Ep. 160 Les relations de presse pour entrepreneurs et solopreneurs avec Kim Auclair

On parle constamment de publicité, de réseaux sociaux de blogues et autres contenus organiques comme stratégies de communication de prédilection pour les entrepreneurs du web.

Cependant, à travers toutes ces tactiques, il y en a une qui brille de son absence : les relations de presse.

Pourtant le domaine des relations de presse a également beaucoup à offrir aux entrepreneurs qui choisissent de s’y intéresser. C’est notamment ce que l’on va explorer avec Kim Auclair, consultante et spécialiste des relations de presse dont une bonne partie des clients se considère solopreneur ou PME.

L’expertise de Kim et sa vision unique du métier dépoussièrent les idées-reçues que l’on pourrait avoir sur les médias traditionnels et nous invite à repenser notre éventail de stratégies de visibilité pour bénéficier de ce boost méconnu.

Dans l’épisode d’aujourd’hui, on discute de :

  • Comment Kim est entrée dans le monde des relations de presse, elle qui n’aime pas particulièrement se voir à l’écran
  • Les barèmes de différenciation lorsqu’on décide d’utiliser les médias plus traditionnels pour communiquer son message
  • Les peurs récurrentes qui empêchent les entrepreneurs de choisir les relations de presse comme vecteur de notoriété… et comment les combattre
  • Avec quels types d’entrepreneures Kim refuse systématiquement de travailler, et pourquoi
  • Quand savoir qu’on est prêt pour ajouter cette stratégie à son arsenal de visibilité et comment elles complètent les efforts pré-existants sur les réseaux sociaux

À propos de Kim Auclair

Kim Auclair est consultante en communication Web et conférencière. Kim aide ses clients à augmenter leur visibilité et notoriété Web grâce aux relations de presse. Porteuse d’un implant cochléaire, elle fait aussi des outils de communication pour sensibiliser la population aux réalités des personnes sourdes et malentendantes.

Dans cette entrevue, Kim Auclair nous ouvre les portes d’un univers méconnu des web-entrepreneurs et nous dévoile comment utiliser les relations de presse comme un nouvel outil de notoriété, mais aussi de crédibilité, pour emmener son business vers la prochaine étape.

Mentionné dans cet épisode :

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Transcription de l’épisode 160

Ep. 160 Les relations de presse pour entrepreneurs et solopreneurs avec Kim Auclair

[00:00:00.540] – Tatiana St-Louis
Vous écoutez l’Ambition au Féminin épisode 160 et aujourd’hui on reçoit Kim Auclair pour parler des relations de presse. Mon nom est Tatiana St-Louis et j’anime L’Ambition au Féminin, un podcast pour toutes les femmes pleines de vision, de talent et de drive qui désirent redéfinir le succès selon LEURS termes et LEURS conditions. Chaque semaine, j’explore, seule ou en présence d’invités, les thèmes entourant la réussite professionnelle et personnelle. Mindset, productivité, leadership, branding personnel…. C’est LE rendez-vous pour réfléchir à la façon dont TU veux vivre ton plein potentiel et laisser ton empreinte dans le monde.

[00:00:44.660] – Tatiana St-Louis
Salut les ambitieuses ! Comment ça va aujourd’hui ? Aujourd’hui, on fait un genre de retour en arrière dans ma vie. C’était vraiment intéressant d’enregistrer l’entrevue que je vous propose aujourd’hui parce que peu de gens le savent, mais au début de ma carrière, avant d’être entrepreneure et avant de travailler en marketing de contenu, j’ai fait un saut dans le monde des relations de presse. Eh oui, je travaillais pour une assistante de presse dans une maison d’édition. En fait, c’était un distributeur éditorial et donc j’étais son assistante et on travaillait à la promotion des livres dans les médias et j’ai trouvé que c’était une expérience fascinante. Et donc la conversation d’aujourd’hui m’a rappelé cette ancienne vie où je travaillais beaucoup plus avec les journalistes et où j’avais cette aspiration de peut- être un jour rentrer un peu plus sérieusement dans ce domaine-là. Bon, ça ne s’est pas passé exactement comme ça, mais c’est intéressant parce qu’au niveau de mon entreprise, mais naturellement, je réfléchis aux stratégies de relations de presse et la personne qui est selon moi la spécialiste et la personne de référence sur ce sujet, c’est Kim Auclair que j’ai invitée aujourd’hui sur le podcast. Kim, que je connais depuis de nombreuses années, depuis mon début en entrepreneuriat en fait.

[00:02:22.910] – Tatiana St-Louis
Et je la connais parce qu’elle travaille aussi avec plusieurs de mes amis entrepreneurs et récemment, j’ai commencé à travailler avec elle aussi personnellement et je sentais que ça faisait longtemps qu’on aurait dû commencer à travailler ensemble et j’en ai profité justement pour l’inviter sur le podcast et venir nous parler de cette stratégie, probablement peu utilisée, elle est très méconnue, et peut-être mal comprise par beaucoup d’entrepreneurs qui est la stratégie des relations de presse, qui est une stratégie qui s’ajoute à nos autres stratégies de communication et de marketing. Et c’est notamment ce dont on va discuter dans l’entrevue aujourd’hui. Mais avant, je vous dis quelques mots sur Kim si vous ne la connaissez pas. Donc Kim Auclair, elle est consultante en communication web et conférencière. Elle aide ses clients à augmenter leur visibilité et notoriété web grâce aux relations de presse. Elle est aussi porteuse d’un implant cochléaire et elle fait des outils de communication pour sensibiliser la population aux réalités des personnes sourdes et malentendantes. Et vous allez apprendre à découvrir aussi sa personnalité.

[00:03:28.820] – Tatiana St-Louis
C’est une personne très chaleureuse, mais c’est vraiment intéressant le travail aussi qu’elle fait en sensibilisation. Donc si vous êtes intéressés à en savoir plus sur son travail, à découvrir son travail, elle a laissé aussi un petit cadeau gratuit à la fin de l’épisode. Donc on va mettre les liens dans les notes naturellement et je vous invite à vraiment aller voir ce qu’elle fait sur ces deux volets, autant au niveau des relations de presse, mais aussi du travail pour les personnes sourdes et malentendantes. Alors voilà, je vous laisse sans plus attendre avec cette entrevue avec Kim.

[00:04:04.970] – Tatiana St-Louis
Hello ! Hello Kim ! Comment ça va ? Je suis contente de te recevoir sur le podcast.

[00:04:10.160] – Kim Auclair
Ben moi aussi ça va bien, ça va très bien, je suis contente d’être ici.

[00:04:15.410] – Tatiana St-Louis
Yes ! Bon alors la tradition sur le podcast, c’est de toujours commencer avec une question brise- glace, puis la question que j’avais pour toi c’est qu’est-ce que tu voulais faire quand tu étais petite ?

[00:04:26.930] – Kim Auclair
Ben, j’ai toujours voulu être connue. C’est drôle à dire, mais je pense que j’ai toujours eu en moi un désir de… Je suis pas connue, je veux dire, je suis pas connue publiquement là, mais je pense que j’ai toujours eu ce désir-là de me faire entendre. Peut-être parce que je n’entendais pas ou que j’avais plein de défis. Mais cette volonté de faire quelque chose de grand, de transmettre quelque chose de grand, pis j’ai des frissons quand j’en parle, et je pense que j’ai toujours voulu ça. Comment ? Je sais pas, mais ça se fait tranquillement. Mais de partager quelque chose, de transmettre quelque chose de grand, je pense que ça traîne depuis longtemps là.

[00:05:08.720] – Tatiana St-Louis
Étais-tu quelqu’un qui faisait des arts de la scène ou qui dansait ou qui faisait de la musique ?

[00:05:15.410] – Kim Auclair
J’étais quelqu’un qui rassemblait beaucoup les gens dans mon entourage. Donc je criais, j’étais celle qui criait dans la rue, marchandait sans arrêt ou qui faisait des ventes de garage ou qui faisait des jouets à l’école avec des ordinateurs en boîte de carton, qui rassemblait ça pis qui invitait mes voisins à jouer avec moi à l’école où on faisait tout en carton. J’avais démarré des entreprises aussi quand j’étais jeune de ménage, fait que j’étais tout le temps celle qui voulait créer quelque chose ou bâtir quelque chose, rassembler, mais pas nécessairement qui va gérer la patente, mais c’est elle qui va quand même prendre le move de rassembler les gens sur quelque chose. Fait que ça, c’est vraiment en dedans de moi depuis longtemps.

[00:06:10.820] – Tatiana St-Louis
Wow. J’ai comme l’image d’un porte-voix, tu sais. Tu sais comme, il y a genre ta voix qui résonne, mais pour aller justement créer ces communautés-là, puis rassembler les gens ensemble. Et je pense que c’est vraiment approprié avec ce que tu fais aujourd’hui. Comment ça a été justement ton entrée dans le monde des relations médias ou dans le monde des médias ? Raconte-nous un peu cet historique-là.

[00:06:40.690] – Kim Auclair
C’est drôle que tu en parles parce que des fois… Mais en fait, je me demandais la question il y a une ou deux semaines tu sais, ça vient d’où tu sais cette piqûre-là que j’ai eue ? Ben en fait, j’ai été suivie, pis j’ai sorti ça sur les médias sociaux récemment, j’ai été suivie par les professionnels de l’audition, parce qu’on l’a pas dit, mais j’ai une surdité, très jeune dans mon parcours, qui ont fait un documentaire. J’avais peut-être un an, même pas là, tu sais. Puis on me voit évoluer jusqu’à peut-être la maternelle, puis tout ça dans ce documentaire-là, puis là, ma mère, elle essaye d’interagir avec moi. Tu sais, j’avais déjà un documentaire en lien avec mon parcours, avec la surdité. Pis là je parle pis je m’exprime beaucoup pis je pense à la vidéo, je suis pareil. Peut-être que dans le fond, cette idée-là de propager un message à la télévision est venue assez rapidement et dans mes retombées concrètes, ben ça remonte beaucoup plus dans les années 2000, où est-ce que j’utilisais le web pour me faire connaître autrement.

[00:07:44.710] – Kim Auclair
Ben ça m’a amené tellement… Le blogue à l’époque, on parle des années 2003, non plus 2005, les blogues. Mais j’avais eu d’autres opportunités médiatiques aussi avant. Faque c’est comme ce désir- là de parler autrement, tu sais. Peut-être parce que je pensais que je pouvais pas le faire là.

[00:08:07.600] – Tatiana St-Louis
Ouais, c’est ça. Ben c’est intéressant. Donc t’as comme un contact quand même assez jeune avec la caméra, tu sais, qui est aussi quelque chose qui angoisse beaucoup de gens, fait que pour toi ça a pas été… Ça a comme été introduit un peu dans ton quotidien d’une façon qui était probablement, je sais pas, beaucoup plus douce que ce que les gens voient en confrontation. Est-ce que… Ben là, j’ai l’impression qu’on s’en va dans une question vraiment deep, déjà, pis j’ai encore des questions par rapport à ton parcours, mais ton lien avec la caméra, c’est quelque chose qui est quand même assez doux, assez accepté. Est-ce que t’as un… C’est quoi ton lien avec la visibilité pis de te voir, mettons justement en caméra ?

[00:08:50.950] – Kim Auclair
C’est drôle que tu dises ça. J’aime pas me voir à l’écran, j’aime pas. C’est même pas le fait de me voir à l’écran. Je pense que… Je sais pas si ça vient de mon côté générateur. Je pense que c’est ce désir- là d’aller chercher une sorte de satisfaction, d’accomplissement que t’as réussi d’aller faire passer ton message et de transmettre… C’est vraiment ce désir-là de transmettre quelque chose à quelqu’un. Mais j’haïs ça me regarder à l’écran. J’écouterai peut-être même pas cette entrevue-là qu’on fait ensemble. J’aime pas m’entendre. J’aime pas me voir. Mais c’est plus cette satisfaction-là de « hey j’ai accompli quelque chose » alors que tu sais, je reviens souvent là-dessus, j’ai tellement eu de la misère à l’école, j’ai tellement eu de la misère, tout le temps des remarques, tsé. D’être arrivée à faire quelque chose alors que les autres ne sont pas arrivés à aller jusque-là, on dirait que c’est juste une certaine fierté. Ça, ça me donne une reconnaissance. C’est ça en fait, ça me donne une reconnaissance que j’ai pas dans la vie de tous les jours, dans mon entourage ou c’est un peu ça.

[00:10:06.870] – Kim Auclair
Tu sais, d’aller capter l’attention. Mais je l’ai pas toujours dans mon entourage parce que j’en parle juste pas. Fait que je me réalise dans ce genre d’entrevues là, autrement. Pis ça me permet justement avec toi qui me pose des questions qu’on me pose presque jamais, de m’exprimer là-dessus pis de me positionner, pis ça ouvre d’autres portes. Pis bon, ben c’est ça, c’est ce mélange-là.

[00:10:38.820] – Tatiana St-Louis
Merci de ce partage-là. Pis je pense que ce qui est intéressant aussi avec ce que tu dis et qui va un peu, je me disais « ah ben elle, elle a vu des caméras toute sa vie », mais non, tu t’es pas nécessairement habituée à l’idée de te voir sur l’écran, mais ça fait aussi que tu comprends les enjeux des personnes qui ont aussi ces messages à passer, mais qui sont inconfortables des fois avec l’idée d’être capable d’y arriver, d’être compris, d’être t’sais de comment ils vont être perçus pis tout ça. Pis j’ai l’impression que c’est vraiment au cœur de ta façon de travailler aussi, de prendre ça en compte.

[00:11:16.560] – Kim Auclair
Ben oui, effectivement. Pis il y en a beaucoup que… La plupart de mes clients, c’est des travailleurs autonomes. C’est des gens, c’est pas des grandes entreprises, c’est pas des personnalités. Donc c’est de leur montrer, je suis pas une vedette, je suis loin d’être une vedette. C’est pas mon but d’être une vedette, mais c’est de garder un contact avec les médias de façon à être respecté pour ce qu’on fait. Pis la plupart de mes clients, ben ils vivent leur première expérience, tu sais, en direct à la télévision, en direct, dans un enregistrement de podcast ou quoi que ce soit. Ils vivent leur première expérience. C’est sûr qu’ils ont beaucoup de stress pis que je les comprends pis que je suis capable de leur dire les bons mots pour qu’ils voient finalement que ça se passe bien, tu sais.

[00:12:03.020] – Tatiana St-Louis
Mais le message reste plus important que cet inconfort. Parce que justement, il y a quelque chose à aller transmettre. Je suis curieuse parce que tu sais, moi j’ai pas étudié en communication ou…. Mais je sais qu’il y avait des diplômes en relations de presse ou en relation, je sais pas comment ils appellent ça, c’est… Est-ce que c’est relation de presse ? Oui c’est relation de presse.

[00:12:27.590] – Kim Auclair
Oui.

[00:12:30.080] – Tatiana St-Louis
Est-ce qu’il y a une différence justement, est-ce que tu peux nous l’expliquer entre relation média et relation de presse ? Est-ce que c’est la même chose ? Est-ce qu’on travaille les mêmes enjeux ?

[00:12:38.780] – Kim Auclair
Tu sais, il va y avoir les relations de presse. En fait, j’ai pas de diplôme, j’ai juste un PRP, le titre PRP qui est une forme de reconnaissance par les professionnels du milieu. Donc il faut tu aies des recommandations des professionnels du milieu pour avoir ce titre-là. C’est un peu long, mais une fois que tu l’as, ça donne une autre forme de crédibilité. Les relations de presse, c’est une partie des relations publiques. Donc les relations publiques qui sont très populaires en politique ou dans les grandes entreprises pour gérer l’image, gérer qu’est-ce qu’on dit de toi, la perception que les gens ont de toi, qu’est-ce qu’on fait quand il se passe une mauvaise presse à ton sujet ? Comment on répare ça ? Bon, moi je fais pas de gestion d’image de marque dans le sens que je fais pas de grosses relations publiques, je touche une partie que les professionnels du milieu n’aiment pas nécessairement faire, c’est les relations de presse parce que c’est hyper stressant, parce qu’on n’a pas le contrôle sur…

[00:13:46.630] – Kim Auclair
Une fois que tu envoies le message, est- e que les journalistes vont nous revenir ? C’est pas des relations de médias dans le sens que les relations médias souvent ça va être lié avec la publicité ou le placement média : « bon, j’ai tant de budget, c’est ça mon objectif ». Ok, ben les relations média, les gens vont être beaucoup plus…. Moi je connais tous les spots. Voici où est-ce qu’on pourrait publier ton annonce, ta publicité. Moi, c’est vraiment les relations de presse. C’est vraiment la relation que je vais faire entre les personnes qui vont parler de toi gratuitement. Mais le gros défi, comme tu l’as dit tantôt, c’est les messages, c’est de fournir de l’information au bon moment, au bon timing, puis de la bonne façon pour que les journalistes fassent « ah oui, c’est intéressant. Puis je le passe dans le journal ». Pis c’est gratuit aussi, fait que c’est souvent… Tu sais, même si j’ai beaucoup de retombées, ben les gens, ils vont hésiter à faire appel à un relationniste de presse ou ils n’iront pas dans cet angle-là dans le sens que…

[00:15:00.330] – Kim Auclair
Oui, il y en a qui vont avoir beaucoup de résultats, mais c’est pas des résultats qu’on peut promettre.

[00:15:06.000] – Tatiana St-Louis
Pis tu sais pas exactement quelles retombées ça va donner.

[00:15:09.890] – Kim Auclair
Contrairement à la publicité, si quelqu’un veut qu’on parle de toi pis que tu veux être assurée de faire parler de toi, ben faut que tu payes. Mais les relations de presse, c’est vraiment ça, c’est de faire parler de toi positivement, gratuitement. Mais tu sais, c’est travailler avec les médias, c’est d’aider les médias, les journalistes à faire leur travail. Faut que tu comprennes comment ils fonctionnent. Pis après, pour leur envoyer le bon message au bon moment.

[00:15:37.880] – Tatiana St-Louis
Ouais pis c’est un autre… Parce que souvent, bon, les entrepreneurs pis les travailleurs autonomes vont beaucoup utiliser les réseaux sociaux, le blogue, pis ça a été ton expérience aussi parce qu’on a un contrôle presque à 100 % du message qu’on envoie sur ces plateformes-là, fait que tu sais de ce côté-là, c’est un peu plus sécurisant, disons pour les personnes qui sont pas habituées à être dans l’œil du public. Mais là, dans une relation qu’on crée avec la presse, avec les journalistes, là, à ce moment-là, il faut vraiment comprendre aussi c’est quoi, les stratégies, les lignes éditoriales, des choses comme ça. Est-ce que tu le vois vraiment comme un gros point d’apprentissage pour tes clients quand ils décident de rentrer dans ça ? Parce que est-ce que… Tu sais, on écoute la radio, on regarde la télé, mais on pense pas nécessairement à la ligne éditoriale des émissions qu’on regarde ou les journaux qu’on lit. Pour toi, c’est quoi la chose la plus importante à comprendre à propos des objectifs des journalistes dans ces plateformes-là ?

[00:16:50.950] – Kim Auclair
Je pense que dans le fond, c’est premièrement, le travail du journaliste, c’est d’informer. C’est sa tâche le plus possible. Deuxièmement, la plupart des personnes sur les réseaux sociaux, tu l’as bien dit, vont avoir cette capacité-là de contrôler leurs contenus, de faire parler d’eux autrement dans la communauté. Mais quand vient le temps qu’on parle d’eux d’une certaine façon où est-ce qu’ils perdent le contrôle après de comment ça va être dit. Le journaliste, lui sait s’informer, donc tout ce que tu lui dis, lui, il va travailler avec ça et il va partir de son côté. Je pense que la première chose qu’il faut faire, c’est d’essayer de se mettre dans la tête de ces personnes-là qui ont un travail de tous les jours, c’est d’informer les gens. Et quand on informe les gens, on va informer en fonction de l’actualité, en fonction des journées thématiques, on va informer dans un univers aussi où est-ce qu’il y a beaucoup d’informations qu’on doit traiter. Puis quelle information va vraiment être intéressante pour l’auditoire du média ? Donc quand on comprend un peu plus la pensée du journaliste, on comprend qu’on n’a aucun contrôle sur ça.

[00:18:05.200] – Kim Auclair
Et mon gros travail, je pense, et avec mes clients, c’est de ramener les bases en communication. Parce que, avec le marketing en fait, les nouveaux, ceux qui ont peut-être trois ou quatre ans, là, ça fait trois ou quatre ans qu’ils sont sur le web, ils sont très axés dans leur façon d’être, sur le marketing. Pour moi, il y a vraiment une différence entre le marketing et les communications. Et ils veulent tout avoir tout de suite, tout est dans un esprit « résultat / performance » et on oublie les bases des communications qui sont justement de créer une sorte de relation entre la personne qui peut parler de toi et qu’est-ce que tu veux lui transmettre aussi comme information ? Les actions que je propose à mes clients, c’est des actions hyper simples, puis la plupart de tous ceux qui sont très habitués avec les réseaux sociaux ont déjà fait ces actions-là.

[00:19:12.100] – Kim Auclair
Mais c’est juste, comment est-ce qu’on va structurer notre information ? Comment on va la rendre intéressante, puis comment on va travailler avec ça ? Comment on va la présenter aux journalistes pour qu’on soit crédible ? Tu sais, c’est tout ça. C’est dans le traitement de l’information de comprendre comment travaille le journaliste. Et c’est un peu ça le gros défi de ramener des bases en fait.

[00:19:39.220] – Tatiana St-Louis
Ouais, c’est vraiment intéressant parce que moi j’ai travaillé avant d’être entrepreneur, je travaillais dans les communications et le marketing, donc souvent j’avais deux chapeaux au sein même de l’entreprise, parce que les gens, justement, ils les mettent ensemble, comme tu dis. Puis je pense que la chose que j’étais détestait le plus, c’est quand on me demandait d’envoyer des communiqués de presse, mais que c’était clairement, tu sais, on veut promouvoir, mettons, telle action que le président a fait et j’étais comme « mais ça intéresse personne ». Tu sais, genre fait que j’étais tout le temps un peu tiraillée entre les deux. Puis j’aime que tu fasses cette distinction-là parce qu’on y pense pas souvent. Et souvent les gens pensent que communiquer c’est juste envoyer des messages ou mettre des choses sur les réseaux sociaux, ou envoyer son infolettre ou des choses comme ça. Mais non, il y a vraiment cette relation qui est créée entre toi et ton audience, entre toi et les journalistes, entre toi et toutes ces autres personnes là.

[00:20:38.950] – Tatiana St-Louis
Puis ça, c’est pas un travail qui ramène nécessairement un chiffre d’affaires directement dans ton poste.

[00:20:48.610] – Kim Auclair
Pour moi c’est un signal d’alerte. J’en ai qui ont un vrai potentiel, mais la semaine passée, tu sais, il y en a d’autres qui vont arriver : « on vient de racheter une entreprise, on veut faire connaître le produit autrement. On vient de lancer une nouvelle version du produit, puis là, ben on veut faire parler du produit ». Mais non, c’est pas mon travail, c’est pas mon travail. Fait que là je dis oui, mais est-ce qu’on peut mettre le président en avant plan ? Il dit qu’il y a rien à dire pis il veut pas se mettre en avant plan. Ok c’est correct, mais c’est pas moi ça. Tu sais, il va voir une agence de pub ou quelqu’un… Au départ, elle avait vraiment été vers moi parce que moi c’est sûr que j’ai un positionnement différent, que les agences de relations de presse. Fait que moi mon prix, tu sais, il va être adapté un peu plus au travailleur autonome ou peut-être pas en démarrage, mais tu sais ou petite entreprise ou quoi que ce soit.

[00:21:44.890] – Kim Auclair
Et donc il y en a beaucoup qui viennent me voir parce que les firmes de relations publiques vont coûter plus cher. Donc juste que c’est si tu veux vraiment juste qu’on parle de ton produit, ben je suis pas la bonne personne parce que ça fait une pression supplémentaire que au final, c’est des ventes qui veulent tu sais.

[00:22:05.230] – Tatiana St-Louis
Ouais, c’est ça.

[00:22:05.800] – Kim Auclair
Ben moi ben c’est sûr que je peux présenter ton produit aux journalistes. Mais tu sais, à chaque fois que j’ai été dans un angle très publicitaire pis que ça paraît, le journaliste, il me revient, « il dit je vous réfère à mon département de publicité ». Tu sais, c’est comme « ça c’est trop promo ». C’est ça qui arrive, c’est un envoi vers la régie publicitaire. Je suis loin d’être parfaite, des fois, je veux tellement aider mon client que j’oublie moi-même les fondamentaux. Mais c’est vraiment ça la différence, c’est que là, tu t’en vas dans un univers où est-ce que tu transmets toute l’information, mais faut que ça soit axé sur un message.

[00:22:48.430] – Kim Auclair
Mais le message oui, tu peux présenter le produit, l’entreprise, mais… En tout cas je pense que tu comprends le principe.

[00:22:56.650] – Tatiana St-Louis
Merci de ces clarifications-là. Puis ça me fait penser justement, je pense qu’il y a peut être tantôt on a dit « OK, mais la job des journalistes, c’est d’informer », puis peut-être quelque chose que les gens croient, c’est que pour être dans les médias, il faut que tu sois un expert, un professeur, quelqu’un qui a énormément d’expérience dans un sujet X ou qui a une histoire vraiment unique comme la tienne avec ta surdité. Est-ce que les relations de presse, c’est pour tout le monde ou tu sais il y a ces espèces de fausses, je sais pas si c’est des fausses croyances ou c’est un peu vrai ?

[00:23:34.860] – Kim Auclair
Ouais, encore là c’est une bonne question. Est-ce que c’est pour tout le monde ? Non, je pense pas que ça soit pour tout le monde. Est-ce qu’il faut être expert ? C’est sûr que plus que tu as de crédibilité dans ce que tu fais, que tu partages la bonne histoire. Mais je pense que tout le monde a une histoire à partager. C’est de faire le lien entre son histoire, ton expertise, c’est de la raconter cette histoire-là. Puis souvent, les histoires les plus banales, les histoires qu’on n’ose pas nécessairement mettre en avant plan sont les plus intéressantes pour les journalistes. Dans le sens que… Exemple, je te donne une idée, j’ai une entreprise qui vient de lancer une entreprise en fait physique d’impression de cadre sur aluminium et ils ont acheté l’entreprise, tu sais, ils sont comme… C’est pas les connaisseurs dans ce domaine-là. C’est leur première entreprise en couple en plus tu sais. Je veux dire, c’est pas des connaisseurs dans le domaine-là, donc on se voyait pas les positionner comme experts des cadres, car ils adorent ça, mais c’est pas des experts.

[00:24:42.480] – Kim Auclair
Fait que fallait trouver c’est quoi la bonne histoire ? Ben c’est un couple, ils ont tout lâché. Pis ils habitent dans le local de leur entreprise parce qu’il faut qu’ils économisent pis tout ça. Fait que c’est ça qui… Tu dis « maintenant, ben tu sais, il faut que vous soyez reconnus au moins pour une histoire en particulier et le reste c’est une fois que la relation est établie, tu vas continuer à tenir au courant ». Donc ça peut être un entrepreneur qui a démarré quelque chose, mais c’est sûr que s’il a été chercher du financement, ben ça, ça donne une crédibilité un petit peu plus au projet. Fait que je pense que faut être en démarrage, mais l’important c’est d’avoir une bonne histoire à partager, une histoire qui est solide, avec des faits, des exemples concrets à montrer. Donc c’est sûr que si tu as juste une idée pis que tu viens de lancer un site web, un site web, en soi, c’est pas une nouvelle.

[00:25:52.060] – Kim Auclair
Donc c’est ça. En fait, je pense qu’il faut se rappeler c’est quoi, pour savoir est-ce que c’est fait à tout le monde, il faut se rappeler c’est quoi une bonne nouvelle. Tu sais c’est quoi qui doit… Est-ce que c’est intérêt public ? Est-ce que tu apportes une solution à un problème qui a été soulevé dans le public ? Donc exemple t’es une fille qui adore le couponing, t’as une entreprise ou quoi que ce soit, mais tu sais, t’adores le couponing. Ben c’est sûr que si t’as créé une entreprise en lien avec le couponing puis tu capote sur le couponing, pis là on parle dans les médias de l’inflation, puis on parle que les gens ont de la misère à gérer, ben c’est une occasion pour toi de comme juste montrer ta passion autrement pis d’aller là « Hey moi je suis une personne qui fait juste de ça, est-ce que je peux… »

[00:26:50.190] – Tatiana St-Louis
Ouais, ce que je retiens encore, puis ce qui fait le lien avec ce que tu disais avant, c’est quand on approche cette stratégie-là, faut vraiment l’approcher en terme de partage d’histoire, d’information ou d’expertise, pis moins avec l’idée qu’il va y avoir des retombées. Pis je pense que c’est là, peut-être que la question de savoir à quel stade est-ce qu’un entrepreneur peut se permettre d’aller dans cette direction-là, je sais pas, pis tu me diras ce que t’en penses, mais de se dire « ok, est-ce que c’est une stratégie dès le début ou c’est quelque chose qu’on bâtit quand on commence à sécuriser un peu notre expertise, un peu notre entreprise ? » Parce qu’il y a d’autres efforts plus marketing qui seraient peut-être prioritaires pour pouvoir tu sais… On doit pas comme se reposer sur les retombées dans les médias pour payer son loyer.

[00:27:51.500] – Kim Auclair
Quand est-ce qu’on peut commencer ? Premièrement, les relations de presse, c’est pas juste les médias traditionnels, hein. Tu sais, pour moi, je vois un média aujourd’hui au moment où est-ce qu’on se parle, un média, pour moi, c’est toute vitrine qui permet de partager ton histoire, ton expertise, ta cause, tes messages. Donc c’est faire une entrevue avec Tatiana dans son podcast. C’est autant faire une entrevue dans un journal local, à la radio, c’est sur un blogue ou quoi que ce soit. Ça peut être dans ta communauté, ça peut être en dehors de ta communauté. Moi, j’ai une expertise où est-ce que la plupart de mes clients ont déjà fait plein de choses et je les amène en dehors de leur communau é, là, des spots où ils ont jamais été. Quand est-ce qu’on peut commencer ? C’est sûr que le plus tôt possible, si tu as une histoire à partager, tu viens démarrer ton entreprise, mais tu sais, il faut que ça soit « en quoi c’est intéressant ? »

[00:28:51.400] – Kim Auclair
C’est sûr que moi, ma première retombée dans un journal, je venais de démarrer mon entreprise, je suis allée dans un journal local, il y avait un petit article. C’était rare l’entrepreneuriat, c’était pas comme aujourd’hui. Tu sais, on s’entend que juste démarrer une entreprise en soi. Fait que je pense que c’est quand on a vraiment un message à partager, puis on a vraiment, je reviens tout le temps là- dessus, une histoire. Tu sais, on peut avoir démarrer son entreprise, mais on peut avoir ce désir-là aussi d’avoir un impact chez les gens fort. Donc déjà là de raconter d’où vient cet impact-là, ce désir- là d’aider les gens. Je pense que ça peut venir de là. Dès qu’on sent qu’on veut se faire connaître pour les bonnes raisons, ou faire passer notre message autrement. Donc, il y a ce désir-là, ça va venir, mais sauf que trop tôt, c’est trop tôt. Donc oui, j’attendrais d’avoir une histoire, j’attendrais d’avoir plus de faits, plus de choses à raconter.

[00:30:02.700] – Kim Auclair
Puis aussi pour faire la distinction entre des opportunités médiatiques réactives et les opportunités médiatiques proactives dans le sens que réactives si la personne, elle a déjà une forte présence web, si elle a déjà quelque chose de particulier chez elle, soit un positionnement unique, soit une façon d’animer ces réseaux sociaux ou un look unique, ou une cause tellement forte, qu’elle est forte présence sur le web, elle va attirer naturellement les retombées médiatiques. Elle fera rien, ils vont venir, ils vont la remarquer. Ensuite, moi ce que j’enseigne à mes clients, c’est ok, c’est bien beau… Il y en a beaucoup qui viennent me voir et ont déjà eu une expérience dans les médias, mais c’est de provoquer ces occasions-là, de les contacter pour les bonnes raisons. Fait que dans le fond, je pense que tout le monde… Quand est-ce qu’on peut le faire, c’est quand on a ça, qu’on a ce désir-là de partager, un. Deux, c’est quand on arrive à un stade où est-ce qu’on a l’impression qu’on tourne en rond.

[00:31:16.760] – Kim Auclair
On a communiqué un peu toutes nos tripes, pis quand on veut sortir de notre réseau habituel et provoquer davantage nous-mêmes ces occasions-là, et non d’être dans l’attente de se faire démarquer. Donc on peut parler ici de renforcer un positionnement parce que la compétition est vraiment forte, donc on veut aller ailleurs pour renforcer le positionnement. On vient d’ouvrir, on vient de lancer un nouveau projet, puis on veut aller porter le message au-delà de juste notre communauté habituelle. Puis là je parle vraiment pour les petites entreprises. Il y a plein d’autres occasions, mais il y a beaucoup plus d’occasions qu’on pense. Surtout que la communauté web est très créative, il y a beaucoup de femmes qui lancent plein de belles choses. Tout est dans le message que tu fais passer autour. Je me suis éloignée un peu mais je réfléchissais en même temps.

[00:32:16.970] – Tatiana St-Louis
Non mais, c’est intéressant.

[00:32:19.550] – Tatiana St-Louis
Puis je pense qu’on est en train de spécifier, parce qu’en t’entendant, je me dis ok, c’est pas tant combien de temps ça fait, mais plutôt est-ce que ton positionnement est clair ? Parce que quelque part il faut que tu sois intentionnelle dans le message que tu vas transmettre aux médias, sinon c’est eux qui vont le récupérer, puis ils vont en faire n’importe quoi. Fait que je pense que c’est intéressant ton travail par rapport au travail que je fais au niveau du positionnement, qu’une fois que tu es assez sécure dans ton positionnement, assez ancré dans ton message, ce que tu veux transmettre, pourquoi tu fais ta business, où tu t’en vas, etc…

[00:32:58.310] – Kim Auclair
Pourquoi tu veux être visible ? Tu sais, pour moi ça c’est un trait d’alerte. Je te donne des signaux d’alertes sans le vouloir. Mais une autre alerte, c’est, si la personne veut être visible pour être visible. Entre ceux qui viennent me voir puis que c’est leur but, je veux être visible pour être visible, mais je veux pas de ces gens. C’est correct, là j’étais en train de faire mes petites formations, mais on dirait que ça me donne une pression inutile de savoir que tu veux juste être visible pour être visible. Je veux pas que ça soit une tendance, travailler avec moi. Un peu la peur que j’ai moi-même, c’est que si je commence à devenir plus big ou quoi que ce soit, que je crée cette tendance-là, qu’il faut absolument faire ça. Mais je veux pas attirer ces gens-là parce que c’est pas les plus intentionnés dans leur message. Le message c’est quoi ? C’est d’être visible ou tu veux vraiment faire partager tes tripes ?

[00:34:02.780] – Tatiana St-Louis
Oui c’est ça, t’as vraiment une vision pis un why, un pourquoi transmettre.

[00:34:11.540] – Kim Auclair
Exactement.

[00:34:11.900] – Tatiana St-Louis
Tantôt tu nous as dit que tu avais un diplôme ou une certification… En tout cas, PRP, j’imagine que c’est professionnel des relations de presse.

[00:34:20.720] – Kim Auclair
Oui, c’est ça.

[00:34:22.610] – Tatiana St-Louis
Est-ce que tout le monde peut contacter les journalistes ? C’était une question que j’avais. Je me disais est-ce que moi, du jour au lendemain, je peux arriver et commencer à envoyer mes messages aux médias ?

[00:34:34.640] – Kim Auclair
Tout le monde peut le faire. C’est sûr que quand il y a un nom qui est connu comme là, ça fait tout le temps les mêmes… C’est sûr que moi, j’ai une forte expertise en ressources humaines auprès des entrepreneurs, RH, affaires, recrutement, marketing, technos… C’est sûr que ça c’est mon cadre de ma zone de confort, donc ils voient tout le temps mon nom. Je leur envoie tout le temps des propositions de sujets. Donc ils sont habitués de voir mon nom. Quand j’embarque dans d’autres domaines alimentaire, bouffe alimentaire, plein air… Cette semaine, j’ai réussi pareil… C’est des gens qui me connaissent pas, mais si le message est fort, c’est correct. Quand ils savent pas qui tu es, ben ça… C’est sûr, ils vont pas t’ignorer, mais tu sais, c’est sûr que ça va avoir un influence un petit peu, mais c’est pas… Je dis pas que même moi je peux envoyer des affaires, des communiqués de presse ou quoi que ce soit et on sait pas qui je suis, mais ça fonctionne quand même bien.

[00:35:45.570] – Kim Auclair
Donc tu sais, ça fonctionne. Donc tout le monde peut envoyer je pense, mais c’est tout le monde qui fait pas nécessairement dans la bonne façon, mais en même temps, c’est sûr que je donne des conseils, mais, tu sais, je veux encourager mes clients à être créatifs aussi, d’y aller à leur façon. Mais, oui, tout le monde pourrait contacter les journalistes directement dès que tu as un courriel. Tu peux faire bien des choses.

[00:36:11.150] – Tatiana St-Louis
Ouais, pis je me rappelle aussi dans mon ancienne vie en communication, j’avais un poste à un moment donné pour des éditeurs, pis je travaillais aux relations de presse avec l’assistante, la relationniste, j’étais son assistante et ce que je me rappelle vraiment, c’est juste qu’elle passait ses journées au téléphone ou aux courriels. Mais elle avait des relations individuelles avec tous les journalistes. Fait qu’elle savait « oh, Josée, elle aime… Tu sais, ce genre de livres va vraiment lui plaire ». Ou « Chantal, je vais lui envoyer ça parce que genre tu sais, je suis pas mal sûre qu’elle aimerait beaucoup l’avoir ». Tu sais, il y avait vraiment des relations personnelles qui étaient créées entre la relationniste et les journalistes. Pis je pense que ça crée justement ce que tu dis, cette confiance pis de savoir que, tu sais, on va pas juste te pitcher un truc parce que c’est ça qu’il faut, parce que c’est ta job, mais vraiment parce que tu lui as pensé pis que t’as dit « Ah ben je pense que cette intervention serait bonne sur ton podcast parce que j’ai vu que t’avais pas parlé de tel sujet ».

[00:37:18.500] – Tatiana St-Louis
Donc tu sais, même dans le contact avec les journalistes, il y a encore une fois cette intention pis cette création de relation qui est importante.

[00:37:29.090] – Kim Auclair
Oui, ben c’est à voir. Pis c’est pas j’avoue, je suis pas parfaite dans le sens je fais plein d’erreurs, je veux dire, j’ai fait… Pas plein, mais je veux dire, je suis pas parfaite parce que souvent j’ai les clients qui sont dans des domaines, mais moi je part de l’idée quand t’as un fort message, tout part de là. Le why, il part de là. Donc le comment ou le comment tu fais ça ? Peu importe, on s’en fout là. Moi, c’est ma vision de faire ça. Ça m’enlève de la pression pour l’ensemble de mes actions sur les réseaux sociaux. Juste d’avoir un fort message. Donc tout part de là et de savoir comment communiquer ce message-là. Donc moi je parle de tout ça. Donc oui, ça m’arrive où est-ce que je dois contacter comme… Plein air, pis la bouffe, ben j’ai trois clients là-dedans pis c’est encore nouveau pour moi, mais ça a marché.

[00:38:23.990] – Kim Auclair
Les trois. Tu sais, c’est juste, je sais que ça les intéresse mais des fois je tombe dans les médias où est-ce que je connais pas encore la personne pis j’arrive pas à saisir rapidement qu’est-ce qu’elle fait à 100 % ? Mais son nom est collé là. Mais tu sais, je connais pas à 100 % sa façon de mener les entrevues pour quoi que ce soit. Mais dans le fond, ça va être vraiment difficile de comprendre davantage ce genre-là. Fait que moi aussi ça m’arrive de contacter, tout ça pour dire, pour la première fois une personne, mais je vais personnaliser le plus possible, puis je vais essayer de poser des questions. Des fois, c’est juste d’envoyer un courriel sans pitch, juste un courriel « est-ce que ça t’intéresse ? Est-ce que tu serais intéressée à couvrir tel sujet ? Est-ce que c’est dans ton domaine à toi ? ». Puis ça finit là. Puis après, tu reviens deux semaines plus tard, pis tu l’as préparé, sur le terrain tu sais que je t’adresse à cette personne-là.

[00:39:33.100] – Kim Auclair
Mais je dis ça parce que moi-même, chaque jour, quand j’envoie des communiqués, pas chaque jour, mais chaque client est différent. Même si j’ai un créneau particulier, j’ai toujours des clients qui viennent me voir pis qui sont dans des domaines que j’ai jamais touchés et que je dois bâtir cette liste de médias là pour eux. Donc j’ai cette peur-là moi-même que ça fonctionne pas. Mais finalement tu sais tout, tout est beau, tout est dans la façon de présenter ton message. Plus t’es claire, on sent que cette personne-là est intentionnée, puis ça aide beaucoup.

[00:40:13.780] – Tatiana St-Louis
Puis une autre question que j’avais, c’est… Parce que là tu travailles beaucoup avec des entrepreneurs, donc tu les connais bien aussi. C’est quoi les peurs que tu penses qu’ils ont ? Avant de se lancer dans quelque chose comme ça ou de travailler avec toi ou… Ouais, de même songer à la stratégie ?

[00:40:36.320] – Kim Auclair
Une grande peur, c’est la peur d’être mal interprétée, il y en a qui refusent des entrevues à cause de tout ça. La peur que trop de personnes en fait ont vu leur article. Pis moi-même je l’ai vu là, mais tu sais, tu vas voir, je ramène tout à l’importance du message. C’est cette peur-là que les propos soient mal interprétés pis que ça sonne pas comme on voudrait pis tout ça. Donc moi des fois, ben c’est à nous à savoir contrôler notre message, tu sais. Faque tu sais, ça m’est arrivé, j’ai eu des entrevues où est-ce que j’étais trop sensible. Pis finalement, c’était peut-être pas le bon moment. Pis je pleurais live pis à me poser des questions pis je me suis déballée si on peut dire. Fait que c’est sûr que ça augmente les chances que mes propos soient mal saisis. Donc, c’est ça. Faque dans le fond, il y a des choses qui ont sorti publiquement pis que c’était comme pas nécessairement vrai.

[00:41:37.670] – Kim Auclair
Mais ma mère, ma fameuse mère que j’adore, disait tout le temps « est-ce que ton message passe ? Qu’est-ce que tu voulais ? Ton intention première que tu voulais faire, le pourquoi tu es allée passer dans les médias, de transmettre ton message, transmettre une cause, est-ce que c’est ça que tu voulais faire ? Est-ce que ça donne le résultat au final ? Est-ce que tu fais passer ton message autrement ? Oui, tu sais, j’ai atteint mon objectif. Le comment là, tu sais, c’est des détails là. Je pense qu’il y a beaucoup de personnes qui s’arrêtent à la peur d’être mal interprété, la peur aussi d’être à l’écran. Il y en a qui pensent que dès que tu vas avoir une retombée médiatique, tu vas être populaire. Tu sais, un peu comme Star Académie, tu vas gagner ça, mais tu sais, tu vas avoir un stun de popularité pendant un certain temps, mais après faut que tu l’entretiennes cette relation-là pour…

[00:42:33.590] – Kim Auclair
Pis mon but c’est pas d’amener quelqu’un à être vedette, c’est juste d’être crédible, d’être une source d’information pour les médias, dans leur domaine, effectivement. Donc il y a la peur d’être devant l’écran, la peur de justement l’inconnu vu que c’est un univers jamais traité.

[00:42:55.360] – Kim Auclair
Et puis qu’ils découvrent en fait. Donc ils vont être très présents sur les réseaux sociaux, mais il y en a beaucoup que, arriver comme ça, se faire interviewer par des personnes qui exercent ce métier-là, c’est tout à fait l’inconnu. Il y a la peur du temps que ça demande trop de temps, c’est pas tout le monde qui vont le faire. Donc je pense aux entrepreneurs qui sont hyper populaires, web où est-ce qu’ils ont plein de déplacements à faire, plein de conférences à faire, ils n’ont pas le temps d’entretenir cette relation-là avec les médias. Pis justement, ben ça c’est de comprendre la distinction entre les opportunités réactives et les opportunités proactives. On comprend ça, on est capable de faire un équilibre dans la façon d’avoir ces dimensions dans les médias. Donc il y a le temps, l’inconnu… On a parlé de la peur d’être mal cité, d’être mal repris.

[00:44:01.880] – Kim Auclair
Puis les commentaires négatifs. Qu’on vienne t’écrire en privé, puis que ça soit négatif, perçu négativement. C’est pas mal ça. Je pense que j’en oublie peut-être, mais c’est souvent ça. C’est des peurs de mal s’exprimer. C’est un stress, notamment un stress que ça marche pas. J’ai une cliente que son stress c’était de mal s’exprimer devant l’écran. Fait qu’ils sont tellement convaincus à l’aise sur le web, mais quand t’arrives hors web comme ça, c’est complètement différent. La peur de mal- paraître, la peur de… Tu sais la représentation dans les médias, des personnes qui sont différentes, c’est souvent ça, la peur de mal paraître, qu’on te juge. Pis moi je te partage ça de façon transparente, tu sais, j’ai… Mais comme tout le monde, on prend beaucoup de poids pis tout ça, j’haïs ça me regarder à l’écran, tu sais, ça paraît, tu sais… Pis en plus à l’écran, tu parais trois fois plus grosse souvent.

[00:45:10.410] – Kim Auclair
Fait que je me regarde pis je suis comme « bon, là, check, je vais recevoir plein de messages comme de quoi que j’ai pris du poids. » J’ai toujours été dans cet univers-là, le regard, la peur du regard des autres. Pis à chaque fois que je passe à la télévision, ben tu sais, j’ai encore cette peur-là. Puis j’ai des frissons quand je t’en parle, parce que c’est qui qui va venir me commenter en privé « ah ouais, t’es donc ben belle ! As-tu maigri ? Ah ben non, t’as pris du poids. T’es bien belle comme ça, ça paraît que t’es en amour ». Ben tu sais, je sais que c’est positif. Pourquoi on est tout le temps en train de commenter mon apparence ?

[00:45:50.910] – Tatiana St-Louis
Un bon rappel de ne pas faire ça et de ne pas commenter l’apparence des gens.

[00:45:56.280] – Kim Auclair
Il y a cette peur-là aussi. Fait que on en voit de tous les jours, mais je pense que quand on arrive à comprendre la distinction entre les réactions réactives et proactives, on arrive à une forme d’équilibre.

[00:46:19.980] – Kim Auclair
Mon but c’est pas que les médias parlent que t’as changé de bas ou quoi que ce soit. On s’entend, tu seras jamais une vedette ou tu seras jamais… Ben oui, peut-être qu’en fait, peut-être que je vais être le déclencheur de tout ça, mais c’est plus d’être bien positionné. Fait que moi, mon travail c’est ça. Mon travail n’est pas le même que… Je vois une agence de relations de presse typique traditionnelle. Je vois mon travail comme plus pour dire, rappeler à nos auditeurs qui nous écoutent « si t’as un message, un why fort, que t’as le goût de le transmettre, ben utilise, voit les relations de presse autrement pis utilise-les comme une façon de upgrader ta notoriété ».

[00:47:01.080] – Tatiana St-Louis
Magnifique.

[00:47:06.990] – Tatiana St-Louis
Peut-être la dernière question que j’avais pour toi c’est : qu’est-ce que tu suggères d’avoir en main, ou tu sais, d’avoir avec toi avant d’embarquer dans ce genre de travail, de relation de presse, que tu le fasses par toi-même ou que tu ailles vers une professionnelle comme toi ? Genre, tu sais, le fameux kit média ? Tu sais, faut-il l’avoir, faut-il avoir réfléchis à ça ou quoi ?

[00:47:32.550] – Kim Auclair
C’est sûr que d’avoir quelque chose, une preuve, une cohérence sur le web, dans le sens, il y a une preuve, quelque chose de tangible, ou le site web ou une page, c’est pas obligé d’avoir un site web, mais juste une carte de visite qui résume à un seul endroit tes apparitions, tes présences dans les médias, juste pour que le journaliste lui, faut qu’il fasse sa recherche. S’il reçoit juste un courriel, tu sais, j’envoie un courriel, j’essaie de lui donner le plus d’informations possible, mais ça se peut qu’il doute pis qu’il aille faire ses recherches. Donc je te dirais de soigner ta présence web, de s’assurer que ça soit cohérent avec ton message. Et comme je disais tantôt la différence entre le marketing et les communications, parce que j’ai eu à travailler avec des gens très marketing, mais il ne semblait pas vouloir communiquer avec moi pour qu’on coordonne nos efforts. Je te donne un exemple : dans l’industrie du fitness, du sport et tout ça, ils ont un langage.

[00:48:38.600] – Kim Auclair
« Vous voulez perdre du poids ? » Tu sais, c’est fameux… Ça sonne publicité, ça sonne agressif, ça sonne… C’est un marketing à l’américaine. Faque tu sais, quand j’arrive sur ton site web pis qu’on sent cette agressivité-là, ici au Québec, ça marche pas là. Faque tu sais, si je te mène… Si j’envoie les journalistes sur pertedepoids.com comme Amazon, ben c’est sûr qu’ils vont voir « Ok c’est un scam, ça là ». Faque, tu sais, c’est la cohérence entre le message que tu veux envoyer pis où tu vas diriger les gens aussi. Ça c’est la carte de visite, faut qu’elle soit bien préparée. Justement, juste avant toi, ben hier, j’ai une cliente, je devais faire une campagne lundi, on a décidé d’accélérer et là j’ai dit « écoute, il y a du Lorem ipsum sur ton site web. » Pis c’est des fois où là je me sens vraiment pas à l’aise. Fait que tu sais, je crois en ta volonté de faire passer ton message, mais je me sens plus à l’aise parce que là tu vas tous me faire ça, tes modifications-là. Je vais travailler… Pis j’ai des frissons quand j’en parle parce que c’est évident, tu sais, je veux pas présenter ça, je l’ai déjà fait, pis je me sens mal.

[00:49:51.940] – Kim Auclair
Pis moi aussi j’ai un rôle là-dedans. Je perds ma crédibilité chaque fois que je prends quelqu’un qui est pas à son meilleur. Faque une partie de mon travail, c’est « okay, est-ce qu’elle est vraiment prête ? » Tu sais, on va optimiser aussi sa présence.

[00:50:04.870] – Tatiana St-Louis
Ouais, c’est tellement un bon point, parce qu’à quelque part, les journalistes aussi, ils sont responsables de l’information qu’ils vont présenter.

[00:50:14.320] – Kim Auclair
Les fake news.

[00:50:15.670] – Kim Auclair
C’est des gens, mais ils sont engagés juste pour vérifier l’information qu’on transmet, si c’est du vrai. Donc c’est sûr que ça demande une certaine cohérence dans tes propos.

[00:50:25.960] – Tatiana St-Louis
Fait qu’on en revient avec l’intentionnalité. Excuse-moi, vas-y quoi ?

[00:50:31.190] – Kim Auclair
Non, non. Ben tu sais, il y en a qui vont aimer ça, trouver des bibittes, faque ils vont fouiller, faut fouiller. Mais tu sais, cherche pas. Pas dans une optique de démarrage ou quoi que ce soit, mais il y a vraiment des gens, c’est juste ça leur job de vérifier l’information. Faque on en est rendus-là. Pis c’est à nous à… S’il y a une chose sur laquelle on peut avoir contrôle, c’est qu’est-ce qu’on dit sur le web ? Donc oui, on peut être nous-même, mais je pense qu’il y a un frein… Là, je me lance dans un autre sujet, pis c’est terminé. Mais il y a un frein à être nous-même à 100 %. Mais tu sais, on a aussi une possibilité de contrôler ça. Donc c’est ça, c’est un peu le… C’est pas d’être fake, c’est d’être vrai, mais tu sais… Est-ce qu’on a besoin de tout dire ? Est-ce qu’on doit tout dire, tu sais ? Les gens pensent pas où est-ce que ça peut aller.

[00:51:18.950] – Tatiana St-Louis
Tellement. Pis justement, le grand avantage des relations de presse, c’est qu’une fois que t’es dans les journaux ou que t’es en lien avec des journalistes, ou que t’es identifié comme un expert ou peu importe, ben ça t’ouvre des portes aussi, d’être vu comme l’expert dans ce milieu-là. Fait que ça, ça fait un gros boost pour ta crédibilité, ça fait un gros boost pour ta notoriété qui sont des choses intangibles dans la marque mais qui sont vraiment importants à la longue pour soutenir tous les efforts marketing qu’on fait aussi, puis soutenir genre toute la présence.

[00:51:58.010] – Kim Auclair
Quand t’envoies des courriels de prospection, ben tu termines ton courriel pis tu dis « pour en savoir plus sur moi… » Ben au lieu d’envoyer directement sur ta bio, ben envoie vers un article du journal des affaires qui présente ton parcours autrement.

[00:52:11.030] – Kim Auclair
Ou envoie ça vers un article sur toi qui a gagné un concours ou que tu as eu une certaine reconnaissance ou une entrevue… Tu sais, oui, ça fait supporter les efforts marketing. Puis ben tu sais, c’est ça, avec les médias aujourd’hui, une autre peur c’est que les médias ça bouge beaucoup, pis y a une loi effectivement, qui empêche les journalistes de partager leurs articles sur les médias. Mais avec la créativité, tu sais, ça te fait du contenu. Fait que tu sais, c’est une autre façon de faire du contenu. Si tu t’arranges pour filmer de ton côté l’entrevue.

[00:52:48.800] – Kim Auclair
Si tu documentes les coulisses de l’entrevue, si tu prends la peine de demander à maman d’enregistrer l’émission, ton passage en direct, toi tu récupères ça. Pis tu sais, c’est tout du matériel qui vient apporter de la notoriété comme t’as dit, qui vient renforcer les efforts pis ça te coûte rien faire, à part du temps.

[00:53:09.890] – Tatiana St-Louis
Génial.

[00:53:12.110] – Tatiana St-Louis
Je pense qu’on aurait comme tout un autre sujet parce que là je pense qu’on rentre dans… Tu sais, moi j’aime beaucoup la triade notoriété, visibilité, crédibilité. Mais on va s’arrêter ici, peut-être qu’on en reparlera à un autre moment.

[00:53:28.970] – Kim Auclair
On travaille dans un domaine connexe, avec des expertises différentes, fait que c’est sûr qu’on pourrait en parler pendant longtemps.

[00:53:34.190] – Tatiana St-Louis
Non, c’est ça. Parce qu’à quelque part, je pense que les gens justement en marketing mettent vraiment beaucoup d’accès sur la visibilité et ils pensent que les relations de presse, c’est juste de la visibilité. Mais non, en fait, c’est vraiment au niveau crédibilité, notoriété.

[00:53:49.010] – Kim Auclair
C’est plus que la visibilité que les gens vont chercher, c’est est-ce que je suis crédible ? Est-ce que je suis assez crédible ? Dans ce que je fais, je pense que les gens vont… Il y a un niveau de confiance que les gens veulent aller chercher parce que c’est bien beau d’être visible, d’avoir 50 millions d’abonnés pis que tout le monde parle de toi, mais « allo moi je vais te payer pour ton expertise. Est-ce que tu es expérimentée-là ? » Pis dans le fond, les relations de presse, ça s’applique autant à comment tes clients vont parler de toi ?

[00:54:23.260] – Kim Auclair
Parce que, tu sais, t’as fait 1 million de dollars pis que t’arrête pas de parler de comment atteindre 1 million de dollars en trois mois puis que tu fais plein de problèmes clients pis que tout le monde parle mal de toi ensuite, ben ouais, tu sais en tout cas… Bref, je veux juger personne, mais on en est rendu- là aussi que c’est plus tant la visibilité ou le nombre d’abonnés, même si moi j’aimerais ça avoir plus de personnes qui me suivent, j’aimerais ça, tu sais, tout le monde aimerait ça, tu sais. Mais tu sais, je me compte chanceuse que la plupart de mes clients, c’est du bouche à oreille pis c’est mes meilleurs clients.

[00:55:01.000] – Tatiana St-Louis
Génial !

[00:55:01.810] – Tatiana St-Louis
Kim, c’était un plaisir de t’avoir. Merci énormément pour nous avoir partagé cette vision-là, cette expertise-là aussi.

[00:55:13.510] – Kim Auclair
Merci de ton invitation. J’ai jamais poussé l’échange aussi profond dans c’est quoi les relations de presse, c’était vraiment le fun d’échanger avec toi.

[00:55:21.430] – Tatiana St-Louis
Où aimerais-tu amener les gens pour te suivre, pour te découvrir, si elles ne te connaissaient pas encore, pour travailler avec toi, c’est quoi tes plateformes de prédilection ?

[00:55:31.970] – Kim Auclair
C’est sûr que je suis un peu partout, mais si vous voulez me suivre, un bon départ, ça serait sur Instagram. Et si vous pensez que vous avez aucune occasion pour parler avec les médias, allez sur kimauclair/communiquer et vous avez un petit cadeau pour vous.

[00:55:48.860] – Tatiana St-Louis
Ok, on va mettre tous les liens dans les shownotes de l’épisode. Eh ben j’espère que tu vas passer une belle fin de journée et on va se reparler bientôt de toute façon.

[00:55:59.540] – Kim Auclair
C’est parfait.

[00:56:00.260] – Tatiana St-Louis
Bye.

[00:56:01.370] – Kim Auclair
Bye.

[00:56:03.350] – Tatiana St-Louis
Hey, t’es encore là ? Ça veut dire que l’épisode t’a plu, c’est vraiment cool ça ! Est-ce que je peux te demander quelque chose maintenant ?

[00:56:08.090] – Tatiana St-Louis
Aide d’autres femmes comme toi à découvrir le podcast en déposant des étoiles d’appréciation pour l’Ambition au Féminin. Sur Apple Podcast, c’est facile : défile tout en bas de la page de l’émission où tu vois les avis et tapes sur le cinq étoiles pour faire exploser mon cœur de joie. Sur Spotify, c’est encore plus simple : navigue sur la page du balado et tape l’icône en étoile en bas de la description. Merci d’avance. Je t’apprécie beaucoup.

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La nouvelle mouture de notre programme-signature qui a à ce jour assisté plus d’une centaine d’entrepreneur.es à mettre en place un écosystème business full féministe et full épanouissants est désormais lancée.

à propos de l’auteureTatiana St-Louis

Adepte de littérature russe et collectionneuse de lunettes de designer, Tatiana a fondé Aime Ta Marque pour donner des outils aux femmes de carrière et entrepreneures pour mieux raconter leur histoire personnelle. Spécialiste des communications basée à Montréal, elle s'implique au sein de plusieurs communautés visant au développement professionnel des femmes.
Ep. 160 Les relations de presse pour entrepreneurs et solopreneurs avec Kim Auclair

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