Ep. 95 Luxe, richesse et leadership féminin avec Melanie Ann Layer


 
Pourquoi est-ce que quand on voit une femme qui conduit une voiture de luxe ou est parée d’articles de marque, est-ce qu’on se dit automatiquement que quelqu’un d’autre a du se les procurer pour elle? Qu’elle a « marié riche » ou qu’elle est un golddigger?
 
Pourquoi cet inconfort qui nous guette au moment où l’on imagine une vie à l’image de nos désirs les plus grands?
 
Ce sont des questions que Melanie Ann Layer adresse avec sa communauté via Alpha Femme, une entreprise de coaching qui aborde l’énergétique de l’abondance sous toutes ses facettes : individuelle, collective, émotionnelle et professionnelle.
 
Le succès monstre de son initiative professionnelle – qui a émergé alors qu’elle-même vivait des moments sombres dans son existence – est un témoignage que les femmes sont prêtes aujourd’hui à reprendre leur pouvoir personnel, et celui-ci inclut notamment leurs pensées et leurs désirs face à l’argent et à la réussite.
 
Mais pour y arriver, c’est tout un changement de paradigme qu’il faut opérer autour des femmes et de l’argent, une transformation qui sous-tend notamment une toute nouvelle approche au leadership individuel et collectif.
 
Dans l’épisode d’aujourd’hui Melanie nous partage ce qui l’a menée à sa propre transformation, malgré les jugements, les attentes sociales et les bonds quantiques que cela a nécessité au niveau de son mindset et de sa perspective.
 
On discute notamment de :
 

  • Comment sa faillite personnelle l’a amenée à se réconcilier avec l’argent
  • Sa façon unique de concevoir le marketing, et comment elle a su créer une marque puissante sans site web et à l’abri des regards publics
  • La corrélation entre luxe, désir et abondance
  • Si tout le monde peut aspirer à une vie de richesse et les conditions que cela implique au niveau individuel
  • Comment elle conçoit le leadership féminin, ainsi que le pouvoir, le succès et la responsabilité qui l’accompagnent

Un épisode  R I C H E en tous sens qui saura te faire réfléchir sur ta propre relation à l’argent et voudra probablement te faire reconnecter à ton plus haut désir d’ambition.

À écouter également : Ep. 64 Veux-tu vraiment ce que tu dis vouloir? et Ep. 91 Dans les coulisses d’un lancement à 100k

À propos de Melanie Ann Layer

 
Melanie Ann est la fondatrice de la marque Alpha Femme. Elle est connue pour son approche unique de leadership féminin et d’abondance énergétique. Son histoire est toute autre.
 
Suite à une faillite, Melanie a dû dormir dans sa voiture. Elle a fait son premier life coaching call depuis sa Honda Civic en 2013. Ce fût une journée d’évolution et de croissance, mais depuis la création d’Alpha Femme en 2017, sa marque a généré plus de 20M$, avec une croissance de plus de 600% année après année et des millions en revenus constants chaque mois depuis novembre 2020.
 
Elle célèbre maintenant une semaine pendant laquelle elle a généré plus d’un million.

Les changements que Melanie a vécu sont une preuve de son travail et ses enseignements qui servent les femmes à travers le monde. Sans site web, sans chaîne YouTube virale, sans podcast ou livres, son approche d’enseignement révolutionne le monde en ligne.
 
Elle célèbre tours les jours ses clients qui génèrent dans les 6 chiffres et les millions, mais surtout leurs vécus, leurs histoires d’amour, leur souveraineté et leur féminité. Ensemble, avec ses clients, la marque Alpha Femme a contribué dans les 6 chiffres à des causes qui tiennent à cœur à Melanie.

Mentionné dans cet épisode :

 

Transcription de l’épisode 95

Ep. 95 Luxe, richesse et leadership féminin avec Melanie Ann Layer.mp3 – powered by Happy Scribe

J’ai commencé à écrire beaucoup, en me répondre à mes propres questions. Puis une des questions que je m’étais demandé, c’est pourquoi, c’était en anglais, « why am I unworthy of good life? ». Puis là, je n’étais pas capable de répondre à cette question-là. Comme, pourquoi? Pourquoi est-ce que je n’ai pas « worthy » en français, pas le mérite, c’est encore plus profond que ça. C’est comme, pourquoi est-ce que moi, je ne suis pas à la hauteur d’avoir une vie qui est bonne, puis qui est facile, puis qui a de l’argent? Pourquoi, comme qu’est-ce que j’ai fait de si mal que « I’m not worthy »? Normalement, quand je me posais des questions, ça allait vraiment vite sur le papier. Il y a de quoi qui sortait tout de suite. Puis là, je regardais la feuille, puis je n’étais pas capable de trouver c’étaient quoi les raisons? C’est quoi la raison que moi, je suis une personne qui ne mérite pas une qualité de vie ou que je ne mérite pas de l’aisance, je ne mérite pas, comme, qu’est-ce que j’ai fait de si mal? Puis j’ai eu une pensée, c’était « you are born worthy, and nothing has changed ». Et là, j’ai commencé à vraiment me questionner sur l’argent, puis pourquoi est-ce que je n’en avais pas? Puis ce que j’ai réalisé, c’est que pour moi, je ne méritais pas d’être riche, parce que je n’étais pas assez tout ce que j’étais supposée d’être pour être riche.

Vous écoutez l’ambition au féminin, épisode 95. Mon nom est Tatiana St-Louis, et j’anime l’ambition au féminin, un podcast pour toutes les femmes pleines de vision, de talent et de « drive » qui désirent redéfinir le succès selon leurs termes et leurs conditions. Chaque semaine, j’explore seule ou en présence d’invitées, les thèmes entourant la réussite professionnelle et personnelle: « mindset », productivité, leadership, « branding » personnel. C’est le rendez-vous pour réfléchir à la façon dont tu veux vivre ton plein potentiel et laisser ton empreinte dans le monde.

Salut les ambitieuses, comment vous allez aujourd’hui? J’espère que vous allez bien, comme d’habitude. Je suis toujours heureuse de vous retrouver les lundis pour notre rendez-vous hebdomadaire où on parle d’ambition, on parle de succès, on parle de « mindset », on parle de qu’est-ce qui peut nous amener, justement, à vivre cette vie qu’on rêve pour nous-mêmes, à laisser cette trace, cet impact, cette marque qu’on veut laisser dans le monde, et comment, dans le fond, est-ce qu’on peut le faire selon nos termes, selon nos conditions, sans s’oublier en chemin. Et aujourd’hui, une entrevue spéciale. En fait, toutes les entrevues sur l’ambition au féminin sont spéciales, parce que c’est toujours des représentantes de ce que moi, je considère être le succès à leur façon. Des femmes qui changent le monde, aussi, à leur façon, et qui laissent leur marque d’une façon très, très unique. Et aujourd’hui, j’ai le plaisir, j’ai l’honneur, j’ai le privilège de recevoir Melanie Ann Layer, qui est la fondatrice de la marque Alpha Femme, qui, si vous ne connaissez pas encore, je vous invite fortement à aller suivre sur Instagram ce que Melanie Ann Layer ainsi que Alpha Femme font. C’est extrêmement inspirant, et c’est une façon très nouvelle et innovante, je dirais, de faire du marketing, qui est à la jonction entre, justement, le développement personnel, tout le discours autour des énergies, mais aussi une assomption de vraiment assumer à fond son désir de puissance en tant que femme. Et ici, je parle de puissance, autant au niveau de puissance financière, que de leadership, que de leadership de soi, aussi, parce qu’il y a le leadership des autres, mais il y a le leadership de soi, et aussi d’impact envers les autres. Et puis, si vous êtes ici au Québec, vous avez peut-être entendu parler récemment de Melanie Ann Layer, parce qu’elle a été dans les journaux pour avoir acheté une maison à cinq millions. Et ici, au Québec, quand on ne connaît pas exactement tous les détails de comment une personne s’est procuré un bien comme ça, ça peut créer des remous au sein de la population. Surtout que Melanie Anne Layer travaille en tant que coach et que le monde du coaching, du développement personnel, est peut-être un peu plus obscur, ou, pour beaucoup de Québécois… Alors que bon, il y a d’autres, par exemple, aux États-Unis, c’est beaucoup plus normalisé. Tandis qu’ici, ça avait créé un remous, et à travers ce remous, des articles plus ou moins flatteurs de Melanie Ann qui ont fait que, pour moi, ça avait été intéressant comment elle a géré, auprès de sa communauté, ces relations publiques là, puis comment elle a passé au travers de ce qui est, pour plusieurs, le pire cauchemar de la visibilité, le pire cauchemar du succès, qui est de se faire critiquer publiquement, qui est de se faire délégitimiser publiquement, et de devoir se justifier, justement, par rapport à notre valeur, par rapport à ce qu’on a réussi à créer dans le monde avec notre entreprise ou en tant que succès, en tant que femme. Et je trouvais que les enjeux à travers lesquels elle avait passé dans les derniers mois/semaines, et qui étaient couplés aussi avec une célébration de son succès, c’était une belle façon de nuancer, d’apporter, dans le fond, c’est quoi de réussir quand on est une femme, mais pas juste réussir. On parle de réussir à très, très haut niveau.

Alors, qui est Melanie Ann Layer, si vous ne la connaissez pas. Alors, elle a une approche très unique au leadership féminin et aux énergétiques, de l’abondance, de l’argent, des finances. Mais ce qui est important, puis on en parle un petit peu dans l’entrevue, c’est que, bon, elle avait passé à travers des périodes assez difficiles qui avaient commencé par une faillite et dans lesquelles elle s’est ramassée à dormir dans sa voiture. Et c’est là qu’elle a découvert un peu le coaching de vie ou le « life coaching », où elle avait commencé à opérer en tant que coach alors qu’elle était, justement, dans le siège conducteur de sa Honda Civic. Et ça, on date ici de 2013. Depuis là, il y a eu toute une évolution chez Melanie, de la croissance autant personnelle que professionnelle depuis la création d’Alpha Femme en 2017. Et depuis, sa marque a généré plus de 20 millions de dollars avec quelque chose comme 600 % de croissance d’année en année, en année, de façon consistante. Ici, on parle de mois à de mois qui génèrent à eux seuls des millions de dollars. Et ça, c’est depuis au moins un an, depuis novembre 2020. Même que récemment, j’écoutais même ses « lives », elle avait dépassé la journée à un million de dollars. Il y avait eu un lancement. En tout cas, c’est très, très intéressant à voir aller. Alors toute cette transformation que Melanie a traversée, c’est vraiment un témoignage de son travail et de ce qu’elle enseigne aux femmes à travers le monde, qui sont vraiment au niveau de « brands » plus de luxe, de « brands » qui sont très, très développées, d’entrepreneures qui sont très, très développées. Alors, on nous parle ici vraiment, genre, d’une façon de faire du markéting qui est révolutionnaire, d’une façon d’enseigner qui est nouvelle et qui est innovante. Et ça, c’est sans site Web, sans chaîne YouTube virale, sans tous les appareils, dans le fond, traditionnels de visibilité qu’on aurait pu croire dans une machine qui peut générer autant d’argent.

Alors ce que je voulais vraiment discuter, aussi, avec Melanie, puis quelque chose qui est vraiment ressorti dans cette entrevue, puis m’a beaucoup, beaucoup fait réfléchir personnellement, c’est cette notion, aussi, qu’on a par rapport à l’argent, par rapport au luxe et par rapport au désir d’en avoir plus. Et c’est cette tension entre j’en ai assez ou j’en veux plus. Cette tension de vouloir vraiment s’asseoir dans nos ambitions, puis les accepter pour ce qu’elles sont et de faire le travail pour y arriver, qui est vraiment au coeur de notre conversation et qui, je vous encourage fortement à l’écouter du début à la fin, parce qu’il y a eu plusieurs « shifts » à mon niveau, aussi, en termes d’état d’esprit, en termes de « mindset », en termes de compréhension, aussi, des dynamiques qui viennent autour de ces choses qui peuvent être intimidantes, pour plusieurs. Puis on va aussi en parler. Ça peut être très intimidant de penser à de l’argent à ce niveau-là, de penser à réussir à ce niveau-là, de penser à se rendre à un stade où on est à la tête d’une communauté aussi grosse. Donc, je ne vous en dis pas plus. Je vous laisse avec Melanie, dont la marque, encore une fois, a des clients qui elles aussi, génèrent dans les six, sept chiffres. Donc, je vous invite aussi à aller regarder ce qu’elle fait sur son Instagram, surtout, Alpha Femme ou Melanie Ann Layer. Et vous allez voir, il y a un groupe Facebook aussi, où vous pouvez assister à certains des « lives » de Melanie et en savoir un peu plus sur son univers. Naturellement, je mets tous les liens dans les notes de cet épisode, si vous voulez en savoir plus sur elle et sur son entreprise. Sur ce, je vous souhaite vraiment une super belle écoute, et j’ai vraiment hâte de savoir ce que vous en aurez pensé. « Taguez-nous » sur Instagram, si vous écoutez ce podcast, pour qu’on sache que c’est dans vos oreilles et nous dire, dans le fond, qu’est-ce que vous en avez ressorti. Belle écoute à vous, et à très bientôt!

Bonjour Melanie! Comment est-ce que tu vas? Je suis tellement heureuse de t’avoir avec nous aujourd’hui!

Ça va tellement bien! Puis je suis vraiment contente d’être ici avec toi! Merci de m’avoir invitée!

Oui, merci! Tu es en vacances, en ce moment? En vacances, ou tu sais, du moins, tu es dans un hôtel, je le sais, donc tu profites de la vie ces temps-ci, j’ai l’impression.

C’est toujours un mélange de « business », de plaisir. On est à Toronto en ce moment, mais c’est un bon moment, en ce moment.

« Good, good »! Alors, j’aime toujours poser comme première question à mes invitées, question de briser la glace, une question un peu « random ». Puis celle que j’ai pour toi, c’est qu’est-ce que tu voulais être, quand tu étais petite?

« Oh my God », j’avais tellement de rêves quand j’étais petite! Je rêvais d’être chanteuse.

Ah ouais!

Ouais, ça aurait été quelque chose de vraiment extraordinaire. Mais j’ai aussi eu un moment où je voulais être criminologue. Puis mon père était comme « fais pas ça! ».

Pourquoi?

Tu vas voir plein de choses pas belles dans ta vie, ce n’est pas beau, ne fais pas ça!

Qu’est-ce qui t’attirait là-dedans? Je suis super curieuse!

Mais j’ai toujours été très fascinée par les êtres humains. Je pense que les scènes dans les films où les gens étaient comme dans la pièce avec la personne en train d’essayer de trouver c’était quoi la vérité, je trouvais ça vraiment cool, puis j’ai toujours pensé que je serais bonne à faire ça.

Rentrer comme un peu dans les intrigues puis les histoires des gens.

Oui, comme de découvrir, c’est quoi la vraie histoire? Qu’est-ce qui s’est vraiment passé, comme, j’aurais aimé ça faire ça. Mais, maintenant, je réalise aussi que ça aurait été une vie plus difficile de voir, j’aurais vu beaucoup de choses qui ne sont pas très belles. J’aurais entendu beaucoup de choses qui ne sont pas très belles. Ça n’aurait été pas vraiment des belles choses à voir ou à entendre. Donc, je ne sais pas qu’est-ce que ça aurait pu avoir comme impact sur ma vie. Je suis heureuse de comment les choses se sont déroulées.

Oui, vraiment, ça a été un autre tournant dans ta vie. Puis je me demande, est-ce que pour toi, il y a comme une espèce de notion de justice, aussi, qui t’attirait dans ce genre de choses là?

Bon point! Oui, probablement, oui, de pouvoir vraiment faire en sorte que les gens qui ont fait des choses qu’ils n’étaient pas supposés se fassent trouver. Oui, absolument! Tu as raison.

Oui, puis j’ai l’impression que dans tout ce que tu partages aujourd’hui, il y a une grande notion d’intégrité, puis de vraiment, comme, pas « right the wrongs », mais tu sais, un peu, genre, se montrer telle qu’on est. Puis ça, je trouve ça intéressant, aussi, avec tout ce qui est au niveau psychologie, puis ton intérêt pour ça. Donc, j’ai lu, il y a un article qui est sorti récemment dans Narcity où tu décris un peu ton parcours. Je vais le mettre dans les notes de l’épisode pour que les gens puissent en savoir un peu plus sur vraiment, comme, toute l’évolution de ton entreprise, puis un peu comment tu en es arrivée à lancer toute cette entreprise de coaching que tu as en ce moment. Et à un moment, tu parles vraiment que tu étais « rock bottom ». Tu sais, comme, tu dormais dans ton auto, puis tu parles même de ta faillite. Puis, la raison pourquoi je voulais vraiment qu’on discute toi et moi aujourd’hui sur l’ambition au féminin, c’était pour parler aussi de cette grande réconciliation que tu a eue avec l’argent. Puis je voulais te poser la question, justement, pour commencer, ça a été quoi, cette grande réconciliation-là? Comment ça s’est passé le moment où tu es passée de OK, genre, ça ne marche pas. Les choses ne tombent pas bien dans ma vie en ce moment, puis ce moment d’expansion qui a eu lieu?

J’ai eu une pensée qui m’a vraiment envoyée dans une direction de… Il est arrivé quelque chose dans ce moment-là de ma vie, quand j’ai vraiment tout perdu, c’est comme, j’ai développé une deuxième voix, une deuxième conscience qui me posait des questions, je me parlais beaucoup. Je me parlais, puis je faisais beaucoup par écrit. J’avais des questions qui entraient dans ma tête, des questions que je ne m’étais jamais posées. J’ai commencé à écrire beaucoup, en me répondant à mes propres questions. Puis, une des questions que je m’étais demandé, c’est pourquoi, c’était en anglais, « why am I unworthy of good life? ». Je n’étais pas capable de répondre à cette question-là. C’était comme, pourquoi? Pourquoi est-ce que je n’ai pas « worthy », en français, pas le mérite, c’est encore plus profond que ça. C’est comme, pourquoi est-ce que moi, je ne suis pas à la hauteur d’avoir une vie qui est bonne, puis qui est facile, puis qui a de l’argent? Pourquoi, comme qu’est-ce que j’ai fait de si mal que « I’m not worthy »? Normalement, quand je me posais des questions, ça allait vraiment vite sur le papier. Il y a de quoi qui sortait tout de suite. Puis là, je regardais la feuille, puis je n’étais pas capable de trouver c’étaient quoi les raisons? C’est quoi la raison que moi, je suis une personne qui ne mérite pas une qualité de vie ou que je ne mérite pas de l’aisance, je ne mérite pas comme… Qu’est-ce que j’ai fait de mal? Puis j’ai eu une pensée, c’était « you are born worthy, and nothing has changed ». Et là, j’ai commencé à vraiment me questionner sur l’argent, puis pourquoi est-ce que je n’en avais pas. Puis ce que j’ai réalisé, c’est que pour moi, je ne méritais pas d’être riche, parce que je n’étais pas assez, tout ce que j’étais supposée d’être pour être riche. Comme, je me souviens encore une fois dans ma vie, je me suis fait dire que si je n’avais pas une éducation traditionnelle, j’allais vraiment souffrir financièrement dans la vie, que j’allais avoir une vie qui est très dure. Comme, j’avais de la difficulté à l’école, je n’étais pas capable de me concentrer. Mes examens, la minute que l’examen se présentait devant moi, j’oubliais tout ce que j’étais supposée faire. Je ne me souvenais plus de rien. Je n’étais pas capable de le faire. J’oubliais, même si je comprenais tout. Aussitôt, avec la pression, aussitôt que c’était le temps de répondre aux questions, « whipe », je ne me souviens plus de rien. Je me souviens combien de conversations que j’ai eues. C’était comme, tu ne comprends pas, si tu ne fais pas un effort, tu ne vas pas avoir d’éducation. Si tu n’as pas d’éducation, tu vas souffrir, ça va être mauvais, la vie, tu ne vas jamais avoir d’argent, tes enfants n’auront pas ce qu’ils ont de besoin dans la vie. Comme, c’était tellement de pression pour quelque chose que je n’étais pas capable de faire, que j’ai juste décidé que, malheureusement, si je n’étais pas capable de faire ça, alors je n’allais jamais avoir d’argent. Mais la pensée que j’ai eue, « you were born worthy, and nothing has changed », ça m’a donné une autre pensée. Ça m’a fait réaliser, en fait, c’est qu’il y a beaucoup de personnes sur la planète qui ne sont comme pas vraiment de bonnes personnes et qui ont énormément d’argent. Je me suis dit, si c’est vraiment vrai qu’il faut être exactement d’une telle façon pour avoir de l’argent, comment ça qu’il y a tellement de types de personnes différentes, de bonnes personnes, des comme pas bonnes personnes, des personnes super éduquées, des personnes pas super éduquées. Pourquoi est-ce que j’ai des amis qui sont allés à l’école pendant des années puis qui n’ont encore pas de job? Puis pourquoi est-ce que les acteurs sont multimillionnaires? Comme là, tout à coup, j’ai commencé à vraiment réfléchir à mon affaire. Puis ce que j’ai réalisé, c’est que si je déconnectais mon besoin d’être « worthy » et le désir de faire de l’argent, si je les déconnectais, si je déconnectais le mérite, mais je pouvais être les deux. Je pouvais mériter une belle vie et je pouvais avoir de l’argent. Puis ça n’avait pas besoin d’être connecté, que j’ai besoin de tout faire ce que les gens disent que j’ai besoin de faire pour le mériter. Donc, quand j’ai déconnecté ces deux choses-là, je veux être une bonne personne, je veux être une bonne être humain, je veux me sentir que je mérite de belles choses dans la vie, et aussi je veux que ce soit facile, puis je veux avoir le droit d’être « successful », ma vie a commencé à changer. Parce que ce que j’ai commencé à voir, c’est que c’est moi qui créais un obstacle énorme, qui était le jour que je vais me sentir à la hauteur, je vais avoir le droit d’avoir de l’argent. Mais si je ne me sens pas à la hauteur, je ne peux pas en avoir. Je me suis comme emprisonnée dans ça, parce que je ne savais pas comment me donner le droit. Je ne savais pas comment décider que j’étais à la hauteur. Je ne savais pas comment changer ça, cette fréquence-là à l’intérieur de moi. Mais quand j’ai décidé que je n’avais pas besoin de l’avoir, tout a commencé à changer. Je mérite une belle vie, point. Puis j’ai commencé à me traiter comme une personne que j’aime. Parce que jusqu’à ce point-là dans ma vie, je me traitais comme une personne que je chicanais plus qu’autre chose, une personne que j’avais besoin de punir parce que je n’avais pas fait les choses comme il faut. J’étais constamment pas contente avec moi, constamment en train de me juger, de me pousser, de me mettre dans des situations difficiles. Puis là, j’ai commencé à me traiter comme une personne que j’aime, comme, comment est-ce que je traiterais mon amie dans une situation comme ça, qu’est-ce que je lui dirais? Puis j’ai juste commencé à travailler sur moi, à l’interne. Ce que j’ai réalisé, c’est que quand on enlève la pression de qui on pense qu’on doit être, il y a quelqu’un qui est là, qui est déjà assez. Cette personne-là est capable d’attirer des choses avec beaucoup plus de facilité que celle qu’on essaie de contrôler, puis de changer. Comme, notre vibration telle quelle, sans être changée, elle attire des miracles. Mais on n’a pas vraiment été enseignés comment utiliser cette puissance-là intérieure. On essaie toujours de tout changer.

As-tu l’impression que parce que tu étais une femme, aussi… Puis tu sais, là, je réfléchis aussi. Moi, j’ai beaucoup de clientes qui ont le syndrome de la bonne élève, tu sais. Puis que justement, ont besoin de cette validation externe là pour se sentir, en tant que femme, qu’on est en train de faire la bonne chose. Parce qu’il y a tellement de monde à l’extérieur qui nous disent: « bien, il faut que tu sois comme ci, il faut que tu sois comme ça, il faut que tu agisses comme ci, il faut que tu agisses comme ça, que tu fasses les diplômes, que tu sois bonne à l’école, etc. » As-tu fait la corrélation avec ton genre, ou pas à ce moment-là?

Je t’avouerais que moi, jusqu’à ce point-là, d’être une femme, ça n’avait pas été le plus grand de mes problèmes. Parce que souvent, ce qui va arriver, c’est que c’est quand une femme fait aussi bien qu’un homme, mais quand même, l’homme a plus de validité, c’est là que ça devient plus flagrant. Mais là, je n’étais juste pas à la hauteur nulle part. Ça fait que ça ne change rien que je sois une femme, que j’aurais été une femme, que j’aurais été un homme, j’aurais été médiocre, peu importe. Donc, à ce point-là dans ma vie, j’étais juste un être humain avec un potentiel peut-être bon, mais qui faisait tout pas bon. Donc ça ne dérangeait pas que je sois un homme ou une femme à ce moment-là. Mais ce que je peux dire, par exemple, c’est que j’ai toujours voulu d’être une fille, pas une femme, mais d’être une fille. J’ai toujours voulu être la bonne fille dans ma famille. Moi, je suis la grande sœur. Les règlements étaient toujours très différents pour moi. Moi, je devais bien agir. Je devais savoir, « I knew better », il faut que tu fasses comme ça, toi tu es la grande sœur. Il faut que tu aides, il faut que tu fasses ça… J’avais une liste longue comme le bras de qui j’avais besoin d’être pour, moi, être à la hauteur. Mon frère puis ma sœur, c’était très différent. Ma petite soeur, c’est la plus petite. Le petit gars, c’est le petit gars. Mais moi, j’avais une liste de choses que je devais faire comme il faut pour être aimée. Puis c’est là que ça a commencé, moi, d’avoir besoin d’être la bonne fille, puis de penser que si je fais les choses comme on veut de moi, là, je vais être bien traitée, là je vais être correcte, là, je mérite. Parce que c’était vraiment avec le mérite, aussi, la façon, quand on est jeune, quand tu fais de bonnes choses, tu mérites de bonnes choses. Quand tu ne fais pas les bonnes choses, tu ne mérites pas les bonnes choses. Donc, j’ai été beaucoup conditionnée comme ça, surtout en tant que grande sœur. Quand je fais ce qu’on me dit de faire, que j’écoute les règlements puis que je fais bien, j’ai des bonnes choses. Puis sinon, bien, ma vie, c’est de la misère. Donc, j’ai comme répliqué ça avec l’univers.

Oui, parce que tu es dans la transaction. Tu restes dans cette idée que je… C’est exactement ça! C’est une transaction dans laquelle une façon d’être va t’attirer un certain amour, argent, validation. Alors que toi, ton gros chiffre, ça a été de réfléchir que non, c’est comme déjà internement dans moi, tout ça.

100 %. Puis l’autre chose, avec ça, que j’ai réalisée, c’est qu’on fait beaucoup ça, les enfants. On ne manifeste pas avec l’univers. On manifeste à travers nos parents. C’est nos parents qui disent oui ou non, ce n’est pas notre capacité de manifester avec l’univers. C’est notre façon de manifester à travers nos parents, puis leur capacité de manifester avec l’univers. Quand on ne se fait pas enseigner vraiment comment ça fonctionne d’être une personne qui est en charge de sa vie, mais on traite l’univers comme on traitait nos parents, comme on traitait nos gardiens, comme on traitait nos professeurs à l’école, qui sont j’essaie de suivre des règlements pour me faire valider, pour me faire donner ce que je demande. Puis si je ne l’ai pas, c’est parce que je ne suis pas assez bonne ou je ne suis pas à la hauteur. C’est d’essayer de recréer une nouvelle relation avec l’univers, qui est je suis le maître, qui est quelque chose qu’on n’a pas en tant qu’enfant. Tu n’es pas le maître, c’est toi qui demandes la permission, puis si tu es gentil, tu te fais dire oui, des fois. Puis il faut que tu acceptes non. Mais après ça, on est de grandes personnes avec l’univers au bout des doigts, mais on n’a aucune idée comment s’en servir, puisqu’on essaie de traiter l’univers comment on traitait nos parents. Ça ne fonctionne pas.

C’est super intéressant! Puis aussi, ça mène justement à la conversation aussi, ici, au Québec, il y a beaucoup de cette… Puis bon, j’ai des personnes qui nous écoutent qui sont en France. En France, je pense qu’il y a une autre relation avec l’autorité. Mais cette idée que tu dois suivre, que tu dois faire comme les autres, que tu dois rentrer en ligne, dans un sens. Puis ça, je pense que c’est extrêmement difficile, pour beaucoup d’âmes créatives, de trouver… Ou, tu sais, des gens qui ont des parcours atypiques, ou qui ont comme plusieurs potentiels, ou des choses comme ça, de trouver comment se sortir de cet impératif-là de, encore une fois, de devoir ne pas faire de vagues.

Bien, ce que j’ai vu, moi, à propos du Québec, maintenant que j’ai voyagé beaucoup dans le monde, le peuple québécois, c’est un peuple qui travaille fort puis qui est fier. Donc, quand il y a quelqu’un qui sort de nulle part avec quelque chose qui n’a pas l’air d’avoir été un travail qui est fort, c’est comme une mentalité de, tu as fait ça, ça ne doit pas être comme il le faut. Tu ne peux pas avoir fait ça comme il le faut, parce que ce n’est pas comme ça qu’on le fait ici. Il y a comme une façon de faire, si on veut être acceptés. Puis une des choses, je pense, qui est le plus épeurant en tant que Québécoise, c’est de décider que ça ne me dérange pas de me faire accepter par les Québécois. Comme, je n’ai pas besoin de votre approbation. Moi, je vais le faire comme je le fais, parce que je sais qu’il y a plusieurs personnes comme moi au Québec qui sont entrepreneurs dans l’âme, puis que ça ne fonctionne pas. Le vieux paradigme, si on veut, ça ne fonctionne pas. On ne l’a pas. Donc moi, je ne vais pas vivre ma vie moins que je suis pour faire plaisir au peuple québécois. Mais je sais qu’en étant tout ce que j’ai voulu être, il y a beaucoup du peuple québécois qui va se reconnaître dans qui je suis, puis on va créer une autre dimension. Je ne fais pas ça pour fâcher personne, mais je ne vais pas vivre ma vie pour faire plaisir à personne non plus. On peut changer tout ça. Puis, le plus que je me fais découvrir au Québec maintenant… Parce que, pendant longtemps, comme je dis, je ne fais pas ça pour fâcher personne. Moi, si je ne rentre pas dans le moule ici, je vais m’en aller ailleurs. Je ne vais pas me battre contre personne, ça ne me dérange pas. Je vais juste aller faire mes choses ailleurs si ça vous dérange ici, je vais m’en aller. J’ai été très « underground, the invisible coach ». Les gens au Québec ne savaient pas qui je suis. Puis c’est une des plus grandes choses qui les dérangent, justement, maintenant, avec mon apparition soudaine dans les journaux puis tout ça. C’est qui cette fille-là, on ne la connaît pas. Mais non, vous ne me connaissez pas. Parce que, comme, maintenant que je vois la « vibe », c’est quoi de se faire connaître, est-ce que vous êtes vraiment surpris que vous ne me connaissez pas ? On ne gagne pas nécessairement à se faire connaître à être comme moi, ici. Mais maintenant, je réalise que ce n’est pas grave. Mais, regarde combien il y en a de Québécoises entrepreneures, de Québécois entrepreneurs. Là, tout à coup, je suis comme mon Dieu, j’avais tellement peur de ceux qui ne me comprendraient pas, que j’ai oublié tous ceux qui sont pareils comme moi. Puis de voir une Québécoise qui réussit, c’est comme hé, « yay! ». On veut en parler, parce que moi aussi je suis proche, puis moi aussi, je fais de bonnes choses. Puis ça donne la permission d’en parler. Puis je veux en jaser. Puis là, je vois de plus en plus d’entrepreneurs québécois qui font des choses extraordinaires que je n’aurais peut-être jamais remarquées si je ne m’étais pas ouvert au public du Québec. Donc, en même temps, c’est de se dire, on peut se cacher pour ne pas se chicaner, mais en même temps, ça ne nous aide pas à trouver les personnes comme nous qui ont envie de jaser puis de dire hé, moi aussi, je suis en train de créer ça, puis je pense comme toi. Ça fait que j’ai beaucoup moins peur, maintenant. Mais au début, j’avais tellement peur de me faire mal, de me faire blesser. Comme, j’ai vu comment des Québécois qui sont traditionnels ont traité certaines de leurs personnes qui ont bien réussi au Québec. Puis ça n’a pas été beau, comment on a traité Céline Dion, comment on traîte… Ce n’est pas une expérience que je voulais vivre d’être célèbre ou connue au Québec. Ce n’était pas quelque chose que je voulais, parce que je ne voulais pas tenir l’autre côté de la médaille, le côté où je ne suis pas compris, le côté où je ne suis pas à la hauteur pour ci ou pour ça, ou je suis jugée pour ci ou pour ça. J’avais peur. Mais je réalise que partout dans le monde, il y a ça, de toute façon. Donc, je suis devenue plus forte à l’intérieur de moi. Puis s’il y a des gens qui ne sont pas contents avec mon succès, je le comprends. Je comprends, parce que j’ai déjà été dans une situation où je n’en avais pas, d’argent. Puis je ne sais pas comment je me serais sentie, à ce moment-là, d’entendre une histoire d’une fille qui disparaît, puis tout à coup qui apparaît avec un énorme succès. Est-ce que ça m’aurait dérangée quand j’étais pauvre? Peut-être. Est-ce que ça m’aurait dérangée quand j’essayais de créer une vie pour moi puis que ça ne fonctionnait pas exactement comme je voulais? Peut-être. Est-ce que ça m’aurait dérangée si ma vie fonctionnait, mais j’avais tout donné des choses que je n’avais peut-être même pas envie de donner, que j’avais travaillé à un point mal aligné, si on veut. Trop d’heures, tout donner pour avoir ce que j’ai puis que quelqu’un fait plus facile que moi, même si j’aime ma vie, peut-être que ça m’aurait dérangée, je ne le sais pas. J’ai comme arrêté de juger le jugement. Puis je me suis dit, si le monde n’aime pas, mais ça va durer quelques minutes. Ils vont être fâchés après moi, puis après ça, ils ne parleront juste plus jamais de moi, puis ils vont m’oublier. Je ne suis rien. Je ne suis personne pour ces personnes-là. Mais pour ceux qui cherchent de l’inspiration, mais là, j’ai ma place. Ces gens-là ne vont pas m’oublier. Puis même, je vais les aider. Puis pour les autres, ils vont juste m’oublier. Je suis juste une personne de qui jaser un bon matin, quand le journal sort. Mais ça ne dure pas longtemps, pour les personnes qui ne sont pas attachées aux choses auxquelles je parle.

Non. Puis aussi, tu sais, tu deviens aussi un catalyste pour des réflexions de gens qui serait peut-être, aussi, pourquoi ça me rend inconfortable de voir ce genre de choses là? Puis je pense que c’est ça que ça a ouvert comme conversation. Puis plus on voit des femmes qui réussissent à de hauts niveaux, plus on peut… Puis, tu sais, que ce soit hommes, femmes, mais surtout des femmes, parce que je pense que ça dérange aussi dans plusieurs sphères, de pouvoir se poser la question comment ça me fait sentir. Est-ce que je sens de la jalousie? Est-ce que je sens de l’envie? Est-ce que je sens, genre, de l’insatisfaction par rapport à ma vie? Tu sais, ces questions-là sont importantes quand on définit notre propre succès, aussi, je pense.

Tu as vraiment raison, c’est bien dit!

Puis, ce que je trouve vraiment intéressant dans ton « brand », aussi, c’est ton assomption, genre « unapologetic », genre, tu sais, comme sans aucune excuse du luxe. Puis ça, je trouve que c’est comme aller à un autre niveau. Parce qu’il y a beaucoup de gens qui vont parler du « mindset » de l’argent. Il y a beaucoup de gens qui vont parler, genre, de succès exponentiel, puis de développement personnel. Mais toi, comme, tu assumes vraiment le côté luxe de ton « brand », puis j’ai l’impression que c’est encore plus aller, genre, à un degré qui peut aller déranger des gens. Parce que, justement, le luxe a cette vision de l’inutile, tu sais. Puis, j’aurais vraiment aimé t’entendre là-dessus, de… Encore une fois, tantôt, on a parlé, genre, de ta réconciliation avec l’argent. Mais est-ce que tu as dû faire, aussi, une réconciliation avec le luxe, puis avec ton désir du luxe, ou tu sais, comme de… Comment, dans ta vie, puis après ça, que c’est devenu dans ton message, ce mot, ce concept?

Pour moi, le luxe, ça m’a vraiment, ça a changé ma vie, parce que ce que j’ai réalisé, je n’ai jamais été une personne qui avait du luxe. Premièrement, ce n’était pas moi. Je n’ai jamais acheté rien de marques dans ma vie. Je n’ai jamais eu de, tu sais, des lunettes de soleil Louis Vuitton, je trouvais ça complètement ridicule. À quoi ça me sert d’avoir une paire de lunettes à 500 dollars? Je vais les perdre. Une sacoche à des mills dollars, est-ce que vous êtes fous? Comme, je mets du maquillage dans ma sacoche. Elle va être toute sale. Je mets plein d’affaires. Comme, c’est impossible, je ne vais jamais avoir ça. Je ne vais jamais être ce genre de personne là. Et je me souviens, j’avais amené ma sœur en Europe une année, quand la compagnie avait commencé à vraiment bien aller. On était à Paris, puis les magasins, elle était folle de ça. On est rentrés chez Channel, je pensais qu’elle allait perdre connaissance. Je lui ai acheté de nouvelles lunettes de soleil Channel, puis « oh my God », elle était tellement contente. Elle dit « ça t’en prend, ça t’en prend! ». Mais j’ai dit: « je n’ai pas besoin de ça, moi, ça ne me fait pas ce que ça te fait à toi. » Puis elle essayait de m’expliquer: « ‘please’, il faut, on est à Paris! Il faut que tu t’achètes quelque chose. Un foulard, des lunettes, quelque chose, s’il vous plaît! » Ça a fini, je me suis acheté des lunettes, un foulard, puis une sacoche. Ça ne m’a pas tuée, mais je n’étais vraiment pas motivée. J’étais comme, ça coûtait tellement beaucoup d’argent pour rien. Je ne vois pas pourquoi j’ai acheté ça. Ça n’a rien changé à ma vie. Mais j’ai réalisé quelque chose, en développant ma relation que j’ai maintenant avec l’argent. C’est qu’il y a différents types d’entrepreneurs. Il y a des entrepreneurs « business », qui sont très cérébral. Je ne suis pas cet entrepreneur. Il y a des entrepreneurs qui sont artistiques. Ça, c’est moi. Le luxe, c’est de l’art. C’est, si on pense aux gens qui sont le plus dans le luxe, c’est genre les « rock stars », les célébrités, c’est eux, le luxe. Mais ça, c’est les artistes. Donc, il y a des entrepreneurs « business », logiques. Il y a des entrepreneurs artistes d’affaires. Moi, je suis un artiste d’affaires. Quand c’est beau autour de moi, je suis inspirée. Quand je me sens importante, qu’on s’occupe de moi, que je suis bien traitée, je vais 150 000 fois plus loin. Le respect, le service, c’est à son apogée. Comme, ça change ma vie, ça change mon expérience de ma vie. Je suis une personne qui, dans un environnement de luxe, je deviens extrêmement heureuse. Puis, c’est quelque chose que je n’avais pas réalisé, mais ce qui est le plus beau pour moi du luxe, ce que je trouve le plus beau, c’est le service à la clientèle du luxe. Quand on est allés à Paris acheter des lunettes de soleil, la femme, elle m’a assis à une petite chaise, elle m’a emmené un verre de champagne puis un miroir, puis elle m’emmenait toutes mes lunettes. Je buvais du champagne en choisissant mes lunettes. J’étais comme, qu’est-ce qui se passe en ce moment? C’est quoi cette expérience-là de traiter des gens comme, ce que tu es en train de faire dans ta vie, en ce moment, c’est important. Tu t’achètes une paire de lunettes de soleil. On va faire que ce moment dans ta vie est important. C’est ça qui m’a fait capoter du luxe. Parce que la paire de lunettes de soleil, je n’étais pas plus belle avec les lunettes à Louis Vuitton. Mais mon expérience d’acheter une paire de lunettes à 500 dollars valait 500 dollars. Mon expérience d’acheter un sac à main, qui est plus luxueux, mais ce qui va arriver, c’est la façon que je traite le sac à main est complètement différente, premièrement. Mais, il y a quelque chose d’autre qui se passe. C’est que tous les gens qui aiment l’art, « the fashion », tout ça, eux ils voient mon sac à main et puis, tout à coup, c’est un point de rapport. « Oh my God », j’adore ton sac à main! Je l’ai vu, j’ai failli l’acheter, bla bla bla. J’ai tellement trouvé de connexions artistiques avec des gens qui se reconnaissent en tant qu’artistes d’affaires. Ils sont très connectés au luxe. Donc, ce que j’ai vu, c’est que quand je vois le luxe comme une nécessité, c’est là que je suis déconnectée de c’est quoi, le luxe. Le luxe, c’est quelque chose qui n’est pas nécessaire. C’est justement pour ça que c’est tellement puissant. Le luxe, c’est sur la fréquence du désir. C’est sur la fréquence du non nécessaire. C’est dans la fréquence du surplus. Puis quand on comprend la manifestation, c’est que tout ce qu’on a besoin s’est attaché au manque. Puis c’est pour ça qu’on ne l’attire pas sans effort. Tout ce qui est déjà dans le manque, ça ne se manifeste pas. C’est tout dans l’abondance. La manifestation, c’est sur la fréquence de l’abondance. C’est difficile à aller chercher l’abondance quand on est dans le manque. Je le sais, parce que j’ai été dans le manque extrême. Mais ce que je comprends de la manifestation, c’est que pour co-créer avec l’Univers, il faut comprendre que c’est déjà là, ce qu’on veut. C’est déjà là. Puis il faut apprendre à désirer avec le coeur, pas avec l’ego, pas avec le j’ai besoin de ça pour bien paraître ou j’ai besoin de ça parce que sinon, je vais être si… J’ai vraiment tout perdu dans ma vie, à un point où j’ai réalisé que je n’avais pas vraiment besoin de rien. J’ai réalisé que tout ce que j’avais dans ma vie, c’était de vouloir plus. Puis quand je me suis donné le droit de plus, parce que j’ai réalisé que je n’avais pas besoin de rien, j’ai compris l’abondance réelle qui était tout ce qu’on a dans la vie, c’est parce qu’on le désire. Je n’ai pas besoin de rien, rien, rien, rien, rien. Même, j’ai trouvé la plus grande joie de ma vie en dormant dans ma voiture avec le cœur brisé, avec tout perdu. J’ai été capable de retrouver ma joie sans que mes circonstances changent. Je n’avais pas rencontré l’homme de ma vie, je n’avais pas fait plus d’argent, je ne dormais pas dans un lit chaud, je n’avais pas de repas. Mon ventre gargouillait, mais j’ai été capable de trouver la paix. Puis j’ai réalisé qu’on n’a pas besoin de rien. Donc, ce qu’il faut, vraiment, c’est de faire la paix avec le désir, puis d’arrêter de se voir comme des gens qui sont mauvais ou mals de désirer, parce que c’est notre relation avec le désir qui est souvent le problème. J’ai besoin de justifier que j’en ai de besoin, parce que je ne peux pas juste le vouloir. Bien, l’univers fonctionne avec le vouloir. Le luxe, c’est quelque chose qui continue à fonctionner sans effort, même dans les temps où les gens n’ont pas beaucoup d’argent. Le luxe continue à bien aller. Comme, j’ai acheté une voiture récemment, une voiture de luxe, puis le monsieur qui me l’a vendue m’expliquait qu’ils n’ont jamais vendu autant de voitures de luxe que cette année. Mais c’est les années où on a le plus de misère dans le monde, mais les gens qui ont de l’argent, ils vont toujours vouloir acheter sur les choses qui sont le luxe. Ça ne va pas changer, ça.

Donc, le luxe, c’est l’abondance. Le luxe, c’est le désir, puis le luxe, pour moi, c’est ce qu’il y a de plus honnête. Parce que c’est comme, on ne fait pas semblant que ce n’est pas cher ou que… Tu sais, souvent, quand ce n’est pas cher, je me fais manipuler. Je vais aller acheter une voiture bas de gamme usagée, puis je vais me faire manipuler au coton pour l’acheter. Je me faire dire si je ne l’achète pas aujourd’hui, tout de suite, la voiture va être partie. Il faut que je mette un dépôt tout de suite. J’ai besoin, je vais me faire pousser pour acheter, parce qu’il y a tellement de peur que je ne vais pas acheter. Dans le luxe, c’est moi qui perds si je ne l’achète pas. S’il y en a juste une voiture puis que je ne l’achète pas, ils vont la vendre demain. Ils n’ont pas besoin de mon argent. Donc moi, je me fais traiter comme il faut. Je me fais traiter avec du respect, mais je ne me fais jamais pousser. Je choisis ce que je veux acheter, je suis fière de mes achats. C’est complètement une autre vibration. Donc ce que je voulais offrir, dans Alpha Femme, c’était une vibration de désir. Donc, tout ce que les gens achètent chez Alpha Femme, c’est un désir. C’est toujours le désir. Je ne pousse pas les gens. On ne fait pas de markéting dans le « inbox » avec le « email » de pression, tout ça, on ne fait pas ça. C’est vraiment comme, je veux que ce soit une expérience de luxe de venir acheter chez moi, parce que je veux développer cette fréquence-là, de vraiment donner la permission, surtout aux femmes, de juste vouloir. Puis que ce soit beau, de vouloir des choses, de désirer sans avoir de besoins, sans créer de problèmes pour justifier qu’on a besoin de quelque chose. Moi, je veux qu’on soit indépendantes dans tout. Pas besoin d’un homme, on désire un homme. Pas besoin d’argent, on désire l’argent. Pas besoin. Je veux créer un monde où on crée basé sur le désir, et non le besoin. Et puis ça, c’est vraiment la fréquence d’abondance que je veux aider à créer pour les femmes qui désirent travailler avec moi.

C’est super super intéressant! Puis j’adore cette approche-là. Ça me parle vraiment beaucoup. Ce magnétisme du désir qu’on est un peu, encore une fois… Puis tu sais, moi, c’est parce que mon public est très féminin aussi, je pense qu’il y a eu beaucoup de « shaming » puis de honte autour d’assumer notre désir. Puis de plus en plus, on est comme libres de justement, comme, vouloir ces différentes choses sans avoir à devoir se justifier, comme tu dis si bien. Et d’un point de vue aussi « brand », j’aime beaucoup, genre, que ça a été associé, peut-être avec toi, avec tout ce qui est, comme, « the invisible coach », et de ne pas nécessairement se montrer à outrance, qui est une autre des tactiques que je trouve que ça rend encore plus riche, justement, riche dans le sens richesse, ta présence dans la sphère médiatique, on va dire, sur les réseaux sociaux puis tout ça. Puis c’est ça que tu appelles, je pense, c’est ça, le « attraction marketing », le marketing d’attraction, que je n’avais jamais vu en discuter ailleurs. Puis c’est ça, je trouve ça intéressant comme concept.

Bien, ce que j’ai trouvé, c’est qu’il y a l’offre, puis il y a la demande. Donc, le plus qu’il y a d’offre, le moins qu’il y a de demande. Le plus qu’il y a de demande, comme là, on parle. Donc, moi, ce que je voulais créer avec moi, ce n’était pas de constamment être en train de pousser les gens à essayer d’acheter de moi puis de toujours être en train d’offrir quelque chose, toujours être en train d’offrir quelque chose, toujours pousser, toujours pousser, toujours pousser, puis qu’éventuellement les gens achètent ce qui est le markéting traditionnel. Tu pousses, tu pousses, tu pousses. Tu fais des annonces, tu en parles sans arrêt, tu me vois partout, puis éventuellement, tu es comme OK, c’est beau, je vais acheter quelque chose. Moi, je voulais à la place que les gens voient ma page puis qu’ils disent: « mais c’est quoi ça? ». Puis que si, en regardant ce que je mets, qui est quand même assez abstrait, le « feeling » en dedans, c’est comme « oh my God », cette personne-là, elle allume quelque chose à l’intérieur de moi. Je veux en savoir plus. Mais que c’est la responsabilité de l’acheteur de venir trouver c’est quoi qui est fait pour eux. Soit une « masterclass », un programme, ou juste de rester dans ma « vibe » puis de lire mes « posts », ça me fait plaisir aussi. Mais l’idée, c’est que je vais attirer vraiment beaucoup plus de leadership. Puis moi, c’est des femmes leaders. C’est ça qui est important, aussi, de savoir. Puis je pense, juste de faire un petit à côté, souvent, quand les gens sont riches, on s’imagine qu’ils font leur argent sur le dos de quelqu’un. Puis je comprends pourquoi les gens pensent ça. Parce que dans l’ancien paradigme d’affaires, c’est ça, c’est la manipulation, c’est la tactique des riches se rendre riches sur le dos des pauvres. Puis quand on pense à la richesse comme ça, c’est sûr qu’on ne peut pas être fiers d’être riches. Mais ce qu’on oublie, c’est qu’il y a un nouveau paradigme. Comme, ce que je suis en train de faire en ce moment, c’est que je travaille avec des femmes qui deviennent « completely successful » dans toutes les sphères de leur vie. C’est des femmes qui tombent en amour puis qui sont vraiment heureuses en relation de couple. C’est des femmes qui rencontrent leur personne, puis qui savent comment gérer une « business », une entreprise, et une relation de couple sans tout casser. C’est des femmes qui deviennent des mères plus patientes. C’est des femmes qui deviennent plus riches, mais aussi plus calmes, puis plus heureuses dans leur « business », puis qui ont un bel équilibre. C’est des femmes qui deviennent des femmes d’affaires, puis qui restent femmes, qui restent féminines. C’est des femmes qui voient la vie, qui reçoit le luxe, qui se font traiter avec du respect, qui ont des conversations haut de gamme, qui attirent des entrepreneurs ou des employés qui sont parfaites pour elles, puis qui savent comment gérer une entreprise avec leur cœur sans se faire manipuler. C’est comme, on travaille au « high-end business for women ». Comment être femme d’affaires sans devenir masculine, puis froide pour ne pas se faire manipuler? Comment, à la place, devenir puissante en tant que leader féminine? Donc moi, je ne fais pas mon argent sur le dos de pauvres personnes qui ne savent pas quoi faire puis qui finissent par être tellement perdues que là je prends tout leur argent. C’est vraiment des femmes qui sont déjà puissantes qui rentrent dans mon monde, qui ont envie d’élever leurs connaissances, leur compréhension de toutes ces choses-là, la communication, la manifestation, l’argent, les relations de couple. Comme, comment gérer tout ça? Parce que c’est énormément de pression. Puis de le faire toute seule, souvent, quand on est entrepreneure, il n’y a personne pour être là pour nous. Donc, pour moi, je me sens aussi très à l’aise de mettre ça dans le luxe, parce que je sais que ce que j’offre, c’est pour des femmes qui peuvent se permettre du luxe. Donc, je me sens aussi très bien dans ça, parce que quand on se dit, on se sent un peu mal, si on veut, de vouloir des choses, on se sent un peu, est-ce que je peux juste désirer, est-ce que je peux juste vouloir des choses, c’est aussi parce qu’on a eu des modèles de personnes riches qui n’ont pas créé leur propre succès. C’est dommage, mais quand on voit une femme riche, on s’imagine que c’est son mari qui est riche, pas elle. Donc, quand on voit une femme riche avec des sacs, puis des diamants, puis des choses, bien c’est une « gold digger ». C’est une femme qui s’est trouvé un homme riche, qu’elle ne fait rien. Puis c’est l’homme qui a tout acheté. C’est pour ça que ça nous dérange, souvent, des femmes riches. Mais si on s’imagine une femme qui a déjà été, qui comprend la pauvreté, qui comprend c’est quoi une vie qui est difficile, mais qui a vraiment travaillé sur elle-même, qui s’est éduquée puis qui a appris comment créer de l’argent, qui crée une business de multimillions de dollars, compagnie mondiale, puis qui s’achète un sac à main, moi je veux qu’on l’applaudisse, cette femme-là. Mais, il faut qu’on change la conversation que chaque femme, c’est une femme qui est allée chercher son sac à main dans le portefeuille de son chum. Là, c’est pour ça qu’on voit ça comme ce n’est pas beau, puis elle n’est jamais contente, elle n’est jamais satisfaite. Elle veut plus, elle veut plus, elle veut plus. Au lieu de voir une femme qui crée de l’abondance partout dans le monde, puis qui est reconnaissante à chaque jour.

Moi, une autre partie de cette abondance-là, c’est que ça a changé ma vie de voir… Moi, j’avais une notion préconçue, si on veut, des personnes riches, parce que je m’imaginais, ce que j’avais vu, souvent, des personnes qui étaient très riches, qui avaient du « generational wealth », que soit ça venait de génération en génération ou, justement, que c’était, bon, le mari qui est riche. Ça ne vient jamais, vraiment… Je me souviens d’avoir eu une amie qui était très, très riche, qui me montrait sa maison. Puis la façon qu’elle me montrait sa maison, je me disais, mais ça n’a pas d’allure, comme, elle n’est pas impressionnée, elle n’est pas en train de virer folle? C’est tellement beau, ce qu’elle me montre! Elle était comme: « en tout cas, ça, c’est notre autre salle de bain, puis ça, c’est ça. » Mais elle me parlait de ça comme si ce n’était rien. Puis ça, ça me dérangeait! J’étais commme, tu as tellement tout au monde. Comme, comment est-ce que tu peux ne pas être en train de « bouncer off the walls »? Je pense que c’est une autre affaire qui dérange beaucoup les personnes qui travaillent très fort pour leur argent. C’est de voir des personnes qui sont tellement riches puis qui prennent beaucoup de leur richesse pour acquis. Donc, une autre partie d’Alpha Femme, c’est que c’est souvent des femmes qui sont « self-made », qui ont créé leur succès. La gratitude que je ressens à tous les jours de ma vie, c’est sans arrêt. Tout le luxe que je vis, moi, me fait capoter. J’achète un sac à main, je vais prendre 500 photos de mon sac à main dans plein de lumières différentes, dans plein d’affaires différentes. Mon sac à main à côté de mon café, mon sac à main à côté de mon verre d’eau le matin, ah mon Dieu, mon sac à main à côté de ce chandail-là. Attends, il faut que je prenne une photo. Je suis complètement en gratitude pour tout ce que j’ai. Tout le luxe que j’ai, je suis en gratitude profonde pour tout ce que j’ai. Donc, c’est aussi le luxe qui active la gratitude, c’est un luxe qui est très différent qu’un luxe qui est éphémère, qu’on est constamment en train d’essayer d’aller chercher, qu’on est constamment, ce n’est jamais à la hauteur, ce n’est jamais assez. Ça essaie de combler un vide pour essayer de bien paraître. Comme, c’est totalement une fréquence différente que celle que j’enseigne puis celle que j’incarne. Donc, je pense qu’à un certain niveau, il y a aussi de dire, est-ce que c’est possible qu’il y ait des façons inspirantes d’être connectées au luxe, à l’argent, à l’abondance, puis des façons qui ne sont pas inspirantes? Moi, je pense que oui. Je pense qu’il y a juste plusieurs façons. Puis on n’est pas éduquées à toutes les façons qu’on peut être riche, abondante et en gratitude de la vie qu’on a. Parce qu’il y a une notion préconçue. Il y a une façon de voir les gens riches, puis il y a une façon de voir le luxe, l’abondance, que des fois, c’est justement, c’est trop, ce n’est pas nécessaire, il n’y a personne qui a besoin de ça. C’est comme non, c’est vrai. C’est de comprendre ça pendant qu’on va le chercher, en disant je n’ai pas besoin de ça. Je n’ai pas besoin d’aucun des luxes que j’ai dans ma vie. J’ai dormi dans ma voiture en plein hiver avec rien. Je sais que je n’en ai pas de besoin. Mais quand ça m’allume, puis que je suis capable de ressentir de la gratitude pour tout dans la vie, et que ça, c’est une des choses qui m’allume puis qui me rend tellement heureuse, pourquoi est-ce que je dois me sentir mal à l’aise de ça? C’est une chose qui existe sur la planète. C’est une belle chose. C’est des artistes qui ont réussi à se faire développer, puis à se faire connaître en créant des marques qui sont uniques puis qui sont belles. C’est quoi le problème? Si l’énergie est belle, il n’y en a pas de problème. Si l’énergie n’est pas belle, c’est l’énergie, le problème, pas le luxe, pas la richesse, mais l’énergie ou la façon d’être des personnes qui le font d’une manière non alignée.

Puis, je pense que ça réconcilie, aussi, avec toute cette conversation, en ce moment, avec les privilèges. Puis comment des fois les gens ils se… Tu sais, j’ai beaucoup aimé ce que tu parles à propos du « entitlement ». Tu sais, de se sentir comme, ah non, mais, voici comment les choses sont. Puis, je pense que même beaucoup de gens qui ne sont pas dans le luxe vivent dans l' »entitlement ». Tu sais, même juste ici, au Canada, ou dans les pays développés dans lesquels on vit, on ne réalise pas les nombreux privilèges pour lesquels on pourrait être « greatful », justement. Puis comme tu dis, tu sais, techniquement, on ne sait pas c’est quoi le vrai manque, je dirais, alors qu’on reste dans cette mentalité de manque, tu sais. Puis d’être capable de créer l’abondance. Penses-tu que tout le monde peut faire ce « switch » mental ou plus énergétique, de dire OK, à partir d’aujourd’hui, je décide de créer une vie plus luxueuse, ne serait-ce qu’au point de vue, voici ce que je veux comme créer comme expérience pour mes clients ou le type de vie vers lequel je veux aspirer?

Bien ça, c’est vraiment une bonne question que tu me poses. Parce que je pense que tout le monde a le potentiel de le faire. Mais ce que ça prend pour le faire, je pense que ce n’est pas tout le monde qui veut le faire. Parce qu’il y a plusieurs façons que j’ai vues que les gens sont devenus vraiment riches dans mon monde, moi, mes clientes. Pour certaines personnes, ce qui est vraiment arrivé, c’est qu’ils ont tout perdu. Puis après, ils ont réalisé à quel point ils sont capables de vivre avec rien, puis ils ont fait le choix de vivre dans l’abondance. Quand on est sur une ligne qui est un « feeling » qui est comme médiocre, et ça, c’est la majorité de la population dans l’Amérique du Nord, c’est qu’on n’est pas dans le déficit complet, total, qu’on manque d’eau potable puis que c’est l’enfer. On est juste dans une situation où l’argent, on manque d’argent plus vite qu’on manque de mois. Comme, la fin de l’argent arrive avant la fin du mois. On roule sur l’endettement, on roule sur les cartes de crédit, on roule sur toujours, juste un peu, pas assez. Mais pas assez pour dire qu’on n’est pas capable de manger, nécessairement, ou que c’est vraiment, vraiment mauvais. La majorité de la population est dans le milieu, où ce n’est juste pas le fun. C’est juste énormément stressant. C’est juste, c’est des gens qui travaillent vraiment fort pour avoir juste assez pour ne pas avoir assez, pour avoir un roulement de dette qu’on paie en intérêts à chaque année, puis on se demande comment un jour on va pouvoir sortir de cette « rat race » où on va arrêter de payer des intérêts sur l’argent de quelque chose qu’on a acheté il y a 20 ans. Puis tout est stressant. C’est un monde où on essaie d’être libre. Donc, dans ce monde-là, d’essayer de créer de l’abondance juste pour le plaisir, c’est comme un concept qui ne fait aucun sens. Et c’est dérangeant de savoir qu’il y a des gens qui vivent ça quand nous, on est pris dans cette « trap ». Comme moi, je ne peux pas me sortir de ça, mais toi, tu vas te créer de l’abondance parce que tu en veux puis tu vas aller acheter un sac à main qui te coûte plus cher que mon loyer. Comme, tu es qui, toi, pour vivre une vie comme ça, pendant que moi, je vis une vie comme ça? Mais ce que j’ai dû passer à travers pour être capable d’aller chercher ce que j’ai, par exemple, c’est beaucoup en bas de ce confort-là. J’ai déjà été dans le confort de l’inconfort. Ça, c’est l’inconfort qu’on connaît. On n’a pas vraiment assez d’argent. Il faut choisir quelle marque de biscuits qu’on choisit, parce que la piastre, elle fait la différence. Ça, on ne l’achète pas cette semaine, ça va être pour la semaine prochaine. Est-ce que c’est en rabais? Non, OK, donc pas pour cette semaine. On ne peut pas faire de voyage. Pas cette année, pas l’autre d’après, pas encore. Un jour, quand la carte de crédit va être clairée, quand ci va être ça, quand ça… Toujours plus tard, jamais maintenant, tout le temps stressée, j’ai déjà été là. Et c’est vraiment désagréable. Mais ce n’est complètement pas comparable à être dans le déficit complet, total. Le « rock bottom », qu’on parle, c’est quelque chose d’assez intense comme moment de vie. C’est un moment qui secoue tout ce qu’on croit. C’est un moment de comme, wow, le pire que je pouvais m’imaginer, je suis dedans. Mais ce que j’ai réalisé, c’est qu’il arrive quelque chose qui est que tout ce que tu t’imagines que tu ne vas pas être capable de surmonter, une fois que tu le surmontes, ça enlève quelque chose, ça enlève la petite voix dans ta tête qui te terrorise en dedans puis qui ne te fait pas faire de grandes choses, de peur que quelque chose de mal t’arrives. Quand tu viens de vivre la chose la plus mal qui pourrait t’arriver, on dirait que tout à coup, cette petite voix-là, elle n’a plus grand impact. Tu es comme, je viens de vivre l’apocalypse, puis je suis encore correcte. Donc, peut-être que c’est un bon moment d’aller faire quelque chose de fou, parce que je n’ai plus rien à perdre. Donc, c’est là que les gens vont souvent aller chercher un courage qu’ils n’avaient pas, parce qu’il n’y a rien sur la ligne, il n’y a rien à perdre. Quand on a presque rien, le petit peu qu’on a, on ne veut pas le perdre. Mais quand il n’y a plus rien, il n’y a rien à perdre. Donc, c’est soit qu’il faut être dans une situation comme moi, où les circonstances font en sorte qu’il n’y a déjà plus rien, « so we might as well go all in, there’s nothing left! ». Mais ce que moi je vois, ce qui m’impressionne le plus, c’est les clientes que j’ai qui sont prêtes à mettre tout sur la ligne. L’inconfort est encore plus stressant. Le confort, comme, ça va bien. Tout est correct, elles n’ont pas de dettes, elles sont correctes. Puis là, elles vont se mettre dans une situation comme stressante, pour aller apprendre des choses. Puis c’est gros, puis c’est énorme, puis c’est comme wow! Eux, ils m’impressionnent. Ça, je suis comme hé! Je ne sais même pas si moi, je l’aurais fait. Je pense que j’aurais resté toute ma vie dans le médiocre. Je n’aurais même pas su comment me mettre par choix dans une situation comme ça.

Donc, pour devenir une personne qui est vraiment « successful » dans toutes les sphères de sa vie, ce que j’ai compris, puis ce que je vois à tous les jours en travaillant avec mes clientes, c’est que l’énergie, c’est quelque chose qui se développe ou qui se « stretch » des deux côtés énergétiques. Le plus que tu montes, le plus qu’il faut que tu sois capable de descendre dans ton énergie. Quand tu penses à une personne qui est très, très, très, très émotive, c’est une personne qui ressent des émotions très, très fortes vers le haut et des émotions très, très fortes vers le bas. Puis, si on veut gérer les émotions, il n’y a pas rien qu’on peut prendre qui fait juste enlever les émotions négatives. Ce qu’on prend, ça enlève le haut et le bas. Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose. Pour vivre des énormes hauts, de vivre une vie de « rockstar », de vivre une vie où que l’argent, c’est sans limites, il faut être capable de tenir un fonds énergétique que la majorité des gens ne sont aussi pas capables de tenir, ou ne veulent pas tenir, tout simplement. Donc, c’est de se dire moi, je veux vivre une vie qui est au-delà de ce que la majorité des gens vont vivre. Mais je suis prête à vivre quelque chose intérieurement, de stress ou de peur ou de mal, qui est plus gros que ce que les autres vont vivre. Même, quand on pense à des célébrités qui deviennent « famous », mais, c’est merveilleux, ils sont riches. Ils vont « bruncher » dans les restaurants les plus « hots » de Hollywood. Mais, leur face est partout sur les magazines. Ils se font moquer d’eux autres à chaque fois que ça ne va pas dans une relation de couple. S’ils ont un bouton, c’est la page couverture du magazine. Ils se font complètement déchirer par les médias. Leur système nerveux est constamment sur attaque. Ils se font attaquer à longueur de jour. Ils ont peur de tout ce qu’ils font, de tout ce qu’ils sont. Pour tenir ça, mais pour avoir une vie de « rockstar », est-ce que ça vaut la peine? Pour certaines personnes, ça ne vaut pas la peine du tout. C’est d’essayer de voir, même dans la richesse, il y a un « flipside ». Tu vas être riche, mais tu ne vas pas être compris. Tu vas être riche, mais tu vas être jugé. Tu vas être riche, mais est-ce que tu es prête à retenir le mais? Puis moi, ce que j’aide les femmes à faire, c’est de devenir riche tout en étant correctes avec les mais, les gens qui ne sont pas contents, les gens qui ont des jugements, sans se chicaner avec eux, sans perdre toute leur puissance, puis sans se défaire de la belle qualité de vie qu’ils ont créée, parce qu’ils sont tellement fâchées des gens qui ne les comprennent pas. C’est comme d’essayer de vivre en paix avec le fait que certains gens font certains choix, puis que même le luxe vient avec un « flipside ». Même l’abondance vient avec un « flipside ». Même le succès vient avec un « flipside ». Il faut toujours être capable de tenir les deux côtés de la médaille. Sinon, ce qu’on voit, c’est des femmes qui travaillent très, très fort pour avoir beaucoup de succès, puis qui font des « burnouts ». Ça fait qu’il faut être capable de tenir les deux côtés. Moi, ce que je pense, c’est que tout le monde est capable d’être riche, tout le monde est capable d’être bien. C’est l’autre côté que les gens ne veulent pas tenir. Donc, ils vont choisir une vie qui est beaucoup plus simple. Comme, une vie, si on veut, presque médicamentée énergétiquement, qui va enlever le haut et le bas pour être capable de mieux gérer les émotions qui viennent avec la vie de tous les jours. Puis ceux qui sont prêts à vivre des extrêmes, il faut qu’ils soient prêts à tenir le coté plus difficile de la chose. Puis, pour certaines personnes, ça vient avec la faillite. Ça vient avec des choses qui sont plus difficiles. Mais pour aller chercher la gloire, des fois, ça fait mal. Les athlètes, les olympiens, tout ça, ils ont plus mal au corps que tous ceux qui ne sont pas capables de courir 100 km pendant je ne sais pas trop combien de minutes. On a toujours un autre côté énergétique de la médaille, toujours.

Oui, puis c’est de savoir quel type d’expérience humaine on veut avoir au niveau de ce « range », mais de ce « range » d’expériences aussi.

Totalement! Puis c’est de voir, comme, il y a tellement de personnes qui sont juste heureuses avec ce qu’ils ont. Puis c’est tellement beau à voir. Moi, je me suis même dit, en regardant les gens autour de moi pendant que je deviens « successful », de voir des gens qui sont comme: « moi, honnêtement, ça ne m’intéresse pas. Moi, ce que j’aime, ce qui me rend vraiment heureuse dans ma vie, c’est je me lève le matin, mes enfants sont là, mon mari va travailler, je passe ma journée avec mes enfants, j’organise ma maison, tout ça. Je médite, je fais mes affaires. Mon mari revient à la maison. Mes enfants reviennent. On passe la soirée en famille. Je me couche, je fais ça. C’est ma vie. Je ne veux rien de plus que ça, puis je ne voudrais jamais échanger ça contre rien. » Puis je suis comme, c’est extraordinaire! Puis après ça, j’ai d’autres femmes qui me disent: « je ne sais pas pourquoi, mais c’est juste, je rêve de d’autre chose. Je veux voir la Terre, je veux goûter à tout, je veux voir tout. Je rêve d’aller à cette place-là puis de parler avec ce genre de personne là puis d’avoir le genre de conversation comme ça. Puis je rêve d’être comme ci, puis comme ça. » C’est merveilleux! Je veux juste voir un monde où on peut toutes être vraiment émerveillées par les désirs purs de chaque être humain, sans juger. Parce que oui, c’est vrai que dans le passé, il y a des personnes qui ont fait des pas belles choses parce qu’ils étaient empoisonnés par le désir sans arrêt de vouloir plus, puis ci puis ça. Mais je pense que, comme n’importe quoi qui peut évoluer sur la planète, le luxe, le désir, le succès, ça peut aussi évoluer. Puis ça, c’est une des belles missions que j’ai dans ma vie en ce moment, c’est d’aider des gens qui veulent devenir « successful » à le faire d’une façon qui est bonne pour nous, pour les gens autour de nous, puis pour le monde.

« Love that! ». J’adore! Puis c’est une excellente façon de terminer cette entrevue. Si les gens veulent en savoir plus, justement, veulent te suivre, veulent entendre tes paroles, parce que j’ai trouvé notre conversation vraiment inspirante, comme d’habitude. Tu fais des excellents Facebook « live » « nonstop » sur tes pages Facebook et Instagram. Peux-tu juste nous rappeler où on peut te trouver?

Donc moi, c’est vraiment les réseaux sociaux. Même, jusqu’à maintenant, je n’ai pas un site Web. Je veux vraiment que les gens viennent me trouver, viennent me parler, viennent être dans mon monde, au lieu d’essayer de comprendre qui je suis sur un papier. Je n’ai jamais été capable de rien comprendre sur un papier, donc je ne vais pas commencer à essayer de m’expliquer moi-même sur un papier maintenant. Mais mon Instagram, c’est Alpha Femme. J’ai aussi mon compte Melanie Ann Layor sur Instagram, puis sur Facebook, c’est Melanie Anne Layor sur Facebook, qui est juste ma page personnelle. Puis mon groupe Alpha Femme, aussi, sur Facebook.

Magnifique! On va mettre tous les liens pour que les gens puissent aller s’inscrire et s’abonner. Et je vais peut-être te poser la dernière, dernière question, avant qu’on se quitte. Toi, ton désir, là, maintenant, il a l’air de quoi?

Moi, à tous les jours, je désire vivre en sachant que c’est possible pour moi de continuer à évoluer. Donc, il n’y a pas un plus que j’essaie d’avoir. Je suis tellement reconnaissante avec la vie que j’ai. Je n’essaie pas d’aller chercher plus. Ce que je désire, c’est le sentiment constant d’évolution dans ma vie. Je ne veux pas arriver à un moment où je regarde en arrière puis je me dis ah, quand j’étais jeune, je faisais vraiment de grandes choses. Quand j’étais plus jeune, j’avais vraiment fait de belles choses. Je veux juste que tout au long de ma vie, à chaque jour, je sais que je suis en train de contribuer à l’évolution de ma vie, de la planète, du bien-être des gens. Donc, c’est ça que je vois, pour moi. Maintenant, et plus tard, c’est une vie où chaque jour, je me lève en sachant que je suis en train de faire quelque chose qui est bon pour aujourd’hui, pour plus tard, pour moi, pour vous, pour nous, pour le monde.

Magnifique! Melanie, c’était absolument une joie de t’entendre parler de ce sujet que je trouve qu’il n’y a pas assez de monde qui discute en profondeur et avec autant de réflexion que ce que tu as amené, là, aujourd’hui, mais aussi dans les contenus que tu partages. Donc, un grand grand grand grand grand merci d’être venue sur l’ambition au féminin. Et je te souhaite vraiment, comme, le meilleur pour tout ce que tu es en train de créer.

Ça me fait tellement plaisir! Merci de m’avoir eue sur ton émission, Tatiana. Ça m’a vraiment fait plaisir de te rencontrer, puis merci pour tes beaux mots, ça me fait vraiment plaisir!

Salut les ambitieuses! J’aimerais faire de ce podcast une plateforme d’échanges et de réflexion autour de ce que ça veut dire être une femme et avoir du succès aujourd’hui. Si tu connais une femme dont le parcours inspirant aurait intérêt à être partagé, ou si toi-même pourrais nous outiller grâce à ton expertise ou ton expérience, rends-toi sur juliej37.sg-host.com/invité pour m’envoyer les détails. Et finalement, profites-en pour t’abonner à ce podcast afin de ne manquer aucun des épisodes. Et si tu es dans un mode généreux, laisse-moi donc un cinq étoiles pour aider d’autres femmes comme toi à découvrir le podcast. À la prochaine!

à propos de l’auteureTatiana St-Louis

Adepte de littérature russe et collectionneuse de lunettes de designer, Tatiana a fondé Aime Ta Marque pour donner des outils aux femmes de carrière et entrepreneures pour mieux raconter leur histoire personnelle. Spécialiste des communications basée à Montréal, elle s'implique au sein de plusieurs communautés visant au développement professionnel des femmes.
Ep. 95 Luxe, richesse et leadership féminin avec Melanie Ann Layer

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