmes personnes semaine après semaine, on voit aussi différentes dynamiques familiales. Ça ouvre les horizons et permet de développer une grande sensibilité aux besoins et aux réalités des autres.
En milieu de travail, j’arrive ainsi à concilier mes besoins et mes attentes à celles de mes collègues qui ont un bagage bien à eux. Par exemple, je m’efforce de retenir les préférences de mes collègues et clients pour favoriser une collaboration harmonieuse. De petits gestes simples, comme mettre un texte à double interligne dans un cas, ou ajouter beaucoup de notes pour justifier mes recherches dans un autre projet, témoignent de l’attention que je porte aux autres et à mon travail.
Ce sens de l’écoute vient entre autres des fins de semaine en groupe, où j’ai compris l’utilité de savoir lesquelles de mes coéquipières étaient toujours partantes pour une sortie improvisée ou devaient se coucher tôt.
Je pourrais trouver bien d’autres exemples de tout ce que j’ai appris grâce au sport. Parce qu’on sait tous que dégourdir ses muscles, c’est bénéfique pour le corps et l’esprit, et ce, à tout âge.
En ce qui concerne les compétences transférables entre le sport et le monde professionnel, je parie qu’un coup d’œil du côté d’anciens athlètes de haut niveau pourrait être très inspirant… à suivre!
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