Bienvenue sur L’Ambition au Féminin, un podcast pour toutes les femmes pleines de vision, de talent et de drive qui veulent redéfinir le succès selon leurs termes et leurs conditions!
Dans cet épisode, je te présente la genèse du podcast. Je te présente qui je suis et pourquoi il est important de repenser notre vision du succès et de la réussite pour intégrer davantage de féminité (et de féminisme!) dans la façon dont on le représente.
Une année sous le thème de l’ambition
2019 a été une grosse année en termes d’incubation et de transformation (j’en parle un peu ici)…
Et pour l’occasion, j’ai décidé de me faire un cadeau : je lance enfin L’AMBITION AU FÉMININ (@lambitionaufeminin), le podcast que je cogite depuis 2 ans maintenant.
C’est vrai que je remettais toujours la création de ce podcast à plus tard.
J’avais peur…
- Peur de sortir de ma zone de confort (« Je suis une personne de lettres et l’oral c’est pas mon fort… »)
- Peur de prendre un autre engagement (« Si je ne suis pas capable de livrer?… »)
- Et enfin, peur de trop travailler (« J’en ai déjà assez sur la planche, je ne veux pas m’épuiser… »)
Mais cette année, ça fait du sens plus que jamais de me lancer dans l’aventure!
Après avoir généré près de 200 articles de blogue avec une super équipe de femmes intelligentes et audacieuses sur l’entrepreneuriat, la carrière, la conciliation travail-famille, le marketing sur le web et le branding sous toutes ses formes, j’ai finalement décidé de lancer mon show en bonne et due forme.
J’amène mon contenu au prochain niveau.
Le succès version femme
Au fil des semaines, je veux te faire réfléchir à ce que ça veut dire être une femme aujourd’hui et avoir du succès.
À travers des entrevues, des rencontres avec des experts et mes propres réflexions sur des sujets chauds, j’aimerais que l’on explore la notion de réussite sous le regard de femmes de tous horizons.
Si tu aimais suivre le blogue, tu y retrouveras mon esprit inquisiteur qui aime aller au fond des choses et un lot de conseils et de bonnes pratiques en lien au succès professionnel et personnel, que ce soit en terme d’outils ou de mindset.
Assez parlé, écoute le premier épisode ici:
Transcription de l’épisode 0
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Vous écoutez l’ambition au féminin épisode zéro. Mon nom Tatiana Saint-Louis et j’anime l’ambition au féminin. Un podcast pour toutes les femmes, pleine de vision, de talents et de drive qui désirent redéfinir le succès selon leurs termes et leurs conditions. Chaque semaine, j’explore, seule ou en présence d’invitées, les thèmes entourant la réussite professionnelle et personnelle. Mindset, productivité, leadership, branding personnel. C’est le rendez vous pour réfléchir à la façon dont tu veux vivre ton plein potentiel et laisser son empreinte dans le monde.
Bonjour et bienvenue sur l’ambition au féminin. Premier épisode d’un podcast dédié à tout ce qui entoure la réussite professionnelle et personnelle de la femme d’aujourd’hui. Mon nom est Tatiana Saint-Louis et c’est moi qui vais être votre hôte, semaine après semaine, sur ce podcast. Je suis très heureuse de finalement commencer cette aventure avec vous. Je parle d’aventure parce qu’on va explorer autant des différentes perspectives du succès, qu’on va jaser de, d’outils pour mettre en place notre propre définition d’une vie de rêve. Je dis de rêve ici, sans vouloir faire miroiter quoi que ce soit, parce qu’on a tous notre propre vision de c’est quoi vivre une vie épanouie.
Vivre son potentiel, se sentir utile, se sentir dans soi et justement, émaner le meilleur de nous-mêmes. Donc, je lance ce podcast pour deux raisons principales. La première, c’est vraiment de donner des outils et partager des réflexions pour entourer ce que ça veut dire être une femme qui aspire à plus. Que ce soit d’avoir plus d’argent, de se sentir plus heureuse au travail, d’avoir plus de responsabilités professionnelles, de mieux concilier nos différents rôles, d’avoir plus de réalisations dans son couple ou même d’avoir plus de temps pour soi ou de mieux s’occuper de soi, justement.
Et en deuxième lieu, comme je l’ai mentionné, j’aimerais que ce podcast soit une source d’inspiration. Puis, que ce soit pas un lieu où on se compare. Je veux vraiment qu’on se dise en écoutant les entrevues que je vais faire en écoutant les réflexions. OK, ça, c’est une vision qu’on pourrait avoir du succès. Ça, c’est une vision qui est différente de la mienne, mais qui est intéressante quand même et que je respecte dans sa totalité.
Donc, j’aimerais vous présenter une multitude de ce type d’exemples ou de définitions de l’ambition et du succès, que ce soit à travers des entrepreneurs ou des gens qui ont des expertises particulières pour parler de sujets, de sujets qui sont importants pour vous. L’autre chose aussi, c’est que. Je suis l’hôte de ce podcast, mais je suis aussi, comme vous, en réflexion autour de toute cette question de l’ambition et du succès. Je sais que le mot ambition a été très et c’est comme s’il se faisait réapproprié de plus en plus, surtout ici, dans les milieux entrepreneuriaux du Québec.
On voit souvent le hashtag »ambitieuse » »Femme d’ambition ». Puis je trouve ça super cool que, un mot qui avait jadis une connotation un peu plus négative, qui avait des aspects d’orgueil ou d’envie ou de »greediness ». J’essaie de chercher le mot en français qui veut dire qu’on en veut toujours plus, qu’on est insatiable et que aujourd’hui, il y a comme ce mouvement où les femmes veulent se définir comme ambitieuses et veulent se définir comme en voulant. Puis ça, je trouve ça génial.
Donc, je suis tout aussi, tout autant que vous, à la recherche de ces définitions, à la recherche de ces visions. Pour moi, qu’est ce que ça veut dire pour moi vivre une vie réussie, vivre une vie épanouie? Et la raison pourquoi je vous dis ça, c’est que je veux, j’aimerais ça que ce podcast soit le plus collaboratif possible. J’aimerais ça entendre vos idées sur les thèmes qu’on va discuter semaine après semaine. Vos idées sur ce que les invités vont présenter.
Est-ce que ça vous parle? Est-ce que pour vous, il y a des nuances à faire? Est-ce qu’il y a des sujets connexes qui vous intéresserait? Quelles sont vos opinions? Parce que je pense que c’est comme ça qu’on crée justement une culture d’échange, où on peut finalement commencer à parler sans tabou de différentes choses. Je pense aux grands tabous qu’il y a autour, par exemple, de l’argent de combien qu’on fait? De comment est-ce qu’on veut vivre notre vie professionnelle et personnelle?
Comment est-ce qu’on veut vivre nos relations à travers tout ça? Des choses qu’on ne veut pas nécessairement discuter de peur de se faire juger. Mais ici, via le podcast, bien ça va être l’occasion de se poser ces questions là. Je vois que j’ai commencé mon »speech » sans vraiment me présenter, alors qui je suis et pourquoi je m’intéresse à l’ambition au féminin. C’est quoi le lien entre moi et ce sujet là? Alors, comme j’ai dit, je m’appelle Tatiana Saint-Louis, mais je ne veux pas me définir par ma carrière parce que je trouve que ça parle beaucoup de comment on visualise le succès dans notre dans notre société et comment on fait le lien entre notre position professionnelle et notre identité.
Je vais essayer aujourd’hui de me définir ou de me présenter à vous sans tout de suite nommer qu’est-ce que je fais dans la vie. Donc je vous encourage à faire l’exercice vous aussi. Commencez à vous définir et à vous présenter aux autres selon d’autres caractéristiques que votre emploi ou le nom de votre entreprise. Vous allez voir, il y a quelque chose de libérateur là-dedans quand on voit que c’est pas justement là où on est professionnellement qui doit, qui doit correspondre à notre identité.
Donc, dans mon cas, moi, j’aime dire que je suis une créative analytique. Je suis une passionnée d’histoire et d’expression sous toutes ses formes, que ce soit le visuel, les arts, les lettres naturellement, vu que bon la littérature, c’est mon domaine jadis, la danse même. Je fais partie, j’ai fait partie d’un C.A. pendant quelques années déjà en danse contemporaine. Moi-même ayant fait de la danse pendant plusieurs années. Donc, je suis une communicatrice en gros, qui fait pas confiance uniquement aux mots pour dire.
Dans ce sens, je me considère comme une artiste. J’ai vraiment une âme créative d’artiste, d’idées originales et d’expression sous multiples formes. Je suis aussi une idéatrice toujours pleine de projets. J’ai de la difficulté à rester en place. Ça tombe bien parce que je suis aussi super persévérante et je n’ai pas peur du travail. Alors, quand je me mets sur quelque chose, j’y vais vraiment à fond. En entreprise, par exemple, je vais être une intrapreneuse, je vais prendre des projets, e vais vouloir monter des choses.
Tandis qu’à l’extérieur de l’entreprise, je suis une entrepreneuse. Je vais toujours chercher des nouvelles opportunités parce que je pense que je vois dans ma mission, sur cette terre, dans le fond ou dans ma raison d’être, c’est vraiment d’apprendre, de me mettre dans des nouvelles situations, de créer et de développer des nouvelles choses. Donc d’être vraiment dans un mode de création. Je suis aussi une féministe qui cherche à donner voix justement à des personnes, des problématiques, des façons d’être et de faire qui ont été mises sous silence ou dévalorisées au fil des siècles, au fil de l’histoire.
Puis là naturellement, je parle de la voix des femmes. J’ai comme mission de laisser une marque pour les générations de femmes qui vont me suivre, pour ma fille, pour vos filles, pour toutes celles qui vont venir après nous. Parce que je sens que, dans le fond, je n’ai pas le choix en tant que femme. Ça, c’est vraiment mon identité, comment je la vis. J’ai l’impression que je ne peux pas juste rester silencieuse, les bras croisés, à attendre que quelqu’un d’autre fasse ce travail pour nous.
Je me sens vraiment responsable de ma partie, de ma contribution pour l’avancement du statut de la femme. C’est plus fort que moi, dans un sens, de me battre pour nos droits, pour notre libération, parce que je pense qu’on est encore bloqué à plusieurs sous plusieurs niveaux, même si on a fait beaucoup d’avancement dans les dernières années, dans les derniers siècles. Je pense qu’il y a encore beaucoup de blocages autour du fait d’être une femme et et de me battre aussi pour notre avancement.
Que ce soit professionnel ou personnel, ou juste créer une société dans laquelle une société qui est adaptée à nos besoins et à notre réalité. Puis, bon, je suis aussi une bonne vivante. J’espère que ça va transparaître dans ce podcast un petit peu. J’aime la bonne bouffe. J’habite à Montréal, j’aime voyager, j’aime les belles choses. J’adore être en ville, puis aller dans des restos, aller découvrir des nouveaux bar à cocktails. Et j’aime surtout, pourquoi je dis ça, c’est que j’aime aussi créer un univers esthétique autour de moi. Je pense que ça, ça me sert beaucoup dans le travail que je fais autour du branding personnel, du branding, de la communication. J’aime quand les choses sont harmonieuses autour de moi, mais pas au détriment de l’aspect éthique et responsable. Parce que ça aussi, ça me tient à coeur. Donc, je cherche à vivre vraiment une balance en accordance avec mes principes, avec mes, mes goûts, mais aussi avec mes valeurs.
Puis enfin, je suis une toute nouvelle mère. Ça fait trois mois que j’ai fait la rencontre, justement de ma petite fille et ça risque d’informer immensément mes réflexions sur ce podcast, alors que je vais de plus en plus m’approprier ce rôle qui change drastiquement mes priorités et mes perspectives de voir comment ça, j’ai hâte de voir comment ça va transformer justement la façon dont je vois l’entrepreneuriat, le travail ou même comment je repense à mes balises de succès que j’avais peut-être dans le passé.
Maintenant, qu’est-ce que je fais dans la vie? Je travaille dans les communications et le marketing. C’est quelque chose qui est venu un peu sur le tard parce que ce n’est pas là dedans que j’ai déjà étudié. J’ai étudié en fait, comme je vous l’ai dit en littérature, je pensais que j’allais devenir professeur d’université. Finalement, la vie l’a voulu autrement. J’ai décidé de ne pas poursuivre au doctorat parce que je voulais plus pour moi même. Je voulais pas avoir à me battre pour les quelques postes de professeur de littérature qui existent au Québec ou en Amérique du Nord.
Ce n’était pas un combat que je voulais mener. Puis j’ai, je lève mon chapeau. J’ai un énorme respect pour ceux qui, qui continuent dans cette voie. Mais moi, je voulais sortir des murs de l’école. Je voulais m’impliquer dans la société. J’ai toujours fait du bénévolat et làa, je voulais vraiment avoir un impact que je ne croyais pas avoir en faisant des études, en faisant les études que je faisais en fait. Donc, j’ai arrêté l’école. J’ai commencé à travailler dans diverses industries.
J’ai travaillé d’abord dans le monde de l’édition. J’ai travaillé pendant longtemps pour le feu journal voire, pour ceux qui connaissent et ensuite pour un distributeur éditorial. J’ai adoré travailler avec, avec le monde de l’édition, mais encore là, là ça a été les circonstances économiques qui sont venues changer un petit peu mon, bien je ne veux pas dire mon »calling » ou ma vocation, je vais plus dire mes priorités avaient changé et donc j’ai quitté le monde de l’édition qui me satisfait, qui ne me satisfaisait plus au niveau financier, mettons le comme ça.
Et c’est là que j’ai vraiment été dénaturée parce que j’ai commencé à travailler pour une firme de services financiers et ça a été, un moment de grande croissance et de transformation parce que j’ai travaillé sous, sous une femme qui m’avait pris un petit peu, qui m’avait, mais qui m’a beaucoup montré. Elle m’a pris sous son aile et c’est là que j’ai commencé à développer ma confiance professionnelle que je n’avais pas jusqu’alors parce que je me disais: Oh moi, je suis cette fille avec un diplôme en littérature.
Je n’ai pas de formation. Qu’est-ce que je peux vraiment offrir dans le monde? Puis ça, je trouve ça vraiment dommage parce que c’est issu de cette espèce de je me rappelle, on m’a tout le temps demandé: Mais qu’est ce que tu vas faire avec un diplôme en littérature? Ça mène à quoi ça? Qu’est-ce qu’on fait avec ça un diplôme en littérature? Puis moioi, dans ma tête, tout ce que j’avais envie de répondre tout le temps, c’était: je vais faire ce que je veux.
Ce n’est pas mon diplôme qui me définit, mais toutes ces choses qu’on m’avait dit dans le passé à propos de mon diplôme en littérature, de faire attention à propos parce que là, j’avais une maîtrise puis que là, les gens veulent, ils ne veulent pas des candidats surqualifiés. Ils ne veulent pas les payer Le plein prix dada, didada. J’avais cette idée que soit j’étais vouée à travailler pour des peanuts parce que j’étais dans le monde des lettres ou bien que j’allais être vouée à faire des tâches en dessous de mon niveau, en dessous de mon niveau parce que j’avais pas, je n’avais pas une formation dans tel ou tel domaine. Puis le fait est que, quand j’ai eu cette job dans les services financiers, ça a vraiment changé toute ma perspective sur le fait de dire: mon diplôme, c’est un »nice to have », mais le plus important, c’est mes propres aptitudes, tu sais mes propres compétences transférables et c’est comment je les présente à un employeur. Bref, c’est vraiment dans cet emploi que j’ai tout appris par rapport à mon propre potentiel professionnel dans le domaine des communications et du marketing.
J’ai travaillé des gros projets rebranding. J’ai travaillé à mettre en œuvre justement des processus internes et externes de communications, à mettre en place un département de communications pour une entreprise qui avait quand même des bureaux à travers tout le Canada. Et cette confiance que j’ai acquise dans mes capacités, dans la façon aussi que j’avais d’apprendre et de me développer dans un champ d’expertise quand je m’y mettais, dans le fond, c’est ce qui m’a donné la confiance pour aller ensuite faire une recherche d’emploi qui a été très, très, très fructueuse.
Tout ça pour dire que cet emploi il s’est terminé un peu en queue de poisson après que j’ai fait un énorme projet de rebranding avec la compagnie. J’étais, j’étais retombé dans un genre de creux où ma confiance avait été ébranlée. J’avais vécu beaucoup de stress et je ne savais pas trop trop comment gérer le stress que je vivais à ce moment là et je me demandais si j’étais à ma place. J’ai eu un gros doute de moi-même qui m’a assailli et finalement, je me suis dit il faut que je, que je me trouve un autre emploi.
Et c’est dans ce moment de grands doutes que j’ai réussi à trouver en moi les fondations de valeurs que j’avais besoin pour repartir dans une recherche d’emploi, que j’allais devoir me vendre entre guillemets à un employeur sans qu’ils ressentent le doute que je ressentais par rapport à moi même. Et c’est en faisant ce travail d’introspection, en me disant OK, j’ai fait tout ça en deux ans. Puis là, soudainement, on m’envoie un message comme quoi que je ne suis pas adéquate.
Je ne suis pas assez, puis des choses comme ça. Et moi, j’entends ce message là, puis je l’intériorise, mais pourquoi est-ce que je l’accepte? Et c’est quand j’ai réalisé que je n’avais pas à accepter un message qui ne reflétait pas qui j’étais et qui je pensais être, que j’ai compris que dans le fond, la personne que j’allais présenter à mon prochain employeur ou qui que ce soit, c’est la personne que moi je veux présenter.
C’est l’histoire que moi je veux raconter et il n’y a personne d’autre qui peut me raconter ma propre histoire et changer les évènements, les circonstances ou les protagonistes. Il y a seulement moi qui est maîtresse de la narration, que je me fais de mon histoire du, succès ou de ou avec les hauts et les bas qu’il peut y avoir. C’est sûr que je ne suis pas en train de dire que je me déresponsabilise des erreurs que j’aurais pu faire ou des choses que j’ai appris en cours de route.
C’est sûr que toute toute histoire a son lot d’apprentissages. Puis pour ça, j’en suis reconnaissante. Mais c’est juste un petit rappel de se dire des fois, il y a des choses qui sonnent pas trop bien à nos oreilles. Dans le sens, on sent pas que ça que c’est aligné avec qui on est, puis on n’est pas obligé de l’accepter. Bref, donc recherche d’emploi, c’était le moment aussi où j’ai mis beaucoup, beaucoup d’efforts parce que j’avais fait beaucoup de lectures, je lisais beaucoup sur les affaires, sur la business. Rentrer dans les services financiers, ça m’a vraiment intéressé à tout l’écosystème entrepreneurial parce que veut veut pas la personne pour qui, en fait le grand patron, c’est un entrepreneur quand même qui a bâti cette entreprise là à partir de zéro. Il n’y avait pas grand chose. C’était intéressant de voir comment il se raconterait son histoire aussi, puis comment cette histoire se traduisait dans cette entreprise qui prenait de l’expansion et de l’expansion. Puis moi, en tant que quelqu’un qui travaillait dans les communications pour cette entreprise là, c’était très important pour moi d’assimiler cette histoire et de la comprendre pour pouvoir mieux la raconter.
Alors quand je me suis dit moi, l’entrepreneur, Tatiana, celle qui travaille parce que dans le fond, je pense qu’on est tous l’entrepreneur de sa vie, celle qui travaille pour elle-même. C’est quoi l’histoire que je vais aller raconter à mon prochain employeur? Et puis, c’est quoi le »step » que je veux faire? Et c’est là, bon, j’ai retravaillé tout mon branding personnel. C’est là que j’ai que j’ai vraiment découvert et compris la valeur du branding personnel qui est bon, j’ai refait mon CV et j’ai utilisé, là j’avais appris à utiliser »In Design Photoshop » et je me suis dit: Moi, je travaille dans les communications. Il faut que je montre que je peux utiliser ces outils. Je me suis fait un site web parce que je disais dans mes, dans mes compétences, dans mes aptitudes, j’avais un certificat en rédaction, donc je suis une rédactrice, mais je voulais le montrer. Je voulais pas juste que les gens croient, ou encore qui croient seulement aux diplômes.
Voici donc, j’ai lancé un site web, j’ai fait toutes les dessins de site Web. J’ai appris le HTML de mon site web. J’ai écrit des blogs pour mon site web, je les ai monté. J’ai fait les visuels et comme ça, quand je me suis mise à chercher un emploi, j’avais du matériel de support. J’avais un portfolio dans le fond que je pouvais leur montrer. Comme je n’avais pas juste une lettre qui disait oui, moi, je suis capable de faire ça, ça, ci, ça.
Voici ce que vous pouvez voir de vos propres yeux, ce que je suis capable de faire. Vous n’avez pas à prendre une chance avec moi. Je peux vous le montrer. Ça, c’est quelque chose que je fais sur mon temps, que j’ai fait juste pour vous, pour que vous voyez que je m’investis dans les projets, je m’investis dans moi et autant je m’investis dans moi, autant je vais m’investir dans votre entreprise. Donc ça, c’est un peu comme comme ça que j’ai approché ce qui a été la recherche d’emploi la plus fructueuse de ma vie.
Je me suis ramassé avec à peu près quatre offres desquelles j’avais à choisir. J’ai choisi de travailler pour une entreprise qui m’offrait quatre jours semaine pour le même salaire que je faisais dans l’entreprise que je quittais. Donc, pour moi, c’est avec mon diplôme en littérature ou encore je vais le répéter, c’était quand même beaucoup, parce que ça me libérerait une journée au complet. Et c’est là que j’ai voulu, que j’ai pensé à créer Aime Ta marque parce que je me suis dit avec la journée que j’ai plus, qu’est-ce que je veux devenir? Qu’est-ce que je veux ajouter à mon histoire? Et c’est tout le côté entrepreneurial qui vit avec moi depuis depuis longtemps dans le fond, parce que j’ai toujours été quelqu’un qui aimait travailler par projets, que ce soit des projets à l’école, que ce soit mes projets de bénévolat ou des choses comme ça. Je suis quelqu’un qui aime monter des choses. J’aime partir de zéro, créer la structure, présenter le produit.
Et puis après ça, une fois que le produit fonctionne, que ça roule, que ça, que ça run dans un sens. Mais là, je suis contente. Puis je peux, je peux penser à un autre projet. Aime Ta marque est devenu mon projet. J’en ai fait un blog collaboratif. Puis pour aime ta marque, bon, qu’est-ce que c’est? C’était une façon pour moi de redonner au suivant parce que je voulais présenter des outils de branding personnel aux femmes comme moi, qui n’avaient pas, qui n’ont pas nécessairement un parcours typique, tu sais qui ont étudié en musique, qui ont étudié en anthropologie, qui ont étudié en archéologie, puis que finalement, bon c’est comme:: ok je suis sur le marché du travail, personne ne m’a montré comment faire ça. Personne ne m’a dit, tu sais, comment faire un site Web, quoi dire, quoi écrire? Et moi, je voulais les aider avec ça. De fil en aiguille, Aime ta marque, c’est beaucoup, la communauté autour d’Aime ta marque a grandit et c’est beaucoup reconnu, non seulement autour du branding personnel, puis de de la carrière, parce que c’était vraiment ça au début. C’était pour des femmes qui voulaient avancer dans leurs carrières. Puis qui voulaient reprendre la confiance professionnelle qu’elles avaient besoin.
Et puis, c’est devenu une plateforme où on a commencé à parler d’ambition au féminin »at large ». Beaucoup de pigistes, de gens qui sont en »freelance » ont commencé à être intéressés par les outils d’Aime ta marque parce qu’elles aussi elles ont besoin de se brander elles aussi elles vivent avec le sentiment de l’imposteur et elles aussi, elles vivent avec tout un tas de blocages qu’elles pourraient avoir par rapport à leurs propres ambitions pour leur entreprise. Et là, c’est les entrepreneurs qui se sont mis à être intéressés, des gens qui avaient des agences de communication, les gens qui se lançaient à leur compte avec des boutiques ou des choses comme ça.
Et donc, ta marque est devenue ma business. C’est devenu mon bras entrepreneurial, tandis que je travaillais encore à temps plein. Et entre temps, je me suis fait contacter par un employeur qui est encore mon employeur aujourd’hui. Même si je suis en congé de maternité pour le moment et qui m’a offert quasiment le double du salaire que je faisais. Et malgré le fait que mon plan de quatre jours semaines était pour éventuellement lancer Aime ta marque à temps plein.
Et bien, j’ai accepté cette job parce que bon, à ce moment là, ça semblait être une offre que je ne pouvais pas refuser. Alors, pour en revenir à Aime ta marque, c’est notamment à travers Aime ta marque que j’ai bâti un beau réseau de femmes entrepreneures ici, au Québec et ailleurs aussi. Parce que bon, la francophonie a commencé à suivre. J’ai développé quelques formations en ligne. Après ça, on a commencé à m’inviter dans des podcasts, à écrire des blogues invités, j’ai bâti mon équipe de collaboratrices pour le blogue.
J’ai eu jusqu’à 10 collaboratrices en même temps, mais je pense qu’il y a à peu près, il y a plus d’une vingtaine de personnes qui ont écrit sur mon blogue jusqu’à date. Et naturellement, Aime ta marque est devenue ma signature donc quand, quand je parle à des nouveaux employeurs ou quand je vois des nouvelles opportunités, là, ils peuvent avoir encore plus une idée de ce que je suis capable de faire, quel genre de projet je suis capable de monter.
Aujourd’hui, je fais des événements et je veux dire, je fais de la vidéo, je lance ce podcast. Donc, il y a tout le temps quelque chose que je peux rajouter à titre d’aptitudes, de compétences qui qui est prouvée simplement par mon activité entrepreneuriale. Donc, je ne vais pas s’éterniser sur Aime ta marque. Vous pouvez allez lire le blogue, vous pouvez aller voir ce que je fais de ce côté là sur Aimetamarque.com. Mais au bout du compte, pour en revenir à l’ambition, je pense que c’est important qu’on parle de ce genre d’histoire là pour souligner le fait que il n’y a pas de parcours en ligne droite.
Puis aujourd’hui, je suis une entrepreneure et une salariée, mais, est-ce que ça veut dire que je suis moins heureuse? Est-ce que ça veut dire que parce que je ne suis pas 100% à mon compte, je ne suis pas une entrepreneure? Ou parce que j’ai besoin de telle ou telle affaire? Bref, peu importe, parce que ça, c’est la vie que j’ai choisi pour le moment, qui satisfait mes besoins pour le moment et qui a son lot de challenges.
Mais son lot aussi d’avantages, puis c’est ça aussi que je veux disséquer avec vous, de se dire: Est ce-que ça, ça me représente ou ça me représente pas? Qu’est-ce que j’aime là dedans? Qu’est-ce que j’aime pas? Qu’est-ce que ça veut dire dans le day to day, vivre ce genre de vie là? Quel genre d’organisation ça prend? Comment? Est ce que je combine ça avec mon rôle de mère? Est-ce que le fait d’avoir eu un enfant, ça change ma perspective par rapport à tout ça?
Donc, tout ça, c’est des questions que j’aimerais répondre dans les épisodes subséquents, mais pas seulement par rapport à mon histoire, mais l’histoire de plein d’autres femmes qui ont décidé de suivre leur chemin, puis qui sont rendues à un certain point dans leur vie et qui veulent échanger avec nous pour nous montrer qu’il y a plusieurs dérivations dérivées du succès, de la réussite. Et je pense que c’est aussi un pied de nez que j’aimerais faire à tous ceux qui nous ont dit dans notre vie tu vas faire quoi avec ça?
Puis de faire confiance que les pas qu’on fait dans notre passé ont tous une raison d’être et vont tous mener quelque part. Notre chemin il est redéfini à chaque instant de notre vie. Puis, il n’y a rien de fixé dans le béton. On est tout le temps en processus de recréation de qui on est, de ré imagination, de qui on est. On est tout le temps en train de créer quelque chose de nouveau avec ce qu’on a. Donc voilà, je pense que ça va être, ça va être ça pour aujourd’hui.
Je pense que j’ai partagé beaucoup sur moi, mais sur aussi ce que je veux, ce que je veux faire avec ce podcast. Je vais vous encourager à me dire en commentaire si vous avez vous aussi un parcours atypique. Si vous avez des questions, peut être que vous aimeriez qu’on réponde à travers les prochains épisodes. Si vous avez des thématiques dont vous aimeriez parler parce que bon, là, c’était pas mal du free style, mais comment? J’imagine que ça va se dérouler?
Pis encore là, je me laisse la latitude de changer en cours de route si jamais. Mais je vais essayer de respecter ça quand même. Le plus possible, c’est qu’il va y avoir des entrevues avec des invités. Mes invités vont être à la fois des gens pour nous inspirer à réfléchir aux succès en nous racontent leur histoire. Mais je vais aussi avoir des invités experts qui vont venir nous parler de différents sujets qui pourraient nous aider à nous outiller, comme par exemple comment réseauter et comment est ce qu’on négocie son salaire?
Comment est ce qu’on s’organise quand on a des enfants à la maison? Comment est ce qu’on lance une entreprise si justement, on a un travail à temps plein ou des choses comme ça? Donc, si vous avez déjà des questions, des choses dont vous aimeriez qu’on parle sur le podcast, des choses en lien, l’ambition qui vous intéresse de discuter, laissez un commentaire en dessous de cette vidéo. Vidéo podcast. Et puis, mettez moi donc un signe comme quoi que ça vous intéresse, qu’on a eu cette discussion ensemble en me mettant une note, que ce soit sur iTunes ou peu importe où, est ce que vous écoutez votre podcast?
Ça m’envoie le signal que il y a vraiment un besoin qu’on discute de ces thèmes là. Je ne veux pas prendre plus de temps aujourd’hui, mais je vous dis à la semaine prochaine et j’ai hâte de le réparer après après ans.
Salut les ambitieux, j’aimerais faire de ce package une plateforme d’échanges et de réflexion autour de ce que ça veut dire être une femme et avoir du succès aujourd’hui. Si tu connais une femme dont le parcours inspirant aurait intérêt à être partagé, si toi même pourrait nous outiller grâce à son expertise, son expérience renvoie sur un temps marqué comme Slash invité pour m’envoyer les détails. Et finalement, profitez en pour s’abonner à ce podcast afin de manquer aucun des. Et si tu es dans un mode généreux?
Laisse moi donc un 5 étoiles pour aider d’autres femmes comme toi à découvrir les podcasts à la prochaine.