Pourquoi j’ai décidé de rejoindre un mastermind (et pourquoi je m’étais juré de ne jamais faire ça avant !)

 Ok, d’abord et avant tout, un petit recap’ de c’est quoi un mastermind.
 
En gros, le concept est hyper simple : on prend un petit groupe (habituellement c’est maximum 10 par gang) d’entrepreneurs, pas mal tous au même niveau ou du moins, avec des valeurs et des objectifs d’affaires similaires. On les mix and match ensemble et on s’assure chaque mois que chacun parle de ses problèmes, de sa réalités et de ses succès aux autres.
 
Tout ça dure pendant un temps donné (ça joue autour de 8-9 mois à un an et certains masterminds peuvent s’échelonner sur plusieurs années consécutives). Tant que tout le monde apporte son input et tente d’aider du mieux qu’il ou elle peut les autres membres du mastermind, il garde sa raison d’être.
 
C’est clair?

Ok!

Mes raisons de rejoindre un mastermind

 
Tout ça pour dire qu’il y a quelques mois, j’ai décidé de m’embarquer là-dedans et de m’inscrire au Mastermind Infopreneures de Geneviève Gauvin (si son nom vous dit de quoi, c’est probablement parce que vous écoutez son podcast… Tatiana y est allée comme invitée aussi!)
 
De base, j’étais un brin réticente (et je vais vous dire pourquoi un peu plus bas dans cet article) à rejoindre le groupe. Autant que j’avais tellement, mais tellement le goût de me lancer dans l’aventure, autant que dans ma tête, ça brassait pas mal.
 
Ceci étant dit, c’est vraiment la thématique qui est venue me chercher. À savoir que si la majorité des masterminds n’ont pas de thématiques en soi, celui-ci s’adressait principalement aux entrepreneures qui voulaient créer des produits d’information (ebooks, formation, webinaires, etc.) en ligne. C’est pas mal ce qui m’a décidé à me joindre au final.
 
Ça, mais surtout quelques autres points bien distincts que j’énumère ici et qui vous serviront peut-être à réfléchir à la pertinence de rejoindre un mastermind de votre côté.

Voici quelques raisons pourquoi rejoindre un #mastermind peut vous aider à amener votre entreprise au prochain niveau. #entrepreneuriat #affaires #leadership

1. Parce qu’on m’a dit la vérité en pleine face

 
Je vais probablement en parler encore bien longtemps, mais l’élément déclencheur a été un p’tit message envoyé sur Instagram, où Gen me demandait clairement si j’étais tannée de courir partout pour mes clients et pas pour moi.
 
C’était in the heat of the moment, je venais de choker pour la 4e fois une discussion qu’on voulait avoir au sujet du mastermind parce que j’étais pas 100% sûre. Je laissais une urgence de client runner down mon horaire en malade, et Gen m’a juste posé la bonne question au bon moment.
 
À partir de là, c’est moi qui ait fait le travail de réflexion.
 
C’était vrai, en maudit. Vrai que je courais partout, vrai que j’éteignais des feux, vrai que j’avais l’impression à chaque fin de journée que je ne savais plus du tout où je m’en allais. Je ne savais pas vers quoi je m’en allais, et à quoi cette journée-là servirait mon purpose de carrière plus qu’une autre absolument différente sur la routine et l’horaire.
 
J’avais juste toujours la même sensation de courir partout comme une poule pas de tête – et pas de to-do list viable non plus.

2. Parce que je me suis donnée un deadline

 
J’ai rejoint le mastermind pour travailler sur Vie de pyjiste une bonne fois pour toutes.
 
Je ne surprends personne en statuant que c’est difficile d’être entrepreneure et de prendre du temps pour travailler sur ses projets. Voyez-vous comment j’ai dit « prendre le temps » plutôt qu’ « avoir le temps »? Parce que c’est ça, le soucis.
 
On a le temps, mais on le met sur les projets de nos clients parce qu’ils paient plutôt que de le dédier à un projet qu’on rêve de faire, qu’on aime d’amour, mais pour lequel on n’a pas encore la certitude qu’il apportera quelque chose en bout de ligne.
 
En rejoignant le mastermind, c’est un deadline que je me donne, une date de début et de fin pour travailler sur un projet que je mets on hold depuis trois ans. Si ça ne marche pas, fine, j’aurai mis une année à tout donner, à tout essayer et à tout faire en mon pouvoir pour que ça fonctionne. Et je n’aurai pas l’impression de biffer quelque chose sur ma to-do par dépit.
 
Et si ça marche, ESTIQUE que je vais être contente de dire que je me suis enfin écoutée et que j’ai enfin fait ce que je voulais faire au mieux de mes connaissances et compétences!

À lire également : Une année dans la vie d’une entrepreneure à temps partiel

3. Parce que j’en pouvais plus du statu quo (même si c’est une bonne chose des fois)

 
La pire chose en affaires, c’est quand tu stagnes. Betti va bien, Vie de pyjiste roulait normalement. Mon horaire bouge pas trop, mes clients sont heureux, tout le monde est content. Tout le monde prend le même air d’aller… et ça s’enlise.
 
Les délais s’étirent, les tâches deviennent automatiques sans être automatisées. J’avais sincèrement l’impression d’être sur le cruise control depuis une bonne grosse année. Et ça, c’est mortel pour la motivation et la productivité.
 
Si tu fais tout le temps la même chose, y’a de grosses chances que tu perdes le goût de la faire justement. Il y a de bonnes chances que tu fasses des erreurs parce que tu es plus du tout alerte. Il y a de bonnes chances que tu pognes un mur et que tu t’en foutes presque, parce qu’au moins, un mur, c’est une distraction.
 
De me faire confronter par une gang d’entrepreneures tellement allumées et brillantes chaque semaine, c’est secouer mes patterns, c’est casser mon statu quo. C’est me donner la chance de voir autrement ce que j’ai fait de pas correct, et ce que je pourrai faire mille fois mieux.
 
C’est une gang de miroirs dans le fond, qui s’en foutent que je sois trop peureuse pour faire un move, qui font tout pour me sortir de mon pyjama confortable et me pousser à essayer des choses que j’aurais toujours voulu faire, mais pour lesquelles j’aurais jamais eu le guts toute seule.

D’où venait ma réticence à rejoindre un mastermind?

 
Et pourquoi est-ce que je ne voulais pas le faire de base, ce mastermind?
 
Après 10 ans à gérer mes choses toute seule, maudine que c’est difficile de se dire qu’on a « besoin » de quelqu’un d’autre. Et finalement, je réalise que ce n’est pas un besoin synonyme avec une demande d’aide. C’est un besoin de recevoir autant que de partager. C’est un besoin qui se traduit en une communauté qui respecte ce que je veux faire pour mon entreprise, mais qui m’apporte un coup d’œil full HD sur tout ce que je pourrais faire de plus pour atteindre la vision que je veux.

J’étais trop prête à aider tout le monde et je m’oubliais

 
Le gros soucis dans ma vie et surtout depuis que je fais +++++ de formations dans ma job, c’est l’impulsion d’aider tout le monde. La volonté de régler tous les problèmes des autres avant les miens.
 
J’avais donc peur de m’oublier là-dedans à fond. Finalement, j’ai réalisé qu’on est toutes pareilles. De plus, avoir la motivation d’aider les autres décuple la motivation des autres de nous aider à leur tour. La dynamique est différente, personne n’est là pour abuser de personne.
 
Au contraire, si on trébuche et finit par être trop présente pour les autres et pas assez pour soi, la gang est là pour nous relancer vite fait bien fait dans le droit chemin.

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Je ne voyais pas la formule à changer

 
La raison la plus logique (et surtout la plus difficile à voir en pleine face) c’est celle-là : le chemin qu’on emprunte le plus souvent et le plus facilement, on le voit pas comme du monde. On s’imagine que les blocages sont part of the process. On continue donc de forcer.
 
C’est tout sauf naturel. On n’arrive pas à se fixer sur la finalité mais on essaie quand même, parce que c’est qu’on a toujours fait.
 
Par contre, si c’est ce qu’on a toujours fait et que ça ne fonctionne plus, ou que ça fonctionne mal, ou que ça fonctionne, mais que ça pourrait fonctionner encore mieux autrement, l’argument est invalide. Il faut changer, évoluer, voir ailleurs.
 
Mais ce n’est pas facile de le voir en pleine face parce que ça voudrait dire que ce qu’on fait depuis toujours justement, ça ne marche pas.
 
Et d’être confrontée ainsi me foutait une chienne sans nom. Ça me fait encore pas mal peur pour être honnête. Mais que voulez-vous, c’est un travail d’une vie d’arriver à se faire confiance assez pour avancer dans un chemin inconnu, même si on sait que c’est pour la bonne cause.
 
Et si on est accompagnée d’une gang qui nous tient assez fort pour nous aider à nous relever lorsqu’on trébuche, c’est encore mieux.
 
Bref, ça c’étaient mes raisons. Et vous, avez-vous déjà rejoint un mastermind? Est-ce que le concept vous intéresse?  Jasez moi de ça dans les commentaires!
 
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À PROPOS DE L’AUTEURE

Catherine Cormier

Catherine est la petite face derrière Betti – réseaux sociaux & rédaction, et Vie de Pyjiste – d’abord une communauté de pigistes adorant leurs pyjamas, mais surtout une série d’événements en ligne de formation. Formatrice, gestionnaire de communauté, rédactrice web, et surtout entrepreneure passionnée, elle est forte de plus de 8 ans en tant que freelance.
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